Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions écrites La situation du groupe Duferco

La situation du groupe Duferco

25 octobre 2010 | Question écrite de M. Benoît LANGENDRIES à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT. Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Comme vous le savez, les travailleurs du groupe sidérurgique Duferco sont inquiets quant à leur avenir. Ceux-ci se retournent donc vers la Région afin de savoir ce qu’il en sera. Vous dites bien entendu vouloir tout mettre en œuvre pour aider ces travailleurs et surtout pour éclaircir la situation. Vous voulez aussi des garanties quant à la volonté du groupe de poursuivre ses activités dans le respect des règles européennes mais aussi par rapport aux engagements pris en 2006.
Monsieur le Ministre, pouvez-vous me dire si une rencontre avec le patronnat du groupe est prévue ? Quand celle-ci aura lieu ? Et comment la Région compte-t-elle intervenir ?

Je vous remercie pour vos réponses.


Réponse du 14/12/2010

de MARCOURT Jean-Claude


Le dénouement de l'opération de reprise, par le Groupe russe NLMK, des activités sidérurgiques du Groupe DUFERCO logées dans le holding SIF, et dont les actions étaient jusqu'à présent détenues pour moitié par les russes et pour moitié par la famille DUFERCO, va devoir se réaliser sous fond de crise économique, particulièrement sensible en Europe.

Le Gouvernement wallon avait d'ailleurs souhaité le report de la sortie de la famille DUFERCO du Groupe jusqu'en 2012, ce sur quoi semble-t-iI, un accord n'a pu être trouvé entre DUFERCO et NLMK.

La situation économique, marquée, dans le secteur sidérurgique, par une réduction significative de la demande européenne, ainsi qu'au niveau mondial, par de fortes fluctuations des prix des matières premières ainsi que des prix de vente, a eu un impact négatif sur l'activité de Carsid qui reste toujours à l'arrêt depuis maintenant deux ans.

Le 30 septembre, les travailleurs du Groupe DUFERCO sont venus exprimer au Gouvernement leur inquiétude quant à la pérennité des sites du Groupe DUFERCO implantés en Wallonie, et plus globalement, au maintien d'une sidérurgie intégrée au sein de la Joint Venture constituée fin 2006 entre le holding Duferco et NLMK.

Le manque d'information et la situation d'attente dans laquelle se trouvent les travailleurs renforcent leur inquiétude et justifient leur demande visant à ce qu'une position claire soit prise vis-à-vis de cet outil de production.

Lors de la rencontre avec les travailleurs, le Gouvernement leur a indiqué qu'une rencontre allait être programmée avec le patron de NLMK, Mr Lisin, afin d'attirer son attention sur le caractère structurant du secteur sidérurgique sur l'activité économique en Wallonie, de l'interroger sur ses intentions quant au développement de l'activité des sites wallons, et d'exprimer la volonté de la Région wallonne de voir maintenue une sidérurgie intégrée dans le Groupe.

Celle-cl a pu être organisée à la ml-novembre à Bruxelles.

Lors de son entretien, Monsieur Lisin a mis en évidence l'intérêt tout particulier du Groupe NLMK pour les sites de Clabecq, où l'investissement de Quenshen tempering est en cours de finalisation, et pour le site de La Louvière, en ce qui concerne les produits plats; a contrario, il a émis des réserves quant au potentiel de rentabilité de Carsid, qu'iI compare au prix de revient de la brame qui sort des hauts-fourneaux de Lipetsk, et a confirmé sa non expertise dans les produits longs, ce qui explique que le groupe russe n'est pas fortement attiré par cette activité qui sort quelque peu de l'activité sidérurgique de base.

Raison pour laquelle des discussions seraient en cours entre actionnaires afin d'examiner l'opportunité de procéder à une scission de certaines entités du groupe dans le cadre de la cession des titres détenus dans SIF par DUFERCO.

Lors de cette rencontre, nous avons demandé aux actionnaires de ne pas précipiter les décisions en ce qui concerne le périmètre de cession des actions et des actifs du Groupe DUFERCO, avant l'organisation d'un échange entre experts de NLMK et experts de la Région wallonne, afin de confronter leurs estimations respectives sur le prix de revient de Carsid.

C'est là que nous en sommes actuellement arrivés. Une réunion entre experts va être prochainement organisée sur ce point avant qu'une nouvelle rencontre soit programmée entre le gouvernement et les travailleurs.
Actions sur le document