L'accessibilité des personnes à mobilité réduite dans les complexes cinématographiques
31 mai 2007 | Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre André ANTOINE
Le 14 mai dernier, la Commission de l'Aménagement du Territoire, des Transports, de l'Energie et du Logement, a entendu l'exposé du Médiateur de la Région wallonne pour ce qui concerne l'exercice 2005-2006.
Dans son rapport, le Médiateur évoque les articles 414 à 415/16 du CWATUP consacrés à l'accessibilité et à l'usage des espaces et bâtiments ouverts au public par les personnes à mobilité réduite.
Ces articles n'assurent pas, aux personnes à mobilité réduite, une accessibilité pleine et entière aux complexes cinématographiques. La réglementation en vigueur n'offre aux personnes à mobilité réduite qu'un accès aux premières places
Le Médiateur recommande au Gouvernement d'entamer un réexamen de ces dispositions, qui prendrait en compte cet accès imparfait aux salles de cinéma. Il recommande d'inclure cette préoccupation dès la première phase de la conceptualisation des projets.
Monsieur le Ministre envisage-t-il une mise en oeuvre de ces recommandations ?
Ne conviendrait-il pas de permettre aux personnes à mobilité réduite d'accéder aussi aux derniers rangs des complexes cinématographiques via la cabine de projection ?
Si la réglementation en vigueur oblige l'accès et la mise à disposition d'emplacement(s) pour accueillir des personnes à mobilité réduite, il est toutefois vrai qu'elle n'oblige pas nécessairement l'accès aux derniers rangs.
Il me paraît également judicieux que les concepteurs de projets de complexes cinématographiques intègrent au mieux et le plus en amont possible l'accessibilité des salles.
Quant aux recommandations du médiateur, il me paraît important avant toute décision y relative, d'analyser leur faisabilité et d'interroger à ce sujet via mon administration les acteurs concernés.
Dans son rapport, le Médiateur évoque les articles 414 à 415/16 du CWATUP consacrés à l'accessibilité et à l'usage des espaces et bâtiments ouverts au public par les personnes à mobilité réduite.
Ces articles n'assurent pas, aux personnes à mobilité réduite, une accessibilité pleine et entière aux complexes cinématographiques. La réglementation en vigueur n'offre aux personnes à mobilité réduite qu'un accès aux premières places
Le Médiateur recommande au Gouvernement d'entamer un réexamen de ces dispositions, qui prendrait en compte cet accès imparfait aux salles de cinéma. Il recommande d'inclure cette préoccupation dès la première phase de la conceptualisation des projets.
Monsieur le Ministre envisage-t-il une mise en oeuvre de ces recommandations ?
Ne conviendrait-il pas de permettre aux personnes à mobilité réduite d'accéder aussi aux derniers rangs des complexes cinématographiques via la cabine de projection ?
Réponse
M. le Ministre André Antoine
Je répondrai d'abord à l'honorable Membre qu'il me paraît essentiel que les personnes à mobilité réduite puissent avoir accès notamment aux complexes cinématographiques.Si la réglementation en vigueur oblige l'accès et la mise à disposition d'emplacement(s) pour accueillir des personnes à mobilité réduite, il est toutefois vrai qu'elle n'oblige pas nécessairement l'accès aux derniers rangs.
Il me paraît également judicieux que les concepteurs de projets de complexes cinématographiques intègrent au mieux et le plus en amont possible l'accessibilité des salles.
Quant aux recommandations du médiateur, il me paraît important avant toute décision y relative, d'analyser leur faisabilité et d'interroger à ce sujet via mon administration les acteurs concernés.