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La sécurisation des chantiers sur le réseau routier wallon

18 octobre 2010 | Question orale de Mme Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Les accidents de la route qui se produisent dans et aux abords des chantiers sont très nombreux. La Police fédérale le déplore régulièrement.

Notre réseau routier va, dans les semaines et les mois à venir, être couvert de tels chantiers de rénovation. On peut donc craindre une recrudescence de ce phénomène.

C’est précisément pour cette raison que le SPW et la Police fédérale ont conclu un accord visant à sécuriser ces zones.

Ainsi, un nouveau type de radar, le LIDAR, a été loué par le SPW en vue d’être placé aux abords de certains chantiers. La Police affirme que l’appareil, aujourd’hui en fonction à hauteur de Tellin, sera déplacé selon les besoins, sur d’autres chantiers.

Par ailleurs, un reportage diffusé sur la RTBF dans l’émission Questions à la Une évoquait la faible sécurisation de nos chantiers par rapport à nos voisions français.

Monsieur le Ministre, considérant l’augmentation constante de la circulation et considérant la forte augmentation des chantiers à venir sur notre réseau routier,

• Quelles sont les pistes que vous envisagez pour assurer la sécurité des ouvriers mais aussi des automobilistes à hauteur des chantiers de rénovation ?
• Au-delà des pistes de réflexion, des actions concrètes sont-elles prévues ? Si oui, lesquelles ?
• Le développement de ces radars est-il une piste envisagée par votre Administration ?
• D’autres accords sont-ils conclus entre le SPW et la Police fédérale à cette fin?

Je vous remercie pour votre réponse.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


La sécurité de celles et ceux qui empruntent nos routes ou travaillent sur celles-ci, est évidemment la première de mes priorités en tant que ministre des Travaux publics et de la Sécurité routière. J'insiste beaucoup là-dessus.

Vous mettez l'accent sur un point très important. On a vu fleurir ces derniers mois toute une série de chantiers. Vu les moyens qui sont dégagés et obtenus, 2011, 2012 et 2013 vont connaître des travaux de façon croissante, avec tous les risques que cela comporte pour celles et ceux qui travaillent à la réalisation des routes de demain.

En ce qui concerne la sécurité de ces chantiers, j'ai pu mettre en place, depuis un an, toute une série d'actions :

• un contrôle plus strict des obligations reprises dans le cahier des charges, notamment les distances à respecter entre les panneaux d'avertissement et la présence des véhicules tampon ;
• une meilleure information des usagers via les panneaux à messages variables, les émissions radiophoniques et la signalisation locale ;
• une utilisation de plus en plus fréquente de bermes provisoires afin de mieux protéger les ouvriers ;
• des marquages au sol rendant les bandes de circulation plus étroites pour obtenir un meilleur respect des vitesses.

Mais, ce n'est pas encore suffisant. Il faut aller plus loin. J'ai donc demandé au SPW, à la SOFICO, de prévoir à la mise à disposition de radars préventifs, mais aussi répressifs sur des chantiers potentiellement dangereux. Chaque direction territoriale est chargée de définir les chantiers à sécuriser de la sorte, en accord avec les services de police concernés.

Les critères pris en compte pour définir les chantiers potentiellement les plus dangereux sont la densité et la vitesse du trafic, les caractéristiques de la voirie, la visibilité du chantier, la proximité d'une zone à risque, l'importance du rétrécissement de la voirie, la localisation du chantier sur un tronçon dangereux, et enfin la durée du chantier.

Bien entendu, tous ces éléments-là permettent, je crois, de pouvoir sécuriser au maximum et on doit encore les additionner en termes de moyens, la sécurité des hommes et des femmes qui travaillent sur les chantiers chez nous.

À nouveau, comme je l'ai dit pour le point précédent, on est en plein dans le cœur des priorités au niveau de la Région. Effectivement, des choses ont changé qui vont dans le bon sens. Je vous ai donné les différents points, les quatre points principaux d'actions que j'ai pu mettre en place. Si on peut aller plus loin et si on peut, et on aura cette discussion-là aussi au niveau du Conseil supérieur de la sécurité routière, nous le ferons évidemment puisque sécuriser ceux qui nous sécurisent, c'est la moindre des choses.
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