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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La restructuration de l’entreprise Schréder à Fernelmont

La restructuration de l’entreprise Schréder à Fernelmont

21 Septembre 2010 |Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Monsieur le Ministre,

Au milieu du mois dernier, la direction de la société Schréder, sise à Fernelemont, a annoncé son intention d’enclencher la procédure Renault et de se séparer de 21 personnes sur un total de 55. Elle avance comme argument la chute du chiffre d’affaires et la concurrence internationale qui fait fondre le carnet de commandes de cette société spécialisée dans l’éclairage routier et urbain.

Ce n’est pas, loin de là, le premier plan de restructuration que connaît cette société qui en l’an 2000 comptait encore 200 travailleurs. Cependant cette décision n’en constitue pas moi une mauvaise nouvelle pour l’emploi dans notre région. Les syndicats se déclarent d’ailleurs en désaccord avec la direction et contestent son analyse. Des actions ont déjà été organisées par les travailleurs de l’entreprise qui entendent préserver l’outil.

Monsieur le Ministre :


- La société Schréder a-t-elle reçue des aides à l’investissement de la Région wallonne ?
- Ces aides étaient-elles assorties de conditions de maintien de l’emploi ?
- La société a-t-elle sollicitée l’aide de la Région wallonne ou d’un autre acteur public, je pense notamment ici à la SOGEPA, afin de lui permettre de surmonter, soit par un apport financier, soit par une expertise, cette mauvaise passe ?

Je vous remercie.

M. Marcourt, Vice-Président et Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

La société Les Constructions Electriques Schréder, installée à Fernelmont, est une entreprise implantée en Wallonie depuis près de 100 ans, pas à Fernelmont mais en Wallonie.

Elle produit et commercialise une gamme complète de solutions d'éclairage à usage routier, urbain, architectural, sportif et industriel.

Depuis toujours, l'entreprise s'est adaptée et a fait preuve de flexibilité. Néanmoins, en Belgique, cette entreprise est en crise depuis une dizaine d'années. En 2000, son chiffre d'affaires s'élevait à 35 millions d'euros, et elle employait 200 personnes. Aujourd'hui, elle emploie 55 personnes et son chiffre d'affaires n'atteint plus que 11 millions d'euros environ.

Ce phénomène a été accentué depuis le début de la crise financière et économique, qui n'a pas épargné le secteur de l'éclairage public. Certains de ses clients ont décalé leurs investissements dans le temps, plusieurs acteurs publics se sont restructurés et ont ralenti les commandes, mais aussi, les exigences du marché évoluent.

Cette entreprise a donc décidé de lancer le projet « Focus » visant à renforcer le positionnement du client au centre des préoccupations quotidiennes de tous et à répondre aux besoins du marché.

Dans ce but, elle a lancé, depuis deux ans, un plan d'investissements important parmi lesquels la construction d'un nouveau bâtiment équipé de moyens de production modernes et fonctionnels et l'acquisition de nouvelles technologies, notamment au niveau informatique et logistique. C'est un investissement de plus de 7 millions d'euros qui a été réalisé.

Schréder a, dans ce cadre, sollicité une aide à l'investissement en octobre 2007 dont une partie pour l'énergie renouvelable d'un montant de 770.000 euros.

En ce qui concerne le dossier en aide classique, celui-ci s'est conclu par un refus vu l'actionnariat de l'entreprise puisque, en fonction des structures, elle est classifiée comme grande entreprise et ne peut prétendre à une intervention pour un investissement réalisé hors zone de développement.

En ce qui concerne le volet énergie renouvelable, la société Constructions Electriques Schréder a bénéficié d'une prime qui s'élève à près de 100.000 €, soit 12,45% du montant total. Cette prime, comme toute prime de ce genre, n'est pas assortie à une condition d'emploi, puisque c'est le facteur environnemental qui est pris en compte.

Depuis le début du mois d'août, l'entreprise a décidé d'aborder le volet social, dernière étape de son projet «Focus». La négociation relative au volet social a été lancée. Dans ce cadre, l'entreprise a l'intention de réadapter la structure de son personnel, soit une réduction de 21 personnes sur 55.

L'entreprise a indiqué sa volonté de poursuivre ses activités de production en Wallonie. Elle justifie ce plan par les difficultés financières. En 2009, elle a essuyé un déficit de 700.000 euros.

A ce jour, nous n'avons pas été, ni moi ni aucune structure publique en Wallonie, contacté par l'entreprise pour examiner des possibilités de partenariat. Mais je tiens à vous dire, au travers de votre question, que je suis, bien entendu, disponible pour examiner cet élément.


M. Prévot (cdH)

Je remercie M. le Ministre pour ces précisions et plus particulièrement pour sa conclusion. Je pense que cela fera plaisir, probablement, bien entendu, aux représentants des travailleurs, ainsi qu'à l'employeur et donc au corps dirigeant de la société d'apprendre qu'il y a une main tendue.

J'espère qu'ils la saisiront - à travers le soutien public qu'il est possible de procurer à ces entreprises en difficulté - et qu'il leur sera dès lors possible de réduire la voilure de la restructuration qu'il sont en train d'envisager et de passer le cap dans de meilleures conditions. Pour leur propre prospérité, je me réjouis de l'annonce qui a été faite de rester sur le sol wallon un acteur économique actif, mais surtout aussi de faire en sorte qu'il y ait le moins de dégâts potentiels pour les travailleurs.



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