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L’évolution de la maladie de Schmallenberg

26 mars 2012 | Question orale de M. PREVOT au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


L’objet de mon interpellation vous est, malheureusement, devenu familier ces dernières semaines. En janvier dernier, nous avions pu déjà échanger sur l’apparition et la propagation en Belgique du virus de Schallemberg ainsi que ses conséquences sur les bovins et les ovins.


Depuis lors, sa progression s’est poursuivie touchant, en date du 12 mars, plus de 200 élevages dans le pays (151 exploitations ovines, 60 fermes bovines et 2 entreprises caprines).
Dans le même temps, des avancées dans la connaissance de ce virus ont pu être enregistrées ainsi des chercheurs de l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) et du Centre d’Etude et de recherche Vétérinaires et Agrochimiques (CERVA) ont pu démontrer que la propagation de la maladie est due à une mouche de la famille des Caratopogonidae.


Vous indiquiez le mois dernier, que le mois de mars aller s’avérer crucial afin de déterminer l’importance de la propagation de la maladie chez les bovins car cette période correspond à la mise bas chez les ruminants.


Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous nous indiquer l’évolution de la propagation de la maladie ?
- De nouveaux cas ont-ils été détectés notamment chez les bovins ?
- Les éleveurs demeurent-ils régulièrement informés de l’évolution de la maladie ?
- Les avancées dans la connaissance de la maladie permettent-elles d’envisager l’intervention d’un système d’aide fédéral ou régional ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Laissez-moi tout d'abord vous refaire le point sur la situation actuelle en Belgique. En date du 19 mars dernier, nous avions 255 cas connus en Belgique, dont 96 cas en Wallonie.
 

Nous avions précisément 157 cas qui concernent les ovins, dont 65 cas en Wallonie, deux pour les caprins
dont un cas en Wallonie et 96 pour les bovins dont 30 cas en Wallonie. On constate donc que le nombre
d'exploitations ovines et bovines contaminées augmente sensiblement au fil des jours. Il est important de rester attentif à cette évolution au cours des prochaines semaines, notamment suite à la découverte récente de ce qui semble être le vecteur. Il semblerait que ce vecteur ait été actif en septembre-octobre dernier, ce qui aurait eu les conséquences que nous connaissons aujourd'hui, en ce qui concerne les ovins. En ce qui concerne les bovins, l'impact majeur arriverait un peu plus tard, c'est-à-dire en mai-juin. C'est à ce moment qu'on connaîtra l'ampleur pour le secteur bovin.
 

Je vous invite à consulter le site de l'AFSCA, accessible à tous, qui permet de suivre, presque semaine par
semaine, l'évolution de la maladie de manière circonstanciée.
 

Dans la situation actuelle des connaissances que nous avons sur cette nouvelle pathologie, aucun système
d'aide n'est prévu ni défini. Cependant, je reste évidemment attentif à la situation et en contact avec le secteur pour évaluer différentes pistes qui pourraient être envisagées si la situation s'aggravait.
 

En ce qui concerne l'information communiquée le 16 mars dernier par le CODA- CERVA — Centre d'étude
et de recherches vétérinaires et agrochimiques -, je ne peux que m'en réjouir et espérer que l'ensemble de la recherche sur cette maladie ira aussi rapidement que cette découverte concernant le vecteur. Cependant, je n'ai pas d'autre nouvelle information à vous communiquer sur le sujet aujourd'hui.
 

Concernant la vaccination, cette problématique est du ressort du fédéral. Cependant, une éventuelle
utilisation d'un vaccin devra se faire en connaissance de cause, de manière réfléchie et concertée.
 

Concernant les mesures prises par nos voisins allemands, je voudrais rappeler que des contacts existent entre les autorités sanitaires responsables des différents pays touchés pour répondre au mieux à la problématique, et l'AFSCA est évidemment en contact avec ses homologues.
 

Enfin, je vais effectivement confier une étude, dans les prochains jours, afin d'étudier et de comparer
l'intensité de la gravité de la maladie, surtout au niveau des pertes économiques, notamment en fonction des itinéraires de production, puisqu'il semblerait effectivement que certaines exploitations ne soient pas ou très peu touchées et d'autres davantage, sans avoir vraiment de raison à cela. Maintenant que l'on connaît le vecteur, voir pourquoi le vecteur se développerait à certains endroits plus qu'à d'autres, et cela ne va pas résoudre notre problème d'aujourd'hui, ni de cette saison mais pourrait nous aider pour la suite.
 


Réplique du Député M. PREVOT

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour vos réponses. Je crains hélas que la question de savoir s'il faudra ou pas, un jour, dédommager, n'est déjà plus d'actualité. La question est plutôt de savoir sous quelle modalité parce que je crains que la maladie n'ait pris une telle ampleur qu'on ne pourra pas faire l'économie d'un dispositif spécifique sous l'égide de la Wallonie. Je plaide avec vigueur, Monsieur le Ministre, pour que vous puissiez d'ores et déjà, avec les acteurs du secteur, entamer ces concertations pour voir de quelle manière soutenir l'aide qui peut être apportée, qui devra être apportée à l'ensemble des exploitations. Merci en tout cas pour le souci dont vous témoignez.

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