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La réduction de valeur actée par la Caisse d’investissement de Wallonie sur ses obligations d’État grecques

25 avril 2012│ Question écrite de M. PREVOT au Ministre MARCOURT

Monsieur le Ministre,
 
Le 2 mai prochain doit se tenir l’assemblée générale de la Caisse d’investissement de Wallonie (CIW). Selon le rapport de gestion 2011 (dont la presse s’est déjà fait l’écho), cette AG devra alors entre autres constater que la CIW doit acter une perte nette de près de 4,9 millions d’euros en 2011 (après une perte de 1,26 million d’euros en 2010).
 
D’après les informations reprises dans ce rapport de gestion 2011 (une source qui est donc on ne peut plus crédible et « de confiance » !), on sait déjà que cette perte nette est essentiellement due à une charge de 3,8 millions d’euros consécutive à une perte de valeur des obligations grecques détenues par la CIW. Fin 2009, la CIW avait en effet investi 76 millions des quelques 81 millions d’euros récoltés auprès des Wallons dans des emprunts émis par des pays de la zone euro –dont 5 millions d’euros dans des obligations grecques. Mais avec la crise, et dans le cadre des plans de soutien à ce pays, il a fallu procéder à des échanges de titres grecs. Au final, les obligations détenues par la CIW ont donc dû être ramenées à 23% de leur valeur initiale, soit 1,17 million d’euros.
 
Bien évidemment, je n’exige pas ici des responsables de la CIW qu’ils soient devins. Ils ne pouvaient donc pas spécialement prédire le déroulement de la crise grecque lorsqu’ils ont décidé d’investir ces moyens fin 2009. Malheureusement pour eux (et plus malheureusement encore pour la Grèce), tout cela ne s’est pas passé comme ils pouvaient l’espérer et des obligations d’État qui paraissaient auparavant comme des placements relativement « sûrs » sont devenus pour le moins problématiques et de plus en plus lourds à porter pour la Grèce.
 
Par contre, le 29 février dernier, lorsque vous m’avez répondu sur ce sujet dans le cadre d’une question d’actualité, il n’était alors plus nécessaire d’être devin ! La crise grecque et ses conséquences étaient bien connues. De même, les implications financières des plans de sauvetage de la Grèce pour les divers types de créanciers n’étaient plus non plus un mystère. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais souhaité vous interroger sur le risque d’une éventuelle réduction de valeur des obligations grecques de la CIW.
 
Et pourtant, ce 29 février, vous m’avez alors répondu qu’il n’y aurait aucune réduction de valeur à charge de la CIW concernant ces obligations grecques… Vous expliquiez même que la CIW était « comme un client final » et que « notre intermédiaire était la banque BNP Paribas Fortis ». Allant même jusqu’à dire –et je vous cite : « Il y aura, en tout cas, un conflit juridique si jamais BNP Paribas Fortis, qui est la banque concernée par l’abandon de créances, voulait reporter sur le client final l’impact de cet élément et donc, s’il le voulait, cela ferait plaisir à deux bureaux d'avocats »…
 
Force est de constater aujourd’hui que réduction de valeur il y a bel et bien eu ! Comment expliquez-vous cela ? Et surtout comment justifiez-vous la différence entre votre réponse à ma question d’actualité du 29 février et la réalité actée à peine un mois plus tard dans le rapport de gestion de la CIW ? Je ne sais si tout cela a pu « faire plaisir à deux bureaux d’avocats », mais si tel a été le cas, je crains que le plaisir ait été plus grand chez les avocats de BNP Paribas que chez ceux de la CIW qui a du acter cette perte de 3,8 millions d’euros…
 
Je vous remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour votre réponse et vos précisions.
 
 
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