Les résultats du sondage Ipsos-Edora sur l’éolien
18 novembre 2013 - Question écrite de S. MOUCHERON au Ministre HENRY - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Quelques jours avant la fin de l’enquête publique sur la cartographie éolienne dans les communes wallonnes, les résultats d’un sondage réalisé entre le 16 et le 27 août 2013 par Ipsos à la demande d’Edora, la Fédération des énergies renouvelables, étaient publiés. Selon ce sondage, quatre wallons sur cinq seraient favorables à l’énergie éolienne.
Ces résultats venaient particulièrement à point alors que la cartographie éolienne était encore soumise à enquête publique dans les communes wallonnes. Loin d’encourager les citoyens réfractaires à s’exprimer, loin d’inciter les autorités wallonnes à intégrer les craintes de ces derniers, ce sondage interpelle toutefois quant à l’exactitude de ses résultats.
Il convient tout d’abord de relever un souci général quant à la transparence de cette enquête dont les résultats ont été publiés par le biais d’un PowerPoint succinct et imprécis quant aux méthodes utilisées pour la réalisation de l’enquête. Ainsi, l’on ignore par exemple comment les 1262 personnes interrogées ont été choisies.
Ensuite, il était indiqué dans un premier temps qu’environ 70 % des personnes interrogées résidaient dans les centres urbains. Ces données, depuis, ont changé. Comment justifier ce changement ?
Il convient enfin de s’interroger sur le nombre de questions posées aux personnes interrogées et sur leur contenu réel. J’aimerais aussi savoir parmi les questions posées combien concernaient spécifiquement l’énergie éolienne ou les énergies renouvelables en général.
Monsieur le Ministre, quel crédit accorder à ce sondage qui se veut extrêmement flatteur pour l’éolien ? J’espère à tout le moins que les nombreuses réclamations et questions posées dans le cadre de l’enquête publique auront autant de poids à vos yeux.
Je vous remercie pour vos réponses.
Réponse du Ministre P. HENRY le 15/01/2014
J'invite l'honorable Membre à reprendre le CRAC n° 27 de la Commission du parlement du 12 novembre dernier, dans lequel figure ma réponse parlementaire sur ce même sujet.
