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L'ajout de copeaux de bois dans le vin wallon

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25 juillet 2006 | Question écrite de M. Christian BROTCORNE à M. le Ministre Benoît LUTGEN

Depuis quelques années la Belgique possède ses propres appellations contrôlées.

Les appellations flamandes sont les plus anciennes et au nombre de trois : Hageland en 1997, Haspengauw en 2000 et Heuvelland. Les autres vins de qualité produits en Flandre pourront désormais porter la dénomination "Vlaamse landwijn".

Le vin wallon a également obtenu sa première Appellation d'origine contrôlée (AOC) Vin de qualité produit dans une région déterminée (VQPRD) « Cotes de Sambre et Meuse » en 2004.

Cette nouvelle AOC est basée sur une série de critères (ou cahier des charges) tels que le choix du pied, le choix de la variété du raisin qui est d'une variété allemande, ou encore les conditions de plantation, les conditions d'entretien de la vigne au point de vue engrais.

Pour voir attribuer cette AOC à son vin, le producteur doit présenter des échantillons à une commission qui décide de la qualité de ceux-ci pour accorder ou non l'appellation au produit.

Récemment, le Ministre de l'Agriculture français annonçait que les viticulteurs français pourront désormais ajouter des copeaux de bois dans leurs cuves en inox pour donner à leur vin un parfum rappelant celui du vin vieilli en fût de chêne. Par ailleurs, chez nos voisins, un budget de 12 millions d'euros est consacré au développement des ventes de vin français à l'étranger.

Monsieur le Ministre pourrait-il me dire si l'ajout ou non de copeaux de bois est spécifié dans les critères relatifs aux différents AOC ? Pourquoi ? Le Ministre compte-t-il prendre des mesures à ce sujet ?

Réponse

M. le Ministre Benoît Lutgen

Venant des pays anglo-saxons et plus particulièrement des Etats-Unis et d'Australie, la mode de consommer des vins « boisés » s'est largement répandue en Europe.

L'utilisation de copeaux de bois lors de la vinification n'est pas récente. Cette pratique est exercée soit pour créer un vin d'imitation (fraude sur les appellations), soit pour donner un caractère typé au vin produit.

Les méthodes modernes de vinification en cuves inoxydables ont réduit l'influence des tanins

relâchés lentement lors de la maturation des vins par les bois plus ou moins jeunes des fûts en chêne généralement utilisés lors de la vinification des grands vins.

Les vinificateurs américains y ont remédié en pratiquant l'adjonction de copeaux de chêne dans les cuves de vinification.

Face au succès de ces vins, l'Office International du Vin (OIV) a accepté cette pratique et la Commission européenne vient de proposer d'en admettre l'usage.

En France même, commentant le rapport remis ce 23 mars 2006 par le Député français Bernard POMEL, le Ministre de l'Agriculture, Monsieur Dominique Bussereau, a admis que les pratiques ?nologiques devaient être adaptées pour mieux répondre à la demande du consommateur.

Répondant au goût de nombreux consommateurs qui achètent ce type de vin, je ne vois pas d'inconvénient à l'usage de cette pratique qui ne nuit pas à la qualité du vin pour autant qu'elle soit clairement annoncée au consommateur.
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