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La valorisation des boues de dragage

19 juin 2012 | Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre HENRY - Réponse disponible

M. le Ministre,

Comme chacun le sait, la mobilité par la voie d’eau constitue une priorité pour le Gouvernement wallon.
Malheureusement, pour ce faire, nous devons assurer une voie d’eau praticable ce qui implique le dragage de nos celles-ci et in fine le traitement des boues issues de ce dragage.
L’on sait que notre passif est très important et que le coût est conséquent pour le budget wallon.
Pour rappel, la qualification des boues de dragage en déchet à décuplé le coût de leur traitement jusqu’à 100€/M³.


Actuellement, seulement 20% des boues sont valorisées, le reste finissant dans les centres d’enfouissement technique.
Cette mise en CET pourrait à l’avenir devenir l’exception, en effet, deux centres de recherche wallons ont ainsi mis au point un laboratoire pilote de traitement des boues.
Ce système, appelé Solindus, trie et traite les boues de dragage. Une chaîne de filtrage des sédiments a été mise au point et cette chaîne distille par séparation granulométrique cinq fractions valorisables, à savoir graviers, sables grossiers et fins, limons et argiles. Certains sédiments pourraient être réutilisés dans des routes, par exemple.


Les recherches ne sont pas terminées mais ces éléments sont pour le moins prometteurs.
Que pensez-vous, M. le Ministre, des résultats actuels de ce projet ?
Peut-on espérer que cette expertise reste en Wallonie et qu’on y recoure de manière active ?
Cette activité pourrait de plus être utilisée pour les sols pollués. Qu’en pensez-vous ?
 

D’avance, je vous remercie pour vos réponses
 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Ce nouveau centre d'étude pour la valorisation des produits de dragages, doté d'un nouveau pilote expérimental inauguré le 11 juin 2012, est le fruit d'un investissement consenti par la région dans le cadre de la programmation FEDER 2007-2013 des Fonds structurels du programme « Convergence », Mesure 2.02 pour la « Valorisation du potentiel des centres de recherche ».
 

Ce projet communément appelé SOLINDUS - pour SOLutions Intégrées et Durables pour Sédiments et matières assimilées - bénéficie donc du soutien financier de l'Europe et de la Wallonie. L'investissement global est de l'ordre de huit millions d'euros sur l'ensemble de la période 2007-2013.
 

Environ 3,6 millions de cette somme ont été prévus pour les équipements du projet qui sont financés à 40 % par l'Europe et 60 % par la Wallonie. Le volet « Recherche » proprement dit, qui représente environ 3,36 millions du budget global, est financé sur fonds propres à 25 % par les acteurs du projet, le reste par l'Europe à 30 % et par la Wallonie à 45 %.
 

Le centre expérimental situé à Châtelet représente à lui seul près de 31 % de l'investissement global.
 

La Direction générale opérationnelle « Mobilité et Voies hydrauliques », a également contribué au soutien financier du projet grâce à la réhabilitation et à la mise à disposition de son site à Châtelet pour un montant de près de 650 000 euros.
 

Au terme de la période de financement du programme convergence 2007-2013, il revient au porteur du projet SOLINDUS d'en assurer la pérennité grâce aux activités générées par ses installations.
 

À ce stade, il est prématuré de parler de résultats. Aujourd'hui, un nouvel outil d'expérimentation prometteur est enfin opérationnel. Comme outil de recherche et d'expérimentation adaptable et modulable, il va permettre d'étudier et de valider la faisabilité technologique des procédés de traitement et de valorisation des produits de dragage. On passe donc clairement à une nouvelle étape, une étape pilote, mais on n'est pas encore à l'industrialisation généralisée.
 

Pour les industriels du secteur intéressés par le développement de nouvelles techniques ou l'amélioration de leurs procédés, ce laboratoire représente un vrai potentiel de développement et de démonstration industriel.
 

Enfin, de par sa dimension exceptionnelle il offrira aux chercheurs et aux industriels une source de flux de matières stables et adaptées aux voies de valorisation à étudier ou valider. C'est en effet avant tout aux acteurs du domaine de faire vivre et fructifier ce bel outil unique en son genre en engrangeant des résultats concrets permettant non seulement d'améliorer le traitement et la valorisation des produits de dragage, mais également de réduire, à terme, les coûts de gestion de ces matières. En effet, la question économique doit également être approfondie. Les coûts de traitement permettront d'optimiser un ou plusieurs schémas de traitement.
 

Même si le gisement des produits de dragage à lui seul, de par son importance, offre à cette activité pas mal d'opportunités de développement, rien n'empêcherait effectivement de la mettre à contribution dans la recherche ou l'amélioration des procédés de traitement et de valorisation des sols pollués.
 

Par ailleurs, sur la question du financement du dragage, je peux vous informer le gouvernement a pris récemment des dispositions nécessaires pour débloquer une somme de 15 millions d'euros afin d'honorer dans les plus brefs délais les sommes dues par le SPW dans le cadre de l'exécution en cours des différents marchés publics relatifs aux produits de dragage.
 

Une solution financière à plus long terme est également en cours d'élaboration afin d'assurer la poursuite de ce financement jusqu'à l'horizon 2014.
 


Réplique du Député M. de Lamotte

 

Je n'ai pas de commentaire complémentaire à faire, Monsieur le Ministre. J'ai bien entendu que le centre de prototype est à Châtelet et cela me réjouit qu'il reste en Région wallonne.
 

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