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La situation financière des TEC

17 mai 2010 | Question écrite de M. André BOUCHAT à M. le Ministre Philippe HENRY. Réponse disponible

M. le Ministre,

De par le fait que le montant de la subvention régionale à la SRWT et au groupe TEC ne sera pas revu à la hausse comme le prévoyaient les différents contrats de gestion, la situation financière des TEC, et, en particulier, du TEC Namur - Luxembourg, s'avère difficile pour les années futures. Des économies doivent être envisagées au plus vite pour assurer l'équilibre financier de l'institution. 2,5 millions d'euros doivent être trouvés dont un million rien que pour la partie « Luxembourg » !

La Province de Luxembourg et les zones rurales, en particulier, vont une nouvelle fois subir de plein fouet cette restructuration qui laissera de nombreux clients au bord de la route. Les solutions envisagées: suppression de nombreux parcours certes peu utilisés et diminution des parcours en heures creuses (tôt et tard en semaine) ainsi que le week-end, me laissent dubitatif si des formules de remplacement ne sont pas envisagées pour remplir les missions de service public auxquelles nous nous sommes engagés dans le cadre de la déclaration de politique régionale.

Il me revient que sur les 10 millions de kilomètres de lignes qui sillonnent le Luxembourg, 600.000 kilomètres seraient supprimés! C'est beaucoup et, une fois de plus, ce sont les régions rurales qui sont pénalisées dans un unique objectif de rentabilité.

Monsieur le Ministre a-t-il examiné différentes formules qui permettraient peut-être de diminuer les coûts de fonctionnement tout en maintenant, voire en augmentant, l'offre publique du TEC Namur-Luxembourg ? Je songe à l'emploi de plus petits véhicules qui remplaceraient avantageusement ces grands bus désertés par la clientèle: la différence de coût est minime, le stock des pièces de rechange sera coûteux mais la différence des prix à l'achat est significative. Il y a là une piste d'économie.

Le Telbus est hors prix, même si l'idée de M. Daras était généreuse, elle s'avère, à l'usage, ruineuse. De même, il ne faudrait pas que cet outil complémentaire à l'offre de base devienne un produit de substitution.

Combien coûte ce Telbus? Combien pourrait-on récupérer et la somme ainsi économisée ? Pourrait-elle permettre de maintenir l'offre de mobilité?

Le Taxi-Tec namurois, en heure de nuit où le client utilise le taxi au même prix que le bus en dehors des heures normales de bus, peut-il être une solution de remplacement?

Plus schématiquement, comment Monsieur le Ministre voit-il l'avenir financier des Sociétés de transports suite à la décision gouvernementale de non indexation des subventions alors que le contrat de gestion le prévoit et oblige à maintenir l'offre, voire à l'augmenter?

Comment Monsieur le Ministre va-t-il compenser cette rupture unilatérale qui frappe plus encore les provinces de Namur et de Luxembourg?

Je suis convaincu qu'il faut innover en la matière et que des formules plus souples et mieux adaptées à la zone rurale sont à développer pour assurer une mobilité durable en recréant des circuits de solidarité entre citoyens.

Réponse de M. le Ministre Henry


Le ciblage et la suppression éventuelle de certains parcours pas ou très peu fréquentés ne sont pas nécessairement des opérations totalement néfastes si celles-ci permettent à plus long terme de réorienter l'offre du réseau rural et de servir mieux la collectivité à des moments et à des endroits plus opportuns.

Il faut savoir que l'usage de véhicules de plus petit gabarit en heures creuses ne permet pas une économie en matériel dans la mesure où la toute grande majorité des dessertes d'heures de pointe nécessite des bus standards; on s'oriente d'ailleurs davantage, même en région rurale, vers des autobus articulés pour faire face à l'afflux d'usagers de type scolaire.

Le coût d'un Telbus se monte approximativement à 105.000 euros/an. C'est un service coûteux, mais à grande valeur sociale, qui, dans certains cas, s'est d'ailleurs substitué à des parcours peu fréquentés, assurés par des bus standards. On s'oriente davantage à l'heure actuelle vers des Telbus à ligne virtuelle de façon à regrouper un plus grand nombre d'usagers car la desserte de hameau à hameau est plutôt une desserte individuelle de type taxi et relève moins du transport en commun. Par ailleurs, la fréquentation des Telbus peut varier presque du simple au double selon la région, d'où l'éventualité d'une suppression, là où la formule ne rencontre que peu de succès.

Le recours à des formules alternatives doit bien sûr être encouragé là où la desserte en bus standards ne concerne plus qu'un nombre très limité d'usagers existants et potentiels : covoiturage, vélo, taxis sociaux, proxibus, .... En tant que « Manager de la Mobilité », le TEC peut y envisager des partenariats.

Quant au TaxiTEC namurois, il a son utilité pour la clientèle urbaine en fin de soirée mais il ne peut être imaginé, en période de crise, de développer de nouveaux services basés sur l'utilisation de taxis.

Il faut être conscient que, par définition, les sociétés de taxis ne sont présentes que là où un marché suffisant existe.

Comme déjà évoqué à plusieurs reprises, c'est à l'occasion de la discussion du contrat de gestion à l'automne que l'ensemble de la discussion budgétaire aura lieu.
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