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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La myopathie atypique des équidés

La myopathie atypique des équidés

13 novembre 2013 | Question orale de J-P BASTIN au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Fin du mois d’octobre, trois cas de myopathie atypique des équités ont été recensés en à peine vingt-quatre heures en province de Liège. Ce chiffre est assez alarmant alors que l’on ne renseigne que quatorze cas pour la Belgique et la France en 2012.


On ne dispose malheureusement pas de traitement pour soigner cette maladie rare et encore peu connue. Des études récentes ont permis d’établir un lien entre l’ingestion par les chevaux des fruits d’érable, ces sortes d’hélices d’hélicoptère que l’on voit choir sur les bordures de nos routes et de nos sentiers en cette saison, et la maladie. Il semble, par ailleurs, que les conditions automnales que nous connaissons actuellement favorisent l’apparition de la maladie chez les équidés.


De plus, il semble que l’information concernant cette maladie soit peu diffusée. Dans le cas qui nous occupe, l’alerte a été donnée par le vétérinaire appelé sur les lieux via un réseau social bien connu. A titre d’exemple, en France, un site spécialisé permet de tenir informé les propriétaires des alertes et des renseignements utiles pour combattre cette maladie.


Mes questions sont les suivantes, Monsieur le Ministre :
- Votre administration est-elle informée de ces évènements ? Constate-t-on une récurrence en cette saison ?
- Confirmez-vous l’absence actuelle de dispositif d’alerte et de sensibilisation spécifique? Dans l’affirmative, envisagez-vous d’en créer un ?
- Dans ce cadre, le monde universitaire, et je pense ici en particulier à l’Université de Liège qui suit particulièrement cette maladie, sera-t-il associé ? Si oui, de quelle manière ?
 

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

L'origine de cette maladie, précédemment appelée myoglobinurie atypique des chevaux au pré, demeure encore inconnue.
 

Plusieurs pistes ont été explorées, un lien avec la toxine de la bactérie clostridium sordellii a été évoqué.
 

Les études épidémiologiques ont effectivement mis en évidence un lien entre la présence d'arbres dans la
pâture et les cas de myopathie atypique. Des études sont en cours afin de tenter de confirmer cette hypothèse.
 

La maladie touche toutes les races de chevaux, mais aussi les ânes et les zèbres, quoique cette dernière
espèce soit nettement moins fréquente chez nous.
 

Les animaux atteints sont souvent des animaux jeunes, maintenus au repos en pâture, et en bonne condition physique
 

Les symptômes apparaissent de manière soudaine et le taux de mortalité est généralement élevé, avec une mort dans les 72 heures, ce qui explique que des chevaux sont parfois retrouvés morts au pré.
 

Les cas de myopathie atypique sont souvent observés au printemps et durant l'automne, périodes où une chute de la température et une hausse de l'humidité sont constatées, dans des prés en pente, arborés ou
entourés d'arbres et humides.
 

La myopathie atypique n'étant pas une maladie à déclaration obligatoire, il n'y a actuellement pas de mesure légale ni de contrôle, ni de lutte.
 

Au niveau wallon, je soutiens les travaux du Professeur Sertein, spécialiste des problèmes musculaires et squelettiques du cheval. Dans le cadre de la convention-cadre avec le Centre européen du Cheval de Mont Le Soie (qui dépend de l'Université de Liège), il se préoccupe notamment de cette maladie depuis plusieurs années.
 

Enfin, je rappelle que la santé animale est une compétence fédérale et que le suivi de ce type de maladie relève des compétences de la ministre de la santé et de l'AFSCA.
 

Réplique du Député JP BASTIN

 

Merci, Monsieur le Ministre, c'est à suivre. Je ne serai pas plus long.
 

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