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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La promotion du e-commerce en Wallonie

La promotion du e-commerce en Wallonie

16 avril 2013 │Question orale d'A-C GOFFINET au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

En Belgique, le commerce en ligne prospère. Les utilisateurs qui recourent à ces services mentionnent comme avantages principaux : le gain de temps, les prix attractifs et les facilités de livraison. Le chiffre d’affaire du e-commerce se porte donc bien …mais les sociétés qui bénéficient de ce marché sont souvent basées à l’extérieur de la Belgique (il suffit de penser à quelques uns des géants du secteur tels Amazon ou eBay).

D’ailleurs, d’après le rapport du baromètre des TIC de 2012, si les entreprises wallonnes ont un équipement en TIC assez satisfaisant, il faut aussi noter que leurs activités de vente en ligne et de e-commerce sont pour leur part encore trop peu développées. Ainsi, selon l’AWT, en 2011, seulement 9% des entreprises wallonnes pratiquaient le e-commerce.

Les constats parus sur le site de l’AWT tendent à démontrer que l’obstacle majeur avancé par les entreprises wallonnes est qu’elles considèrent ce canal comme inutile ou inadapté à leur activité (selon 73% des entreprises wallonnes qui ne pratiquent pas le e-commerce).

Dès lors, dans ce contexte, vous constaterez avec moi que le défi majeur des représentants de l’AWT semble être surtout de parvenir à convaincre nos entreprises de l’intérêt de se convertir et de développer leurs activités commerciales sur internet.

Monsieur le Ministre, vous avez dit, en parlant du e-commerce, que « Le rôle des pouvoirs publics est aussi de guider la base économique, et de lui fournir des outils et la vision nécessaire à une adaptation réelle ». Si les outils permettant aux commerçants une évolution vers les e-commerces sont disponibles et efficaces en Wallonie, il semble que l’une des missions importantes à suivre à l’avenir soit de convaincre ceux-ci du bien fondé et du potentiel d’évolution pour leurs enseignes.

Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, me détailler les moyens d’action mis en œuvre pour promouvoir cette vision nouvelle chez les commerçants et des entreprises ? Pourriez-vous nous exposer votre plan d’action pour inciter les PME wallonnes à innover dans ce domaine d’activités ?

Je vous remercie d’avance pour votre réponse et vos précisions.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Dans son baromètre TIC 2012, l'Agence wallonne des Télécommunications insiste sur la nécessité pour les
entreprises de mettre en place un système internet accessible, innovant, sécurisé et facile d'utilisation.
 

Ce baromètre appelle au fait que 83 % des entreprises ont accès à internet et un tiers possède un site internet propre.
 

Néanmoins, nous devons constater que la proportion d'entreprises permettant des achats en ligne de leurs
produits ou services est, comme vous le dites, de 9 %.
 

Le gouvernement a mis en place avec le décret ebusiness, adopté en 2002, des aides aux entreprises leur
permettant de développer une capacité de ventes sur internet. Les aides Rentic permettent aux entreprises
désireuses de développer une approche commerciale sur internet de faire appel à un consultant agréé qui
permettra de définir les besoins en e-business, mais aussi en intranet et en bases de données partagées.
 

Les primes à la création de sites e-business permettent aux entreprises de percevoir jusque 15 000 euros pour développer un site de vente aux consommateurs et aux entreprises, mais aussi pour développer le partage d'informations et d'application à l'informatique avec une autre entreprise.
 

Il est donc aussi permis aux entreprises de réaliser du non transactionnel. C'est ce que l'on appelle l'ebusiness, business to business. Ces aides ont déjà permis à près de 2 000 entreprises de pouvoir développer de tels sites.
 

Parallèlement, on constate que 75 % des Wallonnes et des Wallons possèdent un accès à internet depuis leur domicile. La moitié de ces internautes utilisent des services d'e-commerce. Ces chiffres démontrent, comme vous le signalez d'ailleurs, l'importance du développement des sites e-business.
 

En tant que ministre des technologies nouvelles, je souhaite, au travers du master plan TIC, intégrer l'usage des technologies de l'information et de la communication dans la vie quotidienne de nos concitoyens, mais aussi, bien entendu, de nos entreprises.
 

C'est pourquoi un des objectifs de ce master plan est de diffuser, via l'Agence wallonne des Télécommunications, une culture du Web au sein des entreprises et de formuler des propositions d'extension des aides existantes. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je veux aussi rapprocher l'Agence wallonne des Télécommunications de l'Agence de stimulation économique de manière telle à ce qu'une cohérence dans le soutien aux P.M.E. soit encore plus renforcé au niveau de la région.
 

Réplique de la Députée AC GOFFINET

 

Monsieur le Ministre, je vous rejoins et je pense que ce master plan est très important puisque vous l'avez cité, 48 % des internautes effectuent des achats en ligne, donc je pense qu'il y a un marché à prendre et que trop peu de commerçants ou de petites entreprises ont conscience de cet apport et qu'il y a un marché à prendre. Et je pense que dans les années à venir, mais à très court terme, il va falloir les conscientiser, faire une action de promotion auprès d'eux, les sensibiliser à ce développement de nouveaux marchés avant que d'autres s'en emparent parce qu'il faut profiter surtout du fait qu'il s'avère que les belges ont tendance à encore commander au niveau local et donc je pense que nos entreprises belges doivent s'adapter au plus vite à ces technologies nouvelles et faire face à une concurrence plus dure pour éviter de
louper le coche.
 

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