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L’avenir de l’ASBL Florennes Demain

22 mars 2010 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre André ANTOINE

Monsieur le Ministre,

Nos centres-villes ont longtemps été le cœur de nos cités, des lieux de rencontres et de vie. Cette vitalité était notamment induite par la présence d’un tissu commercial dense et dynamique dans ces lieux. Depuis quelques années, ces derniers souffrent de la concurrence de zonings commerciaux installés à leur périphérie et plus facile d’accès pour le public. Il en résulte un lent déclin, qui apparaissait jusqu’il y a peu irréversible.

Des initiatives, émanant des commerçants et des autorités locales, ont vu le jour en vue de redynamiser ces lieux profondément inscrits dans l’identité de nos villes.

L’ASBL Florennes Demain constitue un parfait exemple de ce type d’initiative. Elle assure, depuis de nombreuses années, la redynamisation du centre-ville au travers de différents projets visant à animer le cœur de la cité et à lui rendre un attrait pour les chalands. Son action est unanimement appréciée des commerçants locaux et des habitants. Elle poursuit également un but social, en permettant la remise au travail de demandeurs d’emploi.

On peut dès lors s’interroger sur les raisons qui ont amené la commune à informer dernièrement l’ASBL qu’elle comptait mettre un terme à leur collaboration et à son subside annuel. Cette décision est d’autant plus surprenante que le montant était inscrit au budget 2010, voté il y a quelques semaines par la nouvelle majorité communale. Ce brusque revirement ne manque pas de nous interpeller. Il met en péril une association au travail reconnu ainsi que les emplois qu’elle génère.

Monsieur le Ministre :

- la commune a-t-elle déjà fait part à la Région de son intention de cesser sa participation financière au sein de l’ASBL Florennes Demain ?
- Son retrait induira-t-il automatiquement celui de la Région, en particulier dans l’attribution de points APE ?
- Le brusque retrait de la commune induira sans conteste une importante perte financière pour l’ASBL. Peut-elle espérer obtenir un soutien du niveau régional afin de lui permettre de disposer d’une période de transition ?

Je vous remercie.

M. Antoine, Vice-Président et Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports


Votre question a fait l'objet d'un suivi plus particulier dans notre chef.

Contrairement aux informations diffusées dans la presse, à ce jour, la commune de Florennes n'a pas officiellement informé la Région de son intention de mettre fin aux activités de l'asbl de Gestion Centre-Ville «Florennes Demain ». À l'issue de la réunion qui s'est tenue ce mercredi 17 mars 2010 réunissant le Collège communal de Florennes, mon administration et l'Association de Management de Centre Ville, aucune position n'a été adoptée quant au maintien ou non de la structure « Florennes Demain ASBL ».

Le Collège communal de Florennes s'est inscrit dans une phase de réflexion quant à l'avenir de la structure, dont le mode de fonctionnement pourrait être modifié par rapport aux dernières années. Voilà ce qui nous a été indiqué, ils étaient en réflexion. J'imagine que le débat va devoir s'exprimer très prochainement que ce soit au sein du conseil d'administration de l'asbl lui-même ou encore du Conseil communal. Évidemment, nous, Région, nous sommes pouvoir subsidiant d'un dispositif organisé par décret et qui renvoie à une volonté communale. Tant que cette volonté n'est pas modifiée, nous verserons bien évidemment les subventions voulues. Si d'aventure, une autre décision devait être prise, je le regrette, nous serions alors amenés à devoir liquider les préavis conformément aux points APE promérités et l'asbl devrait compléter le dispositif.

Tout comme vous, nous avons plaidé pour son maintien. C'est le genre d'opération qui prend du temps si on veut que cette structure porte ses fruits et qui ne doit pas être conditionné ni victime des différents aléas de la vie locale puisqu'il s'agit ni plus ni moins de la gestion de l'offre commerciale et de la dynamique locale.

À ce stade, nous sommes attentifs à la réflexion du collège de Florennes.

Mme la Présidente. – La parole est à M. Prévot.

M. Prévot (cdH)


Merci Monsieur le Ministre pour vos précisions par rapport à la réunion qui s'est tenue la semaine dernière. Je prends acte. Tant mieux si cette réflexion se mène. Tant mieux si elle débouche, je l'espère, c'est normalement le bon sens qui doit prévaloir dans ces cas-là, sur des résultats positifs de maintien de l'asbl et de ses activités.

Je crois savoir que l'actuel bourgmestre est issu d'une formation politique qui est sensible également à la cause des commerçants. Je pense donc qu'il serait particulièrement malheureux qu'effectivement pour des considérations de basses politiques locales, on mette à mal une dynamique dont les bénéficiaires sont avant tout les commerçants.

M. Antoine, Vice-Président et Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

Si je peux compléter ma réponse, Madame la Présidente, ce serait d'autant plus regrettable que Florennes ne justifie pas de critères du décret qui était 20.000 habitants. Donc, s'ils devaient renoncer à la structure, ils ne pourraient plus bénéficier de la subvention qui avait été liée à l'origine de la situation pilote de certains projets. Leur décision sera, donc, très lourde de sens. Cela passe, ou cela casse. Mais alors, cela ne reviendra plus.
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