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L’intention de Duferco d’arrêter l’assainissement du site des anciennes forges de Clabecq à Tubize

4 février 2014| Question orale de B. LANGENDRIES au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,


En date du 23 janvier dernier, suite à une sortie dans la presse, nous apprenions que le groupe Duferco (propriétaire du site des anciennes forges de Clabecq sis à Tubize) menaçait d’arrêter les travaux d’assainissement du site en date du 1er février si un terrain d’entente n’était pas trouvé avec les autorités communales. La cause ? La décision du Collège communal de Tubize d’instaurer une charge d’urbanisme forfaitaire de 7000€ pour tout nouveau logement créé. Pour Duferco, cette nouvelle donnée menace directement la rentabilité globale de l’opération. En effet l’entreprise estime que les charges d’urbanisme représenteraientalors un surcoût de 17,5 à 21 millions d’euros.


Aujourd’hui, suite à des communiqués et des prises de positions hésitantes voir dénigrantes de la part du 1er échevin de la Commune de Tubize, le dialogue semble perdu. Au-delà du dialogue nécessaire qu’il faut pouvoir retrouver, une question me vient à l’esprit.


Alors que la Région wallonne (au travers du plan Marshall et du mécanisme de zone franche) investit des moyens considérables pour faire renaître des friches industrielles, est-il normal de voir une commune chercher de nouvelles rentrées financières au travers de l’imposition de charges urbanistiques ? D’autant plus qu’en agissant ainsi, la commune en vient à grever la motivation des investisseurs et aussi la rentabilité d’un projet concertée depuis plus de 10 ans avec la Région ? Avez-vous pris des contacts avec les dirigeants de Duferco Wallonie pour tenter de sortir de l’impasse et retrouver un climat de confiance ? Une réunion entre les parties, en présence de la Région, est-elle envisageable afin de donner des garanties et de la fidélité aux investisseurs ?

D’avance, je vous remercie pour votre réponse,
 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Monsieur le Député, les projets d'assainissements et de réhabilitation de friches industrielles, qu'elles soient destinées à accueillir des logements ou nouvelles activités économiques, ont, de toute évidence, un impact positif sur l'image et l'activité économique de la Région wallonne. Notre volonté est de dynamiser ce genre de choses, tout en reconnaissant que les difficultés financières des communes les poussent à essayer d'améliorer leurs rentrées.
 

Entre les deux parties, il y a un projet de réhabilitation d'un site désaffecté et de reconversion de celui-ci en zone de logements et de parc d'activités pour les PME. La décision du Collège communal de Tubize d'instaurer une charge d'urbanisme forfaitaire de 7 000 euros pour tout nouveau logement créé affecte
particulièrement le projet d'implantation des nouveaux logements sur le site des anciennes Forges de Clabecq.
 

Nous avons eu des contacts à la fois avec Duferco et la Commune de Tubize. L'un et l'autre semblent
conscients de l'importance de ne pas créer un blocage entre les deux. J'ai reçu un message du bourgmestre de Tubize, qui souhaite que j'organise une réunion avec l'entreprise Duferco, ce qui va être fait dans les jours qui viennent. Le périmètre de cette réunion dépendra, comme vous le savez, si l'on demande à M. Gozzi d'être présent ou pas, ainsi que des contraintes de temps un peu différentes. En tout cas, nous allons essayer de faire en sorte que ce projet puisse aboutir à bon terme. C'est là le voeu que je forme en essayant de trouver une solution raisonnable entre les parties.
 

Réplique du Député B. LANGENDRIES 

 

Je souhaite remercie M. le Ministre Marcourt pour les informations qu'il vient de nous délivrer.
 

Il est clair que le ministre a bel et bien l'intention, à la demande des autorités, ou d'initiative, de faire en
sorte que ce projet puisse aboutir, qu'il y ait un dialogue qui se renoue. Je peux abonder dans le sens du ministre quand, dans sa première partie d'exposé, il souligne la difficulté, au point de vue local, de combiner le développement avec les soucis financiers des communes. Je peux tout à fait concevoir cela, mais je
répète dans cette commission que l'on n'aborde pas, me semble-t-il, une friche industrielle à reconvertir de la même manière qu'on aborde un terrain qui pourrait être valorisé, mis en vente, par un promoteur au coeur d'un centre-ville.
 

Qu'il y ait des charges urbanistiques qui prévoient des défraiements, ou tout au moins, qui forcent à la
négociation, pour faire en sorte, que d'un point de vue du service à la population, tout puisse, en terme de
voiries, en termes d'impétrants, se faire de manière rapide et propre, et que cela n'échet pas forcément au
budget d'une seule et même commune.
 

Je suis heureux de savoir qu'il y a des contacts, et que ceux-ci vont amener à ce qu'il y ait des réunions.
J'ose espérer qu'un projet d'importance locale verra le jour. Ce projet revêt, en outre, une importance régionale, en ce qu'il constitue un projet extraordinaire en soi dans le fait de voir un investisseur ou une entreprise qui a, au fil des années pu polluer un site, se prend en main ellemême face à cette dépollution et veut faire revivre ce site.
 

Monsieur le Ministre, je reviendrai très probablement dans les semaines qui viennent pour voir dans quelle mesure toutes les discussions sont désormais pacifiées et centrées sur la volonté de bien voir ce projet sortir de terre.
 

Je vous remercie.
 

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