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La confusion entretenue par la Province du Brabant wallon concernant son concours de « la jeune entreprise la plus performante »

1er juin 2010│ Question orale de M. Benoît LANGENDRIES à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

M. le Ministre,

Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises dans cette commission du « Grand Prix wallon de l’entrepreneuriat » (GPWE). Il s’agit d’un prix annuel, dont l’organisation est confiée à l’Agence de stimulation économique (ASE), dans le cadre des initiatives développées par la Région wallonne en faveur de l’esprit d’entreprendre. C’est là un réel succès des politiques mises en place en Wallonie grâce au Plan Marshall et je ne peux que m’en réjouir.

Dans ce cadre, le 4 mai dernier, la Province du Brabant wallon a organisé une sélection pour le titre de « la jeune entreprise la plus performante du Brabant wallon », parmi toutes les entreprises participant au GPWE dans sa section « starter ». L’entreprise ainsi que sa « dauphine » ont pu ainsi accéder directement au GPWE au niveau de l’ensemble de la Wallonie.

Loin de moi la volonté de critiquer cette initiative provinciale, largement organisée en partenariat avec les acteurs économiques brabançons et en particulier avec une des 6 « structures locales de coordination » de l’ASE, soit la SLC du Brabant wallon (constitué par l’Intercommunale du BW).

Toutefois, je m’étonne bien davantage de la confusion qu’entretient cette manifestation, entretenant de la sorte toute lisibilité des diverses initiatives auprès de la population et des entreprises concernées. En effet, il s’agit, semble-t-il, d’une opération strictement provinciale. Mais, de façon étonnante, c’est Charles Michel qui remettait ce prix (en tant que Bourgmestre de Wavre ou en tant que Ministre de la Coopération au Développement ?!). Mais alors pour quelles raisons retrouve-t-on un peu partout les logos (et par conséquent le soutien et l’association) de la Région, du Plan Marshall 2.Vert, de l’ASE et du GPWE ?

Si la Région est ainsi partie prenante dans l’exercice, si elle y apporte son soutien, si la Province y fait à ce point référence aux politiques et initiatives mises en place par la Région avec le Plan Marshall depuis 2005 (que ce soit sous la Majorité précédente ou l’actuelle), pourquoi donc est-ce un Ministre fédéral –n’exerçant, au demeurant, aucune compétence en lien avec l’économie– qui remet le prix et qui y est mis de l’avant ? Cela ne devrait-il pas plutôt être le rôle du Ministre wallon de l’Économie ou même d’un autre représentant de l’Exécutif régional ? Est-il bien correct de s’appuyer ainsi sur des initiatives régionales (telles que le GPWE) et de bénéficier du support wallon… si c’est pour mettre de l’avant –grâce à cela– un Ministre fédéral, critique virulent de ces mêmes politiques mises en œuvre par la Wallonie ? Quelle est votre analyse de toute cette question ?

J’en viendrais presqu’à croire que certains cherchent à se faire de la publicité électorale sur le compte de la Région wallonne et de ses initiatives –tout en ne se privant pas de critiquer celles-ci par ailleurs ! D’une certaine manière, finalement, peut-être faut-il en réalité se réjouir de voir ainsi Charles Michel chercher à bénéficier « en douce » des retombées positives des politiques initiées par la Wallonie : c’est probablement une forme de reconnaissance du bon travail effectué par le Gouvernement wallon depuis 2004 !

Merci pour votre réponse.

Réponse de M. Marcourt, Vice-Président et Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles


Madame la Présidente, Monsieur le Député, je suis honoré et vous me permettrez évidemment de voir que l’action de soutien aux jeunes entrepreneurs soit ainsi soutenue par un Ministre fédéral qui, manifestement, doit trouver dans cette manifestation une manière d’occuper son temps.

D’autre part, comme vous le savez, un certain nombre d’intervenants demandent régulièrement que l’on simplifie, que l’on évite les redondances, et c’est ce que nous avons fait avec le Grand Prix wallon de l’entrepreneuriat. On a demandé à tous les organisateurs d’essayer de se fédérer.

Je constate simplement, et je ne m’y oppose pas, que le Brabant wallon a souhaité, non pas se démarquer parce que les entreprises du Brabant wallon participent au Grand Prix, mais ajouter une manifestation particulière, et d’ailleurs en s’appuyant sur le vivier des entreprises telles que déterminées par l’ASE, l’Agence de Stimulation économique.

Comme vous voyez, il y a toujours une limite à tous les modèles. Certains, au Parlement, critiquent l’action du Gouvernement en disant qu’on ne simplifie pas assez et, lorsqu’ils sont sur leur territoire, demandent que l’on fasse des duplications. Cela prouve que l’art est parfois difficile.

Personnellement, je tiens à dire que le Gouvernement n’intervient pas directement dans l’organisation, mais j’ai déjà été invité à remettre le prix en Brabant wallon et j’en étais très heureux. Donc, je dirais que toute initiative locale qui, lorsqu’elle fait un consensus et permet surtout de montrer la qualité de nos entreprises – vous savez et vous venez de rappeler que j’étais allé à Saintes, parce que je pense que, dans la région de Tubize, il y a là un travail exceptionnel de requalification autour des Forges de Clabecq qui reste une entreprise, mais qui a subi - vous le savez mieux que moi - une mutation extrêmement lourde et que développer et donner de l'avenir à notre population est une chose importante.
Cela ne me pose pas de problème que cela se passe ainsi, mais il est vrai que, par rapport à un certain nombre de discours, on peut constater une nuance assez importante.

Réplique de M. Langendries (cdH)


Madame la Présidente, je voudrais remercier M. le Ministre pour sa réponse. Effectivement, elle va dans le sens, en tout cas, de ce que j'attendais. Je pense effectivement que simplifier d'un côté et dupliquer de l'autre, ce n'est parfois pas un discours très cohérent. Ajouter des manifestations particulières, alors qu'il existe des choses et que l'on a eu la volonté par le passé - dans un passé récent, certes - de simplifier toutes une série de choses, je pense effectivement que, pour la lisibilité et des citoyens et du monde entrepreneurial, ce n'est peut-être pas la meilleure formule. Monsieur le Ministre, si vous continuez toutefois à être invité fréquemment en Brabant wallon pour pousser les entreprises dans leur développement, soyons au moins contents de cela.
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