La sécurité des jeunes cyclistes
6 novembre 2006 | Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre Michel DAERDEN
Monsieur le Ministre,
Divers études confirment que le taux d'accidents est plus élevé chez les jeunes cyclistes, âgés entre 14 et 18 ans.
Ces statistiques démontrent l'importance à accorder à ces jeunes cyclistes.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette vulnérabilité, on évoque fréquemment le non-respect ni connaissance du code de la route par ces jeunes.
Les campagnes de sensibilisation et de prévention semblent nécessaires afin de les conscientiser à la dangerosité de la route.
En Flandre, où l'utilisation de ce mode de transport est très répandue, une campagne de sensibilisation a été récemment lancée avec la complicité du cycliste Tom Boonen.
Outre une campagne d'affichage, les élèves de première année de l'enseignement secondaire vont bénéficier de catadioptres.
A côté d'actions de sensibilisation, d'éducation des jeunes à l'utilisation du vélo, le volet aménagement ne doit pas être négligé. Un aménagement réfléchi et sécurisé tient une place primordiale dans la promotion de ce mode de transport.
Or, en de trop nombreux endroits, cet aménagement fait encore défaut.
Deux outils me semblent négligés :
- Les pistes cyclables : celles-ci loin d'être généralisées, font, au contraire, encore trop largement défaut.
- le Ravel : ce réseau, combiné avec un aménagement sécurisé le long des écoles, n'est pas encore assez valorisé.
Pourtant, la sécurisation des trajets vers les écoles doit constituer une priorité or, à défaut de mise en œuvre de ces aménagements, peu de jeunes se risqueront à prendre leur vélo.
Je sais que vous êtes, Monsieur le Ministre, sensible à la sécurisation des différents usagers de la route.
Le vélo peut jouer un rôle important, notamment en améliorant la mobilité, en diminuant la pollution, en responsabilisant les jeunes.
Dès lors, Monsieur le Ministre, quelles mesures concrètes comptez-vous prendre, afin d'assurer un aménagement sécurisé sur le chemin de l'école ?
D'avance, je vous remercie de votre réponse
J'ai lancé au cours de la législature précédente un vaste plan de sécurisation des abords d'écoles en investissant dans des aménagements « en dur » :modification de revêtements, plateaux, barrières, trottoirs, signalisation spécifiques, ?
A ce jour, 95 établissements ont déjà fait l'objet de ce type d'aménagements. Le programme se poursuit et chaque année de nombreuses écoles sont aménagées.
Ces aménagements sont conçus en partenariat avec les autorités locales qui sollicitent souvent l'avis des chefs d'établissements. Un bon aménagement ne peut être conçu qu'en interrogeant les utilisateurs finaux de celui-ci. Ainsi, si une demande relative à l'aménagement d'un tronçon de piste cyclable aux abords immédiats de l'établissement scolaire est formulée, elle peut immédiatement être intégrée au niveau de la conception de l'aménagement.
A ma connaissance, de telles demandes de pistes cyclables ont rarement été formulées à ce jour.
Une des raisons vient peut-être du manque de pratique au quotidien du vélo dans de nombreuses parties de notre Région ainsi que du manque d'itinéraires continus pour desservir les écoles à partir des qurtiers avoisinants.
Je peux enfin signaler à l'honorable Membre que l » Ravel urbain » ou « Ravel utilitaire » que j'ai déployé depuis quelques années peut, en partie, répondre à cet objectif d'itinéraire sécurisé dédié aux circulations douces.
En effet, à côté du Ravel classique qui a une vocation touristique et de loisir, il est apparu intéressant de prévoir, au coeur des villes, des infrastructures sécurisées dédicacées aux circulations lentes. Ainsi, le Ravel se mue en réseau utilitaire permettant de rejoindre les centres urbains, les commerces, lieux de services et, par là même, les établissements scolaires. Des tronçons de ce type ont d'ores et déjà été réalisés à Liège, Namur et Charleroi.
Que l'honorable Membre soit certain que je reste attentif à la concrétisation de ces demandes lorsqu'elles sont formulées par les acteurs de terrain.
Divers études confirment que le taux d'accidents est plus élevé chez les jeunes cyclistes, âgés entre 14 et 18 ans.
Ces statistiques démontrent l'importance à accorder à ces jeunes cyclistes.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette vulnérabilité, on évoque fréquemment le non-respect ni connaissance du code de la route par ces jeunes.
Les campagnes de sensibilisation et de prévention semblent nécessaires afin de les conscientiser à la dangerosité de la route.
En Flandre, où l'utilisation de ce mode de transport est très répandue, une campagne de sensibilisation a été récemment lancée avec la complicité du cycliste Tom Boonen.
Outre une campagne d'affichage, les élèves de première année de l'enseignement secondaire vont bénéficier de catadioptres.
A côté d'actions de sensibilisation, d'éducation des jeunes à l'utilisation du vélo, le volet aménagement ne doit pas être négligé. Un aménagement réfléchi et sécurisé tient une place primordiale dans la promotion de ce mode de transport.
Or, en de trop nombreux endroits, cet aménagement fait encore défaut.
Deux outils me semblent négligés :
- Les pistes cyclables : celles-ci loin d'être généralisées, font, au contraire, encore trop largement défaut.
- le Ravel : ce réseau, combiné avec un aménagement sécurisé le long des écoles, n'est pas encore assez valorisé.
Pourtant, la sécurisation des trajets vers les écoles doit constituer une priorité or, à défaut de mise en œuvre de ces aménagements, peu de jeunes se risqueront à prendre leur vélo.
Je sais que vous êtes, Monsieur le Ministre, sensible à la sécurisation des différents usagers de la route.
Le vélo peut jouer un rôle important, notamment en améliorant la mobilité, en diminuant la pollution, en responsabilisant les jeunes.
Dès lors, Monsieur le Ministre, quelles mesures concrètes comptez-vous prendre, afin d'assurer un aménagement sécurisé sur le chemin de l'école ?
D'avance, je vous remercie de votre réponse
Réponse
M. le Ministre Michel Daerden
Je remercie l'honorable Membre pour sa question qui touche les usagers dits « faibles » dans des endroits où ils sont souvent les plus vulnérables, c'est-à-dire les abords des écoles.J'ai lancé au cours de la législature précédente un vaste plan de sécurisation des abords d'écoles en investissant dans des aménagements « en dur » :modification de revêtements, plateaux, barrières, trottoirs, signalisation spécifiques, ?
A ce jour, 95 établissements ont déjà fait l'objet de ce type d'aménagements. Le programme se poursuit et chaque année de nombreuses écoles sont aménagées.
Ces aménagements sont conçus en partenariat avec les autorités locales qui sollicitent souvent l'avis des chefs d'établissements. Un bon aménagement ne peut être conçu qu'en interrogeant les utilisateurs finaux de celui-ci. Ainsi, si une demande relative à l'aménagement d'un tronçon de piste cyclable aux abords immédiats de l'établissement scolaire est formulée, elle peut immédiatement être intégrée au niveau de la conception de l'aménagement.
A ma connaissance, de telles demandes de pistes cyclables ont rarement été formulées à ce jour.
Une des raisons vient peut-être du manque de pratique au quotidien du vélo dans de nombreuses parties de notre Région ainsi que du manque d'itinéraires continus pour desservir les écoles à partir des qurtiers avoisinants.
Je peux enfin signaler à l'honorable Membre que l » Ravel urbain » ou « Ravel utilitaire » que j'ai déployé depuis quelques années peut, en partie, répondre à cet objectif d'itinéraire sécurisé dédié aux circulations douces.
En effet, à côté du Ravel classique qui a une vocation touristique et de loisir, il est apparu intéressant de prévoir, au coeur des villes, des infrastructures sécurisées dédicacées aux circulations lentes. Ainsi, le Ravel se mue en réseau utilitaire permettant de rejoindre les centres urbains, les commerces, lieux de services et, par là même, les établissements scolaires. Des tronçons de ce type ont d'ores et déjà été réalisés à Liège, Namur et Charleroi.
Que l'honorable Membre soit certain que je reste attentif à la concrétisation de ces demandes lorsqu'elles sont formulées par les acteurs de terrain.
