La proposition d’instauration d’un péage urbain aux entrées de Bruxelles et ses conséquences pour les navetteurs wallons
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Mots-clés associés :
- Aménagement du territoire, Transports, Mobilité, Energie, Logement,
2010,
Maxime Prévot,
question orale
13 juillet 2010 | Question de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Philippe HENRY
Monsieur le Ministre,
Il y a une semaine une société de pneumatique bien connue publiait les résultats d’une enquête selon laquelle 85% des automobilistes belges se disent disposés à payer pour ne plus se retrouver dans les bouchons.
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que resurgisse l’idée de création d’un péage urbain aux entrées de Bruxelles. Le Secrétaire d’Etat aux Finances, Monsieur Clerfayt, a ainsi plaidé pour cette piste estimant qu’elle permettrait de réduire la congestion automobile de 20%, de lutter contre la pollution et de diminuer le stress des navetteurs. Ceci sans compter l’apport financier que ce péage permettrait de générer pour la Région bruxelloise.
Si cette proposition peut sembler écologiquement intéressante et financièrement alléchante pour la région bruxelloise, elle n’en est pas moins lourde de conséquences pour les navetteurs wallons qui gagnent chaque jour la capitale.
Nous ajouterons que la Région bruxelloise dispose déjà aujourd’hui d’un mécanisme de solidarité fédéral, certes encore trop limité, pour les coûts engendrés par son statut de capitale, notamment, au travers du fonds BELIRIS.
Il nous apparaît que cette idée est pour le moins prématurée avant que des alternatives valables ne soient mises en œuvre, je pense notamment ici au RER. Nous le savons, la mise en place des liaisons ferroviaires entre la capitale et le reste du pays demandera encore plusieurs années, notamment pour ses liaisons avec la Wallonie. Dès lors, toute action dans ce domaine se doit d’être réfléchie et concertée afin de ne pas compliquer la vie de nos citoyens.
Monsieur le Ministre :
Je vous remercie.
Il y a une semaine une société de pneumatique bien connue publiait les résultats d’une enquête selon laquelle 85% des automobilistes belges se disent disposés à payer pour ne plus se retrouver dans les bouchons.
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que resurgisse l’idée de création d’un péage urbain aux entrées de Bruxelles. Le Secrétaire d’Etat aux Finances, Monsieur Clerfayt, a ainsi plaidé pour cette piste estimant qu’elle permettrait de réduire la congestion automobile de 20%, de lutter contre la pollution et de diminuer le stress des navetteurs. Ceci sans compter l’apport financier que ce péage permettrait de générer pour la Région bruxelloise.
Si cette proposition peut sembler écologiquement intéressante et financièrement alléchante pour la région bruxelloise, elle n’en est pas moins lourde de conséquences pour les navetteurs wallons qui gagnent chaque jour la capitale.
Nous ajouterons que la Région bruxelloise dispose déjà aujourd’hui d’un mécanisme de solidarité fédéral, certes encore trop limité, pour les coûts engendrés par son statut de capitale, notamment, au travers du fonds BELIRIS.
Il nous apparaît que cette idée est pour le moins prématurée avant que des alternatives valables ne soient mises en œuvre, je pense notamment ici au RER. Nous le savons, la mise en place des liaisons ferroviaires entre la capitale et le reste du pays demandera encore plusieurs années, notamment pour ses liaisons avec la Wallonie. Dès lors, toute action dans ce domaine se doit d’être réfléchie et concertée afin de ne pas compliquer la vie de nos citoyens.
Monsieur le Ministre :
- Quel est votre opinion sur les propositions su Secrétaire d’Etat aux finances ?
- Une concertation a-t-elle lieu actuellement entre les niveaux de pouvoir afin d’instaurer un système de péage urbain ?
- Dans ce cas, pouvez-vous nous garantir que tout sera mis en œuvre afin de proposer aux navetteurs wallons une alternative satisfaisante et financièrement neutre ?
Je vous remercie.