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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales L’apparition du virus de Schmallenberg en Belgique

L’apparition du virus de Schmallenberg en Belgique

9 Janvier 2012 | Question orale de Maxime PREVOT au Ministre Carlo DI ANTONIO - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,


Depuis la fin de l’année dernière, le virus dit de Schmallenberg a fait son apparition dans des exploitations ovines du nord du pays.


Observé depuis l’été 2011 en Allemagne, d’où il tire son nom, et aux Pays-Bas, ce virus, qui ne présente aucun danger pour les êtres humains, touche les bovidés et les ovins. Il engendre, notamment, des déformations congénitales sur les agneaux nouveau-nés et une baisse de la production laitière.

 

Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous nous indiquer l’état de la prolifération de cette maladie ? La Wallonie est-elle touchée ?
- Une information à destination des éleveurs est-elle envisagée ?
- Si une épidémie devait se confirmer envisagez-vous la mise en place d’aides ?
- Un contact est-il établi avec l’Afsca et le Cerva afin d’assurer un échange rapide d’informations ?
 

D’avance je vous remercie pour vos réponses,
 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Monsieur le Député, je dois vous rappeler que le sujet de votre question ne relève pas des compétences des régions mais d'une compétence relevant de l'autorité fédérale.
 

Je peux cependant vous donner les éléments d'information suivants. En ce qui concerne l'état de prolifération, et comme vous venez de l'indiquer dans votre question, l'Allemagne a été la première à observer et à identifier ce nouveau virus. Des symptômes cliniques légers touchaient des exploitations bovines. Aux Pays-Bas, on a constaté des cas de mortinatalités et de malformations chez des agneaux.
 

En Belgique, suite à des prélèvements ciblés effectués en décembre dernier, on a constaté que certaines
exploitations étaient touchées. Actuellement, il s'agit d'exploitations situées en Flandre. Dans treize
exploitations, le virus a été mis en évidence. En date du 5 janvier dernier, on ne comptait pas encore de cas en Wallonie.
 

D'autre part, en ce qui concerne l'information sanitaire à destination des éleveurs, c'est l'autorité fédérale qui est compétente et qui a déjà communiqué à ce sujet.
 

Il est évidemment essentiel de rappeler l'importance d'un excellent retour des rapports pour pouvoir au
mieux évaluer l'ampleur de la maladie.
 

Par ailleurs, il est prématuré de se prononcer sur l'aspect épidémique de la maladie et sa probabilité. Il faut
rester vigilant à l'évolution de la maladie et des conséquences économiques, que celle-ci pourrait avoir et ce, surtout lors des prochaines semaines qui correspondent aux périodes d'agnelage. Nous prendrons les décisions adaptées en fonction de l'évolution.
 

Concernant les échanges d'informations, il a été demandé aux vétérinaires praticiens de rester vigilants aux
symptômes et de notifier toute suspicion à l'Association régionale de santé et d'identification animale —
ARSIA — en Wallonie ou son équivalent en Flandre, et de leur envoyer les échantillons nécessaires. Ces
associations travaillent en étroite collaboration avec le Centre d'études et de recherches vétérinaires et agrochimiques — CODAICERVA — et leurs homologues allemands et néerlandais afin de développer et
d’améliorer les techniques de détection.
 

Chez nous, il n'y a rien pour le moment, mais nous restons attentifs.

 

Réplique du Député M. PREVOT

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour vos explications.

Je retiendrai surtout un mot : vigilance. L'essentiel, c'est de pouvoir garder à l'oeil l'évolution de cette maladie sur notre territoire. Tant mieux si, jusqu'à présent, elle n'a pas encore été détectée dans nos exploitations. Faisons en sorte que les différentes administrations conservent le contact pour s'assurer que
l'information parvienne bien auprès de chacun, mais surtout qu'il y ait vraiment un mécanisme optimal de
vigilance, d'alerte et de réaction.
 

 

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