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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La prolifération de la population de renards

La prolifération de la population de renards

25 Septembre 2013 | Question orale de J.-P. BASTIN au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible

D’après les conseils cynégétiques, le nombre de renards aurait augmenté dans notre Région de 35% en seulement quelques années. Entre la disparition de poules chez nos éleveurs et l’éventration de nos poubelles, cet animal est à l’origine de pas mal de nuisances. Ce canidé est aussi un facteur de danger pour la santé publique étant donné qu’il est porteur d’une maladie parasitaire intitulée l’échinococcose.


Face à ce constat, différentes propositions sont avancées par les chasseurs telles que l’élargissement de la période de tir en journée ou son étalement tout au long de l’année.
Du côté des associations protectrices de la nature, on minimise le problème. On craint que les chasseurs ne tentent ainsi d'éradiquer certains individus dérangeants, précisant que les renards s'attaquent rarement au petit gibier, préférant les rongeurs.


Monsieur le Ministre, pouvez-vous tout d’abord m’aider à distinguer le faux du vrai en m’apportant des données statistiques me permettant de confirmer ou d’infirmer les propos des chasseurs ? Si ces chiffres s’avèrent fondés, quels sont les moyens que vous comptez ou que vous avez déjà mis en place afin de lutter contre cette prolifération?


Je vous remercie d’avance pour vos réponses.
 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Monsieur le Député, je ne dispose pas de données sur la densité réelle des populations de renards en Wallonie, divers indicateurs convergent néanmoins pour montrer que ces effectifs sont en expansion constante depuis plusieurs années. Cadavres sur les routes, plaintes d'éleveurs, constats des chasseurs, etc.
 

Les données plus concrètes dont je dispose sur l'évolution des populations proviennent indirectement des statistiques de chasse et de piégeages fournis par 23 conseils cynégétiques, à prédominance petits gibiers,
couvrant 400 000 hectares en Wallonie. La moyenne des prélèvements était de deux renards par 100 hectares pour la période 1999-2006, elle est de 2,4 pour la période 2007-2010, soit une hausse de 20 %. Celle-ci est graduelle entre 2007 et 2010, et les prélèvements atteignent en moyenne 2,7 renards cette fois-ci par 100 hectares en 2011.
 

Concernant les espèces prédatées, on ne peut nier la prédation sur des espèces autres que les rongeurs,
plusieurs études récentes montrent qu'ils attaquent aussi la perdrix et le lièvre, par exemple, ce qui, évidemment, suscite toutes les réactions des conseils cynégétiques petits gibiers puisqu'on sait les difficultés sur la perdrix et sur le lièvre, et donc, le renard est souvent cité par ces chasseurs petits gibiers comme étant l'une des causes du déclin.
 

Dans ce cadre, la régulation du renard est assurée, en Wallonie, soit par la chasse, qui peut s'exercer à cette espèce tous les jours de l'année, soit par la régulation selon les dispositions contenues dans l'arrêté du Gouvernement wallon du 18 octobre 2002, permettant la destruction de certaines espèces de gibiers. Donc, la différence entre les deux, c'est qu'en régulation, on peut intervenir plus durement dans certaines conditions, mais cela nécessite évidemment une demande et un avis du DNF, notamment.
 

Donc, une série de propositions sont à l'étude, parce que nous avons mis en place un groupe de travail, qu'on appelle petits gibiers, pour essayer de favoriser, tant au niveau des habitats, que des prédateurs, la bonne santé de ce petit gibier qui est en difficulté aujourd'hui. Donc, il y a trois actions qui sont menées à mon avis, : il y a les habitats, il y a le lien avec les agricultures et je pense que des politiques d'intérêt écologique peuvent contribuer à avoir des habitats qui soient plus susceptibles d'accueillir le petit gibier. Deuxièmement, il y a la question du prédateur dont notamment le renard, qui est souvent évoquée, puis il y a les autres prédateurs, ce que l'on appelle les becs droits, et donc, il y a toute une série de mesures qui sont proposées dans ce groupe de travail qui est mixe entre environnementalistes, membres du conseil supérieur de la nature, mais aussi, chasseurs et représentants des agriculteurs.
 


Réplique du Député JP BASTIN

 

Merci Mme la Présidente, j'ai les infos dont je désirais disposer.
 

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