Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La réapparition de nouveaux trous liés aux travaux de réhabilitation de l'autoroute E411

La réapparition de nouveaux trous liés aux travaux de réhabilitation de l'autoroute E411

— Mots-clés associés : , ,

14 mai 2007 | Question orale de M. Dimitri FOURNY à M. le Ministre Michel DAERDEN

M. Dimitri FOURNY (cdH)


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

Je reviens vers vous dans le cadre des travaux de réhabilitation des autoroutes E25 et E411 qui ont été réalisés en quatre phases entre 2003 et fin d'année 2006, le tout pour un coût de €165 millions TVA comprise et plus particulièrement en suite de mes précédentes interventions courant de l'année 2006 (question actualité 03.04.2006/ Interpellation 10.05.2006 et question écrite 02.06.2006).

La problématique se pose quant aux nouvelles dégradations constatées sur le tronçon entre Neufchâteau et Habay et plus particulièrement sur la portion d'autoroute entre Léglise et Rulles.

Ce problème n'est pas dérisoire et préoccupe légitimement nombre de citoyens, car si des trous sont apparus entre Neufchâteau et Rulles, qui est un des tronçons qui venait d'être fraîchement réhabilité en 2005, j'attendais que l'on puisse m'assurer que ces malfaçons ne devaient pas non plus apparaître sur d'autres portions réalisées sur les autoroutes réhabilitées E411 et E25 et que le phénomène constaté l'an dernier serait circonscrit de manière définitive.

Monsieur le Ministre, par rapport aux constats qui ont été effectués en dont nous avons évoqué la portée précédemment, il y a toute une série de questions auxquelles, sans polémique, je souhaiterais obtenir des réponses afin que les Wallons et les Wallonnes puissent avoir la certitude que les 165 millions investis pour cette réfection, ne les ont pas été dans un trou, comme cela a été le cas dans les années précédentes, mais qu'au contraire, le résultat à obtenir sera définitivement impeccable, ce qui devrait être le cas.

Les trous constatés en 2006 ainsi que les décollements constatés ont été réparés. Cependant, force est de constater que de nouveaux trous réapparaissent plus particulièrement sur le tronçon Léglise - Rulles ainsi que de nouveaux décollements de revêtement. Par ailleurs certaines réparations se dégradent également à certains endroits localisés.

Telle est l'inquiétude qui renaît dans mon chef et qui m'amène à revenir vers vous aux fins de faire le point sur ce dossier. Même si le phénomène n'apparaît pas aussi important que l'an passé mais est toujours bien présent et se développe.

L'hiver ne fut pas très rude et le revêtement n'a que très peu souffert de l'humidité très peu abondante…

Lors de la séance publique du 10 mai 2006, en réponse à mon interpellation relative aux dégradations constatées sur l'E411, vous me faisiez part de ce que vous aviez sollicité des services du MET une vérification approfondie de la situation liée à ce phénomène de décollement du revêtement sur ce tronçon.

Dans une logique de précaution, vous avez demandé au Centre de recherches routières une expertise détaillée de l'ensemble de la surface de ce type de revêtement posé.

Les premières constatations allaient dans le sens de la responsabilité de l'entreprise.

1. Qu'en est-il au jour d'aujourd'hui ?
2. Pourriez-vous m'indiquer si vos services ont pu déterminer les causes, l'origine et les remèdes à appliquer aux différents problèmes qui sont apparus et qui réapparaissent sur ce tronçon ?
3. Pourquoi ce problème à cet endroit particulier ?
4. Y a-t-il des risques de voir ce phénomène s'amplifier et s'étendre à d'autres tronçons réhabilités ?
5. Quelles sont les démarches qui ont été entreprises afin que de nouvelles réparations soient opérées ?
6. Avons-nous la certitude que ces vices ne réapparaîtront pas ultérieurement à d'autres endroits et que la structure même ne sera pas atteinte au-delà de la couche de bitume posée sur la structure en béton ?
7. Pouvez-vous nous rassurer sur le fait que le cahier des charges et l'ensemble des prescrits ont été scrupuleusement respectés et qu'il n'y a pas de problème quant à la conception même de cette autoroute ?
8. Quid des responsabilités ?

Je vous en remercie dès à présent pour votre réponse.

Réponse

M. le Ministre Michel DAERDEN


Il s'agit d'un investissement exceptionnel qui était attendu depuis 15 ans : 225 km dans les deux sens pour un budget de l'ordre de 165 millions d'euros.
Cela a pu être réalisé sans fermer l'autoroute. Le trafic a donc pu être poursuivi. Vous aviez effectivement attiré mon attention sur l'existence de problèmes tout à fait réels.
Différentes études ont été réalisées. Le Centre de recherches routier est intervenu. Cet organisme est mixte.
Des analyses nous ont été fournies sous l'oeil attentif de l'administration.
Les experts ont mis en exergue un défaut de fabrication avec deux causes possibles, à savoir soit une faiblesse du mélange proprement dit soit un problème au moment de la pose. En clair, la responsabilité de l'entrepreneur est engagée sur un tronçon de 25 km. Nous avons demandé et obtenu de l'entrepreneur la réparation des malfaçons. Il y a de nouveaux problèmes actuellement soit environ 150 trous qui ne sont fort heureusement ni très grands, ni très profonds en termes d'analyse des risques et dangers. Ceci étant précisé, cela demeure inacceptable et nous lui avons demandé de procéder à nouveau aux réparations nécessaires. Nous avons insisté pour que cela soit fait dans le mois. Les réparations devraient prendre 4 à 5 jours sans inconvénient majeur pour la circulation, dès lors qu'il sera fait usage d'un chantier mobile. Il ne faudra pas couper l'autoroute.
J'estime pour ma part que c'est la dernière fois qu'il sera procédé à des réparations de ce type. Si cela devait se reproduire, je souhaite alors une opération plus profonde.
A l'heure actuelle, les réparations sont faites par l'entrepreneur et cela ne représente donc pas de coûts additionnels pour nous. Il n'en demeure pas moins que la situation ne me conviendrait plus s'il fallait réparer continuellement.
Dans mon esprit, c'est donc la dernière fois et à défaut, il faudra remettre tout le tronçon sur le métier.
Je précise aussi que la technique utilisée par l'entrepreneur était une technique classique.
En résumé, des réparations à charge de l'entrepreneur seront effectuées dans le mois sans inconvénients majeurs pour les usagers. C'est la dernière fois et à défaut, il faudra remettre l'ensemble du tronçon de 25km sur le métier.

M. Dimitri Fourny (cdH)

Je vous remercie pour les réponses apportées. Je note que la responsabilité de
l'entrepreneur est engagée. Il est opportun que les garanties juridiques soient prises à cet égard, notamment au niveau de la reconnaissance de responsabilité dans son chef et des délais de prescription si une action devait être introduite sans parler de l'exécution d'une décision si nous devions en arriver là.
Je crains que le phénomène ne réapparaisse. C'est inadmissible. Si nécessaire, il faudra tout arracher et recommencer le tronçon dont question. Je rejoins votre intransigeance à cet égard.
Actions sur le document