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L’avenir du PASS

4 novembre 2008 │Question orale de M. Carlo DI ANTONIO à Madame la Ministre Marie-Dominique SIMONET

Le Parc d’Aventures Scientifiques de Frameries est un sujet qui a souvent été abordé au sein du Parlement.

Le PASS vise à sensibiliser les jeunes envers les métiers scientifiques. Le soutien de cet établissement s’inscrit donc dans la volonté du Gouvernement wallon de placer la diffusion de la culture scientifique au nombre de ses priorités.

Le contrat de gestion conclu entre la Région wallonne et l’établissement reconnaît au PASS des missions de service public. Or, jusqu’à présent, la nature des activités de la société et les sources de financement dont il dispose ne lui permettent pas d’atteindre l’équilibre de son compte de résultats et justifie une intervention de la Région wallonne.

Le contrat prévoit également une évaluation de l’outil, notamment en termes de fréquentation du public. L’objectif fixé en terme de fréquentation annuelle est de 200000 visiteurs et n’a, à notre connaissance, jamais été atteint.

D’importants efforts budgétaires ont été consentis pour cet outil depuis sa création et ce avec l’aide des fonds européens. Il serait dommageable pour la Région wallonne de réduire à néant ces efforts en supprimant l’outil. Pourriez-vous, Madame la Ministre, faire une rétrospective budgétaire du Pass depuis sa création?

Par ailleurs, Madame la Ministre, je souhaiterais vous interroger sur différents aspects :

  • Qu’en est-il exactement de l’évolution de la fréquentation du Pass. Quelles sont les catégories de public recensées ? Observe-t-on une augmentation de la fréquentation de certains publics cibles ? Disposez-vous de détails quant à cette structure (publics familiaux, publics scolaires ou associations de jeunesse, publics adultes, entreprises) ?
  • Quelles sont les origines des difficultés du Pass. Incombent-elles uniquement au manque de fréquentation du public ?
  • Existe-t-il une évaluation des activités du Pass en rapport à l’objectif de sensibilisation des jeunes aux sciences ? De l’avis de certains, certaines activités sont incompréhensibles si elles ne font pas l’objet d’un accompagnement spécifique. Le produit est-il adapté à son public ? Quelle est votre opinion à ce sujet?
  • Quelles sont les orientations que vous envisagez pour l’avenir du Pass et pour améliorer sa gestion. Quelles sont les pistes envisagées pour rendre cet outil plus attractif ?
  • Envisagez-vous un maintien, à terme, de l’intervention régionale ?
Je vous remercie.

Réponse


Mme la Ministre Marie-Dominique Simonet

Il est vrai que des déclarations assez intempestives ont été faites. De plus, les informations
rendues publiques n'étaient pas toujours conformes aux réalités. Mon prédécesseur et moi nous nous sommes pourtant efforcés à rendre l'outil du PASS le plus performant possible.
Le budget consacré à la promotion, la diffusion et la valorisation de la recherche est inscrit au programme 04 de la Division organique 12 du Budget général des dépenses de la Région wallonne. En 2008, il s'élève à 10,11 millions d'euros. Le subside de fonctionnement octroyé au PASS s'élève à 4,5 millions. Il ne représente donc que 44,5 % du budget total.

Le solde est réparti comme suit :
• 832.000 euros pour le fonctionnement de l'AST pour ce qui concerne le développement de service aux entreprises ;
• 2 millions pour les dépenses de biens et services consentis par l'administration de la recherche
• 2,778 millions pour des subventions relatives à des activités de diffusion, de promotion et
d'évaluation de la recherche, de la science, des technologies nouvelles, de l'innovation et du
développement technologique. À titre d'exemple d'actions que nous soutenons, je citerai l'émission Matière grise de la RTBF.

En ce qui concerne la fréquentation du PASS, les statistiques sont établies en distinguant plusieurs catégories de visiteurs : les écoles, le public familial, les groupes jeunes, les groupes adultes et les entreprises.

Au sein de la catégorie des écoles, le PASS distingue différentes tranches d'âge. Les enseignants font également l'objet d'un traitement particulier, puisqu'ils peuvent bénéficier de journées de formation ou d'information.

La fréquentation est mesurée sous deux angles. Le premier correspond au nombre de visiteurs qui passent par la billetterie du site de Frameries. Le second angle dénombre le public touché par les activités du PASS sur le site mais aussi lors d'évènements extra muros.
En 2007, 60.043 personnes ont été recencées à la billetterie. Si l'on tient compte des évènements extra muros, le nombre de personnes touchées s'élève à 179.994.
Presque 180.000 visiteurs, cela devient intéressant. Un travail important a été accompli pour sensibiliser le public scolaire. Ainsi, actuellement, ce public représente 26 % du public total et l'on peut dire que 60 % du public scolaire est constitué des élèves âgé de 10 à 14 ans, ce qui est d'autant plus important que c'est la période au cours de laquelle les enfants doivent être sensibilisés aux métiers de la Recherche.

Pour ce qui concerne 2008, les seuls chiffres dont nous disposons concernent les réservations et ils montrent une hausse de 27 % par rapport à 2007. C'est sans doute le fruit des modifications mises en oeuvre.

Si nous abordons la provenance géographique des visiteurs, je dirais que les écoles de la région, qui ne sont biensûr sous le coup d'aucune obligation profitent de cette proximité et que des liens privilégiés ont été mis en place entre le PASS et les professeurs. On peut dire que 52 % du public vient de la Région wallonne, 18 % de France, 16 % de Flandre, 14 % du Brabant-Wallon et de Bruxelles.

Nous avons sensibilisé le Ministre de l'Enseignement obligatoire au PASS et une journée particulière sera organisée le 22 novembre au profit des professeurs des enseignements primaire et secondaire.

Le Gouvernement a pris la décision d'assurer la gratuité des transports pour les jeunes de moins de 18 ans.
C'était important, dans la mesure où les écoles sont demandeuses mais qu'elles peuvent être confrontées à des choix, lorqu'il y a lieu de tenir compte du coût du car. La gratuité devrait donc jouer un rôle positif à l'égard des écoles.

Le travail réalisé a donc permis d'augmenter de manière significative les réservations pour 2008. La gestion du PASS devait également être améliorée. J'y ai travaillé et j'y travaille. J'ai pris différentes mesures avec l'espoir de résultats concrets et l'amélioration de synergies avec l'enseignement.

Il est vrai qu'il existait de grandes difficultés budgétaires. Nous y avons apporté des solutions structurelles, à l'exemple d'une augmentation de capital en 2005 et d'aides complémentaires en 2006. Il existait des arriérés issus de la gestion précédente qu'il fallait prendre en charge. Il fallait donc recourir à une gestion structurelle avec l'obligation de travailler dans le cadre d'une enveloppe. Parallèlement à cela, j'ai réduit la voilure, notamment à l'égard d'une communication qui était surdimenssionnée et floue, ce qui se traduisait par un manque de retombées concrètes suffisantes. À titre d'exemple, sur la région de Liège, une publicité importante annonçait « le PASS vas-y » ce qui était parfois compris comme une publicité pour les tranports en commun dès lors que les personnes ne connaissaient pas l'existence du parc.
Les organes de gestion ont été restructurés et pourvus d'un Comité d'accompagnement chargé de suivre l' évolution. Des experts de la cellule d'information financière de la Région wallonne y ont été impliqués.

J'observe que l'exercice 2006 se clotûre avec un résultat positif d'une quarantaine de milliers d'euros, que celui de 2007 porte un résultat positif de 153.000 euros et que l'exercice 2008 sera également positif. En synthèse, pour la première fois, la gestion des charges de l'année prise en compte, l'exercice se clotûre par un bénéfice qui permet à l'entreprise d'assurer sa survie et son fonctionnement dans l'enveloppe donnée.

Le PASS a pour Directeur-Général M. André Gremer avec une nouvelle dynamique. Je pense que cette politique va porter ses fruits. Le PASS fonctionne sur base d'un contrat de gestion avec des évaluations, au respect duquel je veille tout en collaborant avec mes différents Collègues pour que cet outil fonctionne le mieux possible.
La fréquentation augmente. Il est vrai que le but n'est pas que le parc soit totalement autonome. J'observe que le PASS souffrait d'un problème d'image depuis son inauguration et que cela prend du temps à réparer.

Des collaborations ont été lancées, notamment avec Technopolis dans le cadre du programe Experia d'Agoria. D'autres contacts sont lancés afin d'élaborer notamment des projets qui pourraient être soutenus par le Gouvernement Fédéral.
Pour ce qui concerne l'orientation future du PASS, des contacts sont envisagés ainsi que différents partenariats. À titre d'exemple, il y a lieu de mieux stimuler le public scolaire et le « be to be ». Nous allons aussi étudier toutes les manières d'améliorer la fréquentation, mais vous observerez que 2008 est une année de progression encourageante pour le PASS, tenant compte de ce que celui-ci a connu. En conclusion, je vous dirais que les déclarations intempestives ne sont pas une bonne façon de rendre service à cet outil destiné à tous
le monde.

M. Carlo Di Antonio (cdH)

Je vous remercie pour votre réponse complète et les chiffres qui sont différents de ceux qui ont été utilisés par les détracteurs du PASS et certaines réflexions émanant du MR.

M. Philippe Fontaine (MR)

M. Miller a déjà dit ce qu'il en pensait.

M. Carlo Di Antonio (cdH)

Il faut maintenant améliorer les performances et l'efficacité de l'ensemble et
travailler sur l'image. Dès lors que des frais importants ont été consentis, il faut trouver les moyens d'assurer la réussite du projet.

M. Philippe Fontaine (MR)

Je vous remercie pour les précisions obtenues. Il est vrai que, si cet outil
n'existait pas là où il se trouve, on ne l'y crégnait peut-être pas mais il existe et il se situe dans une région où l'intérêt des jeunes pour les matières scientifiques est déficitaire mais aussi où l'on note un déficit important de formation. C'est le cas dans toute la province du Hainaut. Les outils qui peuvent aider à prendre conscience de ces formations doivent être mis en valeur.
Je me réjouis de constater qu'on a pu limiter les appels récurrents de fonds, ce qui pouvait entraîner des critiques de personnes mal informées ou qui ne vivent pas dans la région. Il est important de noter qu'aujourd'hui, on travaille avec une enveloppe fermée, qu'on a pu stopper l'hémorragie et qu'il existe un équilibre à l'exercice propre. Je relève par ailleurs l'intérêt de collaborations avec Agoria. Il faut montrer que le secteur des entreprises soutient ce domaines. Vous n'avez pas répondu à la question que je vous soumettais de mettre en place un partenariat public privé pour assurer l'avenir du PASS. Cela avait été évoqué, mais n'apparaît plus à l'ordre du jour. Je pense qpar ailleurs qu'il faut essayer d'avoir une meilleure collaboration avec le secteur de l'enseignement. Vous avez évoqué la présence de 12 % de français et de 18 % de néerlandais. Cela montre que nous sommes sortis du cadre local.
Je vous confirme qu'il y avait effectivement un problème en matière de communication, ce qui tenat peutêtre à la personnalité de l'époque, oubliant que la Belgique n'est pas la France. Il faut une communication plus efficace allant vers le grand public. Cela dit, dès lors que l'on atteint 179.000 personnes touchées, ce n'est pasmal. Le pass doit être un outil de diffusion sur place mais je rappelle aussi qu'il doit se rendre à l'extérieur. À titre d'exemple, l'école de Verviers n'ira pas régulièrement au PASS et il existe ailleurs des outils moins importants comme le Centre de culture scientifique de Couillet où les écoles de Charleroi peuvent se rendre plus
facilement qu'au PASS.

Mme la Ministre Marie-Dominique Simonet

J'avais été interpellée par ceux qui découvraient la situation du PASS qui n'est pourtant pas neutre et qui donnaient des solutions qui ne sont aujourd'hui pas sur la table. Aujourd'hui, il n'y a pas d'investisseur qui se soit proposé. Je n'exclus rien, mais il n'y a pas eu de tel contact concrétisé. Nous avons cependant des synergies. Vous savez que je ne rejette jamais quelque chose d'office pour que cela s'inscrit dans le cadre de l'objectif préalablement établi, dès lors que des moyens publics sont engagés.
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