Le développement des « Point-vélo » en Région wallonne
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- Aménagement du territoire, Transports, Mobilité, Energie, Logement,
2010,
question écrite,
Christine Servaes
06 octobre 2010 | Question écrite de Mme Christine SERVAES à M. le Ministre Philippe HENRY. Réponse disponible
Comme chacun sait, la mobilité constitue un enjeu majeur de notre société, d'autant plus pour les nombreux navetteurs qui passent des heures dans les transports.
A l'heure actuelle, la route reste le mode de transport dominant que ce soit pour le trafic de passagers ou pour le fret.
Le Gouvernement s'est engagé, via la DPR, à « prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser, pour les personnes, un transfert modal des véhicules motorisés vers les transports en commun et les modes doux, en garantissant à chaque citoyen une réelle liberté de mouvement, souple, adaptée et en toute sécurité. »
Le vélo constitue un mode de transport simple et peu coûteux, non polluant et bénéfique pour la santé. Son usage est particulièrement intéressant pour les petits parcours et en milieu urbain.
L'usage du vélo et l'intermodalité avec les transports en commun permettent d'envisager la mobilité différemment.
Bien entendu, cela suppose une offre de transport en commun adéquate et adaptée avec l'usage du vélo, des infrastructures prenant en compte les cyclistes et sécurisées, ce qui est loin d'être acquis.
Le lancement de l'action « Point vélo » en avril dernier participe à cette promotion du vélo en accueillant les cyclistes en gare, en leur proposant des parkings sous surveillance, ainsi que d'autres services.
- Après quelques mois d'activité, celui-ci connaît-il un succès auprès des navetteurs ? Quelle est la fréquence d'utilisation ?
- Si le succès de cette action est démontré, d'autres points vélos vont-ils bientôt voir le jour ?
- Si non, quelles en sont les raisons ? L'offre de service est-elle inadaptée aux besoins des navetteurs ?
Les points vélos sont des lieux d'accueil et d'information offrant des services aux cyclistes et à ceux qui souhaiteraient le devenir. Ils sont implantés à proximité d'un n?ud de mobilité important (souvent une gare ferroviaire) où l'inter-modalité vélo et transports en commun est possible. Ils sont gérés par une organisation d'économie sociale. Les emplois créés (programmes de premier emploi ou de transition professionnelle) sont accompagnés d'une formation pédagogique.
Propriétaire de la marque et du logo « Point Vélo/Fietspunt », l'association « Fietsenwerk» fédère les points vélos en Belgique. Il s'assure ainsi de la qualité des services proposés et de la mise en réseau des différents partenaires. La gestion des points vélos est cependant confiée à des organismes indépendants : CyCLO à Bruxelles et Pro Velo en Wallonie via ses Maisons des Cyclistes.
C'est le 1er avril 2010 que le premier point vélo de Wallonie a vu le jour à Namur. Il propose des services de location de vélos, de surveillance et d'entretien de parking vélo, de petite réparation, d'information et de conseil, de formations, de vélo-tours guidés, de gravure, etc.
L'ouverture du point vélo en gare de Namur, est un succès. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Pour 2010 (jusqu'au 30 septembre 2010), on a compté 2.721 visites, contre 791 l'année 2009 pour le pavillon vélo situé place de la Station.
Les locations de vélo, pour l'année 2010 (jusqu'au 30 septembre 2010) ont été au nombre de 736, contre 296 pour toute l'année 2009.
Des nouveaux services « réparations » et « utilisation de l'atelier en self-service » ont été proposés depuis l'ouverture du point vélo. On compte, respectivement pour ceux-ci 297 réparations et entretiens de vélo et 95 utilisations de l'atelier self-service.
B-Holding travaille à la création d'autres points vélo en Wallonie. Selon les informations dont je dispose, le calendrier d'ouverture serait le suivant:
* Liège - Guillemins: janvier 2011;
* Ottignies: mai 2011;
* Mons: juillet 2011.
Il est toutefois à noter que l'inter-modalité vélo - transport en commun est également possible grâce à des dispositifs plus simples que les points vélo. Des mesures telles que l'installation de parkings vélos sécurisés aux abords des gares et des arrêts de bus encouragent les navetteurs à la pratique de l'inter-modalité. C'est dans cet esprit que je souhaite renforcer les collaborations avec la SNCB et que le cadre du futur contrat de service public du groupe TEC va être établi.
A l'heure actuelle, la route reste le mode de transport dominant que ce soit pour le trafic de passagers ou pour le fret.
Le Gouvernement s'est engagé, via la DPR, à « prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser, pour les personnes, un transfert modal des véhicules motorisés vers les transports en commun et les modes doux, en garantissant à chaque citoyen une réelle liberté de mouvement, souple, adaptée et en toute sécurité. »
Le vélo constitue un mode de transport simple et peu coûteux, non polluant et bénéfique pour la santé. Son usage est particulièrement intéressant pour les petits parcours et en milieu urbain.
L'usage du vélo et l'intermodalité avec les transports en commun permettent d'envisager la mobilité différemment.
Bien entendu, cela suppose une offre de transport en commun adéquate et adaptée avec l'usage du vélo, des infrastructures prenant en compte les cyclistes et sécurisées, ce qui est loin d'être acquis.
Le lancement de l'action « Point vélo » en avril dernier participe à cette promotion du vélo en accueillant les cyclistes en gare, en leur proposant des parkings sous surveillance, ainsi que d'autres services.
- Après quelques mois d'activité, celui-ci connaît-il un succès auprès des navetteurs ? Quelle est la fréquence d'utilisation ?
- Si le succès de cette action est démontré, d'autres points vélos vont-ils bientôt voir le jour ?
- Si non, quelles en sont les raisons ? L'offre de service est-elle inadaptée aux besoins des navetteurs ?
Réponse du 28/10/2010
de HENRY Philippe
Les points vélos sont des lieux d'accueil et d'information offrant des services aux cyclistes et à ceux qui souhaiteraient le devenir. Ils sont implantés à proximité d'un n?ud de mobilité important (souvent une gare ferroviaire) où l'inter-modalité vélo et transports en commun est possible. Ils sont gérés par une organisation d'économie sociale. Les emplois créés (programmes de premier emploi ou de transition professionnelle) sont accompagnés d'une formation pédagogique.
Propriétaire de la marque et du logo « Point Vélo/Fietspunt », l'association « Fietsenwerk» fédère les points vélos en Belgique. Il s'assure ainsi de la qualité des services proposés et de la mise en réseau des différents partenaires. La gestion des points vélos est cependant confiée à des organismes indépendants : CyCLO à Bruxelles et Pro Velo en Wallonie via ses Maisons des Cyclistes.
C'est le 1er avril 2010 que le premier point vélo de Wallonie a vu le jour à Namur. Il propose des services de location de vélos, de surveillance et d'entretien de parking vélo, de petite réparation, d'information et de conseil, de formations, de vélo-tours guidés, de gravure, etc.
L'ouverture du point vélo en gare de Namur, est un succès. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Pour 2010 (jusqu'au 30 septembre 2010), on a compté 2.721 visites, contre 791 l'année 2009 pour le pavillon vélo situé place de la Station.
Les locations de vélo, pour l'année 2010 (jusqu'au 30 septembre 2010) ont été au nombre de 736, contre 296 pour toute l'année 2009.
Des nouveaux services « réparations » et « utilisation de l'atelier en self-service » ont été proposés depuis l'ouverture du point vélo. On compte, respectivement pour ceux-ci 297 réparations et entretiens de vélo et 95 utilisations de l'atelier self-service.
B-Holding travaille à la création d'autres points vélo en Wallonie. Selon les informations dont je dispose, le calendrier d'ouverture serait le suivant:
* Liège - Guillemins: janvier 2011;
* Ottignies: mai 2011;
* Mons: juillet 2011.
Il est toutefois à noter que l'inter-modalité vélo - transport en commun est également possible grâce à des dispositifs plus simples que les points vélo. Des mesures telles que l'installation de parkings vélos sécurisés aux abords des gares et des arrêts de bus encouragent les navetteurs à la pratique de l'inter-modalité. C'est dans cet esprit que je souhaite renforcer les collaborations avec la SNCB et que le cadre du futur contrat de service public du groupe TEC va être établi.
