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La semaine du bio, perspectives d'évolution en Wallonie

22 juin 2010 | Question écrite de Mlle Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN. Réponse disponible

Voici peu, c'était pour la sixième année consécutive la semaine bio, organisée à Bruxelles et en Wallonie par Bioforum. Dans ce cadre, de nombreuses activités sont organisées afin de sensibiliser la population aux différents secteurs concernés par le bio, de l'agriculteur au consommateur.

Cela nous conduit aussi à poser une série de constats par rapport à nos potentialités en sachant que la demande des consommateurs est loin d'être satisfaite par des produits uniquement wallons même si des progrès sont enregistrés en la matière.

Ainsi, la superficie agricole biologique wallonne sous contrôle est passée de 20.345 ha en 2004 à 32.330 ha en 2008, soit une augmentation de 59%. La surface agricole bio représentait donc, en 2008, 4,3% de la surface agricole utile wallonne.

Depuis 2004, le nombre d'agriculteurs pratiquant le bio en Wallonie a augmenté de près de 60% (de 481 en 2004 à 759 en 2009). Ce qui est une augmentation spectaculaire qui mérite d'être soulignée.

Pour faciliter le passage du mode de production traditionnel au mode biologique, Monsieur le Ministre accorde des surprimes de reconversion de 50 à 150 euros par hectare durant les deux premières années de transition. À ces primes s'ajoutent des aides directes récurrentes de 75 à 750 euros par hectare.

Les subventions accordées aux producteurs bio et aux agriculteurs en transition ont augmenté de 64% depuis 2004. Le cabinet de Monsieur le Ministre indiquait que « Le montant total des aides était de 85 millions d'euros en 2009, alors qu'il se chiffrait à 4,78 millions d'euros en 2004. »

A titre de comparaison, en Flandre, le nombre d'hectares de culture bio, qui avait diminué entre 2002 et 2005, est reparti à la hausse, avec une augmentation de 5% entre 2008 et 2009 et de 17% entre 2005 et 2009, selon les chiffres du SPF Économie. Cependant, les 3.700 ha de culture bio recensés en Flandre en 2009 ne représentent que 1% de la surface agricole totale au nord du pays.

Tous ces chiffres sont encourageants pour la Wallonie. Au-delà des mesures déjà développées, Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer si des mesures sont envisagées en ce qui concerne l'agriculture bio et
a) la formation des agriculteurs,
b) les modalités et les techniques de vente,
c) la transformation des produits qui peut donner lieu à des plus-values plus importantes.

Réponse du 08/09/2010


Le secteur « bio » dispose d'opportunités de croissance importantes en Région wallonne. Le nombre de consommateurs demandeurs de ce type de produits est en augmentation constante. Enfin, il s'agit d'un mode de production qui représente une réelle possibilité de diversification pour notre agriculture.

Dès mon entrée en fonction, j'ai voulu développer ce secteur à haute valeur ajoutée au travers des diverses mesures concrètes que l'honorable Membre cite.

En ce qui concerne la formation agricole, ce sont près de 130.000 euros qui ont été affectés spécifiquement aux formations en agriculture biologique organisées par les centres de formation concernés pour l'année scolaire 2009-2010.

De plus, lors de sa séance du 22 juillet dernier, le Gouvernement wallon a nommé la Commission Formation agricole qui exerce un rôle consultatif sur la formation agricole. A ma demande, le Premier Vice-président de cette Commission est Philippe LOECKX, président de l'UNAB, Union Nationale des Agrobiologistes Belges. Je compte sur sa participation active au sein de cette Commission pour permettre au secteur de la formation biologique de se développer.

En ce qui concerne les modalités et les techniques de vente en agriculture biologique, c'est un sujet effectivement essentiel car il n'est pas tout de savoir produire! Cette thématique peut être abordée soit dans le cadre des « cours B » qui sont les cours théoriques obligatoires en cas de demande d'aide aux investissements ou dans le cadre des cours de spécialisation, appelés « cours C », sur proposition des centres de formation.

Enfin, la Déclaration de Politique régionale prévoit «de renforcer les organisations de producteurs en matière économique et commerciale, et encourager les structures coopératives afin de diminuer les coûts de production et de mieux valoriser les produits ». La mesure Hall-relais agricole a été conçue afin d'atteindre cet objectif. Dans le cadre du Plan Marshal 2.vert, elle vise à compléter la mesure hall-relais par un financement visant spécifiquement l'activité agricole de transformation, stockage et commercialisation des produits agricoles.

Le Hall relais agricole est défini comme étant un immeuble destiné à accueillir des activités de transformation ou de commercialisation de produits agricoles, y compris les opérations de stockage par des agriculteurs ou par des sociétés coopératives de transformation et de commercialisation, ainsi que l'équipement mobilier ou technique de ces immeubles destinés à développer des circuits courts de valorisation des produits agricoles. Le secteur de l'agriculture biologique est déjà extrêmement intéressé par cette mesure et j'espère que nos partenaires introduiront des projets de qualité. L'appel à projet a été lancé le 23 août dernier conjointement par mon Collègue le Ministre MARCOURT et moi-même.
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