La dangerosité de la N62

La N62 qui relie Saint-Vith au Grand Duché du Luxembourg se caractérise
par sa dangerosité, comme le démontre le nombre élevé d'accidents constatés sur cette route, même s'ils se sont uniquement soldés par des dommages matériels. Existe-t-il des statistiques qui chiffreraient le nombre exact d'accidents sur cette route ?

Réponse

M. le Ministre Michel Daerden

J'ai déjà eu l'occasion de vous dire qu'une analyse de l'accidentologie de cette voirie permet de la classer dans l'indice d'insécurité la plus basse. La méthode utilisée pour mesurer ceci a été définie en vue de pouvoir comparer toutes les voiries de Wallonie. L'approche de type zonal pour l'utilisation des données d'accidents en Wallonie tient compte d'une modélisation mathématique. Le même principe est appliqué dans le temps et en tenant compte, outre des
accidents sur un tronçon hectométrique particulier, des accidents intervenus sur une distance de 200 mètres de chaque côté de celui-ci. Quand l'indice est plus élevé que 2,4, le segment est qualifié de zone à haut risque, de zone à moyen risque quand il se situe entre 1,2 et 2,4 ; quant au segment entre Saint-Vith et la frontière luxembourgeoise, il a un indice d'insécurité global inférieur à 1,2.
J'ai toutefois demandé à la Direction des routes de Verviers d'organiser, à la mi-novembre, une Commission provinciale de la Sécurité routière pour analyser l'accidentologie de ce réseau avec toute les parties concernées.

M. Herbert Grommes

Je vous remercie de saisir la Commission et d'avoir fixé une date, c'était le but de ma question. J'admets, par ailleurs, que le sentiment d'insécurité ne concerne pas que les statistiques.