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Les conséquences de la crise fédérale sur les investisseurs étrangers

18 mai 2010 | Question écrite de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT. Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


La crise que connaît notre pays au niveau fédéral n’est pas sans répercussion sur son image notamment auprès des investisseurs étrangers. Les partenaires sociaux ont déjà pu faire part de leurs craintes de voir des investisseurs étrangers refroidis par cette image dégradée avec comme conséquences l’annulation de projets créateurs d’emplois pour notre région.

Monsieur le Ministre :
- Avez-vous confirmation de cette dégradation et de ces conséquences ?
- Des mesures sont-elles envisagées, notamment via l’AWEX, afin de rassurer les candidats investisseurs ? Si oui lesquelles ?


Je vous remercie.


Réponse du 26/10/2010

de MARCOURT Jean-Claude


La stabilité politique, une croissance harmonieuse et une stratégie gouvernementale forte sont de nature à favoriser le climat d'investissement dans un territoire.

Toutefois, il convient de relativiser l'impact des dommages « collatéraux » causés en cette matière par la démission du Gouvernement Leterme. Cette démission ne devrait pas fondamentalement nuire ni aux exportations de la Belgique ni aux investissements en provenance de l'étranger.

Le plus dommageable pour notre économie est sans doute l'image très approximative de la Belgique véhiculée dans les médias étrangers. A la lecture de ceux-ci, on a parfois l'impression que plus aucune activité politique ne se passe en Belgique. Or, tout le monde sait parfaitement que, ce n'est pas parce que le Gouvernement fédéral démissionne que les lois régionales sont modifiées ou que les incitants aux investissements annulés. En outre, certains médias peu au fait de nos particularismes fédéraux développent l'image d'une Belgique en conflit communautaire permanent.

A ce propos, si on jette un coup d'?il aux articles récemment parus dans la presse anglo-saxonne (la plus lue par les investisseurs internationaux), on constate que la plupart de ces médias se limitent à « tenter » d'expliquer à leurs lecteurs, « cet imbroglio institutionnel belge datant de plus de quarante ans », tout en s'interrogeant sur « la survie d'un Etat confronté à des dissensions communautaires qui pourraient le mener à son effondrement ».

Le mot « surréaliste » apparaît souvent dans les articles des observateurs qui s'interrogent sur « la capacité de la Belgique d'assumer pleinement, pendant six mois à partir du 1er juillet, la présidence tournante de l'Union européenne ».

Ainsi, le « Wall Street Journal » du 28 avril a réservé une large place à un article écrit par un professeur gantois (Marc De Vos) et titré « The trouble with Belgium ». La première phrase de cet article donne d'emblée le ton: « Le pays qui a offert au monde le surréalisme, transforme le surréalisme politique en une forme d'art. »

Plus près de nous, en Grande-Bretagne, « The Independent » souligne que « la Belgique élabore depuis un demi-siècle des compromis pour éviter la dislocation du pays », mais le journal anglais insiste cependant sur le fait « qu'en dépit de ce rififi verbal et institutionnel, la Belgique se profile parmi les pays les plus prospères du Vieux Continent ».

A noter que beaucoup de quotidiens étrangers n'ont fait qu'un très bref écho de cette démission gouvernementale. Dans ses pages internationales, « Le Guardian » titrait simplement que « La coalition belge était brisée suite à une dispute linguistique ».

Pour ce qui est des mesures internes, à la demande de la Région, l'Agence wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers a transmis à l'ensemble du réseau international de l'agence un message reprenant les arguments de stabilité régionale évoqué ci-dessus.

Ce message rassurant est avant tout destiné à leur permettre de répondre de manière objective et neutre aux journalistes et autres relais d'opinions qui les contacteraient quant à la situation politique belge.

En ces temps difficiles, communiquer une image réaliste et stable de l'activité régionale est primordial.

Depuis près de 6 ans, la Wallonie s'est dotée d'une campagne de visibilité internationale qui, sur base du slogan « Créer, Echanger, Grandir » décline à l'attention des milieux économiques internationaux les atouts de notre région. Cette campagne est actuellement diffusée sur les grandes chaînes internationales comme BBC World et TV5 Europe. Elle permet de rassurer les milieux d'affaires et de leur dire que, malgré les difficultés gouvernementales rencontrées à l'échelon fédéral, l'activité économique est toujours bien présente en Wallonie et que le Gouvernement régional continue de son côté à développer le meilleur environnement pour accueillir les investisseurs étrangers.

Au-delà de cette campagne récurrente, en ma qualité de Ministre en charge de l'Economie, chaque déplacement à l'étranger constitue une occasion privilégiée pour rencontrer les médias locaux et les informer, en toute objectivité, des avancées de notre région.
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