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Le cri d'alarme des aides familiale

9 juin 2008 | Question écrite de M. Jean-Paul PROCUREUR à M. le Ministre Didier DONFUT, Ministre de la Santé et de l'Action sociale

M. Jean-Paul Procureur (cdH)



Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

Fin mai, la FESAD, Fédération d'Employeurs de Services d'Aide à Domicile, qui je le rappelle fédère plus de la moitié de l'aide familiale au sein de notre Région, lançait un cri d'alarme aux autorités wallonnes.

Le vieillissement de la population est une réalité qu'il convient maintenant de pouvoir gérer dans les meilleures conditions possibles.

Or, le directeur du Service provincial d'aide familial (SPAF) du Namurois dresse le constat d'un taux d'absentéisme élevé chez ses aides familiales, et il l'explique notamment par la charge de travail trop élevée qu'on leur demande d'effectuer.

La FESAD se compose de seize services privés et de 3.800 travailleurs qui aident 18.000 bénéficiaires. Elle souhaite dénoncer le fait qu'il n'y a pas de programmation générale sur la prise en charge des personnes âgées, handicapées ou précarisées en Région wallonne.

En effet, les 5,5 millions d'heures d'aide familiale subsidiées par la Région wallonne sont réparties par contingents entre les quatre Fédérations, et elles varient « selon les possibilités budgétaires », mais non selon les besoins de la population actuelle.

Les services n'ont ainsi d'autre choix que de devoir refuser les demandes excédentaires ! Ils ne peuvent qu'attendre qu'un de leur bénéficiaire décède pour affecter ces heures à un nouveau demandeur !

Dans ce cas, les assistantes sociales craquer parce qu'elles " doivent refuser parfois jusqu'à 14 demandes d'aides d'affilée ».

La population âgée allant en augmentant, ce sont les gens de plus de 80 ans qui demandent le plus ce type d'aide, laquelle ne va par conséquent pas diminuer dans le futur …

Le secteur se plaint également de la concurrence des titres-services. Faute d'aide familiale, des demandeurs s'orienteraient vers l'aide ménagère via les titres-services.

Certaines personnes feraient également ce choix par souci d'économies financières : une heure d'aide familiale peut coûter jusqu'à 7,8 € pour l'usager, alors qu'un titre-service ne coûte qu'environ 5 €, quand on a déduit l'avantage fiscal.

À partir de 1018 € de revenus par mois, recourir au titre-service serait ainsi meilleur marché que de demander une aide familiale...

Mais il convient de préciser que le service n'est évidemment pas le même. L'aide familiale a bien sûr des qualifications que n'a pas le personnel titres-services. Elle est un avant tout un agent de prévention ! Ce qui est très précieux pour les personnes âgées.

Seconde élément de mécontentement : la répartition des contingents. La FESAD, qui représente environ 2,5 millions d'heures, se sentirait apparemment « écartée du débat qui a lieu actuellement ».

Il y a 4 critères de répartition, et notamment l'âge et la densité de population. Ceux-ci ne posent pas de problème. Il y en a en revanche un pour le deuxième critère, lequel avantagerait les services ayant dépassé leurs contingents précédents. La FESAD proteste car, selon elle, « ce qui empêche les services de dépasser leurs contingents, c'est le manque d'aides familiales sur le marché du travail, ou le manque de liquidités pour financer ces heures hors subsides ».

Quant au troisième critère relatif au nombre de bénéficiaires ayant le statut Omnio ou ayant l'intervention majorée, il serait « inadéquat ». Pour la FESAD, « ce critère fait glisser l'aide à domicile de l'aide sociale vers les soins de santé ». Sur ce terrain, d'autres fédérations seraient avantagées.

La FESAD propose plutôt d'indexer chaque année les contingents de 2 à 5 %, pour stabiliser le secteur.

Monsieur le Ministre peut-il réagir par rapport à ces critiques formulées par la FESAD ? Quelles réponses pouvez-vous leur apporter ?

A la suite de cette sortie de presse, avez-vous reçu la FESAD, voire les autres Fédérations, pour un échange d'idées ?

Quelle est votre position par rapport à la proposition de cette Fédération d'indexer annuellement les contingents ?

Où en est aujourd'hui la réflexion à propos d'un nouveau décret régissant le mode de fonctionnement de ce secteur ?

Je vous remercie.
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