La réalisation d'infrastructures cyclables et le renforcement de l'intermodalité, principalement en milieu rural
28 juin 2007 | Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre André ANTOINE
Les déplacements, la mobilité font partie intégrante du quotidien de toute personne, quels que soient son âge, son niveau de vie, ses aptitudes et les choix qu?elle est amenée à poser dans l'organisation de sa vie privée et/ou professionnelle mais aussi dans l?harmonisation de ces deux pans de vie.
En avril dernier, lors de sa réunion dédiée à la mobilité, le Gouvernement décidait qu?un plan global pour l'usage du vélo en Région wallonne devait intégrer des propositions concrètes sur des mesures à mettre en ?uvre non seulement pour les voiries régionales, mais aussi pour les voiries gérées par les communes.
Que ce soit en milieu urbanisé ou rural, il est primordial d?assurer la sécurité des modes de déplacement doux, comme le vélo. En effet, l?insécurité du cycliste est perçue par de nombreuses personnes comme un frein majeur à la pratique régulière du vélo. Des mesures doivent donc être prises afin d?améliorer les conditions de déplacement des cyclistes.
La politique de mobilité mise en ?uvre par le Gouvernement wallon doit viser à favoriser l'intermodalité entre les modes de transport et notamment entre les transports en commun et le vélo.
Monsieur le Ministre pourrait-il nous dire quelles mesures il a prises, ou il a l?intention de prendre pour améliorer le confort et la sécurité des usagers doux, notamment en milieu rural et quels budgets y sont ou y seront consacrés ?
D'autre part, comme l?amélioration de l?intermodalité doit permettre aux Wallons de disposer d'un service de transport complet du point de départ au point d?arrivée, quels sont les moyens matériels et financiers que Monsieur le Ministre met, ou mettra à la disposition des personnes habitant en zone rurale et qui se sentent parfois bien isolées face aux difficultés rencontrées au quotidien pour effectuer leurs déplacements ?
C'est dans ce contexte que le Gouvernement wallon a approuvé le 19 avril dernier les grands principes d'une stratégie globale visant à accroître la pratique du vélo en Wallonie, sur base des 4 axes suivants: la réalisation d'infrastructures cyclables, la sensibilisation et la promotion du vélo, la formation et l'éducation ainsi que le renforcement de l'intermodalité.
En termes d'infrastructures, le Gouvernement wallon a notamment décidé:
- l'élaboration d'un schéma directeur cyclable pour la Wallonie, outil de planification visant à permettre de mieux coordonner le développement des infrastructures cyclables et d'identifier des investissements prioritaires en fonction de leur intégration dans les axes principaux structurants, des chaînons manquants, des connexions possibles avec le RAVel, des accès aux gares SNCB et aux arrêts de bus, ... ;
- l'achèvement en 2007 et 2008 du réseau RAVel prioritaire en y consacrant un budget total de 40 millions d'euros pour l'aménagement de 400 km de tronçons manquants, qui s'ajouteront aux 960 km déjà aménagés (410 km sur anciennes voies ferrées et itinéraires de liaison et 550 km en chemins de halage).
A ces montants viennent s'ajouter les 8 millions d'euros consacrés en 2007 au Plan Escargot, destinés à aider les communes à aménager des infrastructures qui participent au développement de la mobilité piétonne et cycliste, en toute sécurité.
En ce qui concerne le développement de l'intermodalité et notamment l'articulation entre le vélo et le transport public, c'est dans le cadre du contrat de gestion des TEC que le Gouvernement wallon a marqué sa volonté de réaliser l'intégration intermodale des différents outils de mobilité en les regroupant autour de l'élément fort du système, à savoir le transport public et ses variantes.
C'est ainsi que dans les prochains mois, les TEC et la SRWT développeront progressivement des actions en faveur du vélo, notamment en collaborant avec les associations actives dans la promotion du vélo et avec les Maisons des cyclistes.
Enfin, le groupe TEC mettra également en place des synergies avec d'autres prestataires d'une mobilité alternative à la voiture individuelle. Parmi ces synergies, figurent les conventions de partenariats à conclure avec divers interlocuteurs privés (les taxis) ou publics dont les communes.
C'est dans ce cadre que la Région a dégagé un budget de près d'1,5 million d'euros pour permettre à la SRWT d'acquérir des nouveaux véhicules qui seront mis à disposition des communes qui souhaitent développer un service public de transport en commun de proximité au bénéfice de leur population. Un grand nombre de communes, à caractère rural pour la plupart, ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet.
En avril dernier, lors de sa réunion dédiée à la mobilité, le Gouvernement décidait qu?un plan global pour l'usage du vélo en Région wallonne devait intégrer des propositions concrètes sur des mesures à mettre en ?uvre non seulement pour les voiries régionales, mais aussi pour les voiries gérées par les communes.
Que ce soit en milieu urbanisé ou rural, il est primordial d?assurer la sécurité des modes de déplacement doux, comme le vélo. En effet, l?insécurité du cycliste est perçue par de nombreuses personnes comme un frein majeur à la pratique régulière du vélo. Des mesures doivent donc être prises afin d?améliorer les conditions de déplacement des cyclistes.
La politique de mobilité mise en ?uvre par le Gouvernement wallon doit viser à favoriser l'intermodalité entre les modes de transport et notamment entre les transports en commun et le vélo.
Monsieur le Ministre pourrait-il nous dire quelles mesures il a prises, ou il a l?intention de prendre pour améliorer le confort et la sécurité des usagers doux, notamment en milieu rural et quels budgets y sont ou y seront consacrés ?
D'autre part, comme l?amélioration de l?intermodalité doit permettre aux Wallons de disposer d'un service de transport complet du point de départ au point d?arrivée, quels sont les moyens matériels et financiers que Monsieur le Ministre met, ou mettra à la disposition des personnes habitant en zone rurale et qui se sentent parfois bien isolées face aux difficultés rencontrées au quotidien pour effectuer leurs déplacements ?
Réponse
M. le Ministre André Antoine
J'ai déjà eu l'occasion de souligner à de nombreuses reprises toute l'importance que j'accorde au développement des modes de déplacements doux et singulièrement du vélo.C'est dans ce contexte que le Gouvernement wallon a approuvé le 19 avril dernier les grands principes d'une stratégie globale visant à accroître la pratique du vélo en Wallonie, sur base des 4 axes suivants: la réalisation d'infrastructures cyclables, la sensibilisation et la promotion du vélo, la formation et l'éducation ainsi que le renforcement de l'intermodalité.
En termes d'infrastructures, le Gouvernement wallon a notamment décidé:
- l'élaboration d'un schéma directeur cyclable pour la Wallonie, outil de planification visant à permettre de mieux coordonner le développement des infrastructures cyclables et d'identifier des investissements prioritaires en fonction de leur intégration dans les axes principaux structurants, des chaînons manquants, des connexions possibles avec le RAVel, des accès aux gares SNCB et aux arrêts de bus, ... ;
- l'achèvement en 2007 et 2008 du réseau RAVel prioritaire en y consacrant un budget total de 40 millions d'euros pour l'aménagement de 400 km de tronçons manquants, qui s'ajouteront aux 960 km déjà aménagés (410 km sur anciennes voies ferrées et itinéraires de liaison et 550 km en chemins de halage).
A ces montants viennent s'ajouter les 8 millions d'euros consacrés en 2007 au Plan Escargot, destinés à aider les communes à aménager des infrastructures qui participent au développement de la mobilité piétonne et cycliste, en toute sécurité.
En ce qui concerne le développement de l'intermodalité et notamment l'articulation entre le vélo et le transport public, c'est dans le cadre du contrat de gestion des TEC que le Gouvernement wallon a marqué sa volonté de réaliser l'intégration intermodale des différents outils de mobilité en les regroupant autour de l'élément fort du système, à savoir le transport public et ses variantes.
C'est ainsi que dans les prochains mois, les TEC et la SRWT développeront progressivement des actions en faveur du vélo, notamment en collaborant avec les associations actives dans la promotion du vélo et avec les Maisons des cyclistes.
Enfin, le groupe TEC mettra également en place des synergies avec d'autres prestataires d'une mobilité alternative à la voiture individuelle. Parmi ces synergies, figurent les conventions de partenariats à conclure avec divers interlocuteurs privés (les taxis) ou publics dont les communes.
C'est dans ce cadre que la Région a dégagé un budget de près d'1,5 million d'euros pour permettre à la SRWT d'acquérir des nouveaux véhicules qui seront mis à disposition des communes qui souhaitent développer un service public de transport en commun de proximité au bénéfice de leur population. Un grand nombre de communes, à caractère rural pour la plupart, ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet.
