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Le rapport entre le nombre d'offres d'emploi présentées par le FOREM et le nombre des demandeurs d'emploi

15 février 2008 | Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Le FOREM indique dans son trimestriel Regards sur l'emploi et la formation (janvier-février-mars 2008) qu'en 2007, il a diffusé par divers canaux 117.254 postes vacants, ce qui représente une augmentation de 16,5% par rapport à 2006.

D'autre part, nous pouvons lire dans les Chiffres et commentaires publiés par le FOREM en janvier 2008, que le nombre des demandeurs d'emploi demandeurs d'allocations, en ce compris les jeunes en stage d'attente, s'élevait, fin 2007, à 221 537 personnes, ce qui représentait une diminution, de 8,7 % par rapport à décembre 2006. Que plus de 117.000 offres d'emploi aient été portées à l'attention potentielle de plus de 221.000 personnes me paraît un chiffre énorme.

En Région wallonne, le rapport "postes vacants diffusés/nombre demandeurs d'emploi demandeurs d'allocations" est donc de 0,53. Le Ministre peut-il me dire quel est ce rapport pour les Régions flamande et de Bruxelles-Capitale ainsi que pour la Communauté germanophone ?

Considère-t-on au FOREM que c'est l'augmentation du nombre des postes vacants diffusés (+ 16,5%) qui entraîne la diminution du nombre de demandeurs d'emploi demandeurs d'allocations (-8,7%) ? Ou bien l'augmentation de la diffusion n'est-elle qu'un facteur parmi d'autres de cette diminution ?

Peut-on mesurer la part du facteur « augmentation de la diffusion » dans la diminution du nombre des demandeurs d'emploi visés? De nouvelles mesures sont-elles envisagées pour augmenter l'efficience et l'efficacité de la diffusion des offres d'emploi ?

Je remercie déjà le Ministre de sa réponse.

Réponse

M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

En ce qui concerne le ratio, un tel indice est en effet calculé en Flandre. Ainsi, à titre purement exemplatif, il était de 11,1 en 1997, de 7,3 en 2003 et de 3,3 en 2007. Toutefois, il faut bien constater, d'une part, que son interprétation est délicate, voire impossible et, d'autre part, qu'une comparaison entre région n'a pas vraiment de sens, tant les réalités des marchés de l'emploi divergent bien sûr, mais aussi et surtout, tant la politique de diffusion mise en place est différente.

Ainsi, au plan méthodologique, il semble quasi impossible de donner une « valeur», une réalité, à ce qui est mesuré et tout autant d'interpréter les variations de l'indice. En effet, que reflète exactement un indicateur aussi générique? Cela lorsque l'on connaît la complexité du marché de l'emploi, les disparités au niveau de la réserve de main-d'?uvre, des pénuries, des pratiques de recrutement menées ou encore le fait que certaines offres sont publiées simultanément sur le site du Forem, par l'intérim - parfois même par plusieurs agences - et par l'Office lui-même.

En outre, il faut souligner que ce ratio résulte de la comparaison entre l'état d'un flux (les offres) et l'état d'un stock connaissant des variations quotidiennes (les demandeurs d'emploi). Dans le même sens, un tel rapport compare une population complète et finie avec un ensemble reprenant uniquement les offres diffusées par le Forem, dont la part de marché est aujourd'hui évaluée à 50 % du marché des offres diffusées, le marché « caché» (recrutement par le bouche à oreille, via le personnel de l'entreprise, etc.) n'étant cependant pas à négliger lorsqu'il s'agit d'analyser et de comprendre le marché de l'emploi, en ce compris ses évolutions. De même, il s'agit aussi de prendre en compte la satisfaction des offres par des travailleurs dont le départ provoque, à son tour, la diffusion d'une nouvelle offre, etc.

Bref, il semble que l'utilisation d'un tel indice n'a de sens que pour capter des évolutions. Or, le nombre d'offres gérées par le Forem est en forte croissance - il a presque triplé en cinq ans - ce qui ne traduit pas seulement une évolution globale du nombre d'offres, mais aussi et surtout, le recours plus « intensif» au Forem de la part des employeurs, dont les agences d'intérim (35.000 offres en 2007), pour diffuser leurs offres.

Quant à la mesure de la «tension» du marché de l'emploi, qu'indique vouloir notamment mesurer le VDAB avec ce ratio, le choix a été fait, par le Forem, de le faire à travers les postes restant vacants à l'issue de la diffusion, ce qui correspond approximativement à 8 % des cas.

En ce qui concerne la diffusion des offres, en particulier la mesure de l'efficacité de celle-ci à faire diminuer le nombre de demandeurs d'emploi, il est très probable en effet que le travail réalisé par l'Office en la matière a permis, d'une part, de toucher un certain nombre de demandeurs d'emploi qui, sans cela, seraient passés à côté de l'information. D'autre part, il est clair que la diffusion d'offres facilite et accélère la rencontre entre l'offre et la demande et que, pour les TPE et PME, le soutien du Forem en cette matière les aide à franchir le pas, en particulier lorsqu'il s'agit de recruter les premiers collaborateurs.
Quant à l'augmentation de l'efficacité et de l'efficience de la diffusion des offres, il faut souligner que beaucoup d'efforts ont déjà été réalisés ces dernières années. Ainsi, les canaux de diffusion se sont diversifiés (presse écrite, télétexte, affiches, web, radio, toutes-boîtes, etc.), les lieux d'affichage ont été multipliés (environ 300 sites tels les Maisons de l'emploi, les Carrefours Emploi Formation, des communes, des CPAS, des centres de formation, etc.) et, en fonction du type d'offre, certains choix en ce qui concerne le mode de transmission ont été arrêtés. Ainsi, selon le cas, il est possible aujourd'hui de passer d'une diffusion très large (internet, affichage) à une transmission individualisée (courrier, SMS) en passant par la transmission ciblée vers un petit nombre de personnes (mailing), le tout avec un taux de satisfaction des offres de 86%.

Enfin, Il faut encore souligner que le Forem s'est engagé à continuer à améliorer la diffusion des offres via ses différents canaux. Ainsi, à titre d'exemple, une nouvelle version du site internet de l'Office, comprenant notamment des données complémentaires en matière d'informations sur le marché de l'emploi, mais aussi un accès plus direct aux canaux de diffusion du Forem pour les agences de placement, vient d'être lancé.
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