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L'accueil des demandeurs d'asile par les associations d'aide aux personnes sans-abri

3 novembre 2008 | Question orale de Mme Monique WILLOCQ à M. le Ministre Didier DONFUT

M. le Ministre,

La semaine dernière, était relaté dans la presse le manque toujours plus criant de places disponibles dans les structures d'accueil pour personnes sans-abri.
En effet, le manque de places en centres d'accueil pour demandeurs d'asile pousserait les autorités à réorienter ces personnes vers des centres d'accueil régionaux dont la mission première est pourtant de prendre en charge les SDF.

Ce problème doit être pris au sérieux, d'autant plus que l'hiver approchant, les personnes sans-abri ont besoin d'un toit pour se réchauffer et que les étrangers qui viennent frapper à la porte de ces centres sont bien souvent accompagnés de leur famille et donc d'enfants en bas âge.

L'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile distribuerait ainsi l'adresse d'associations venant généralement en aide aux sans-abri à des demandeurs d'asile qui cherchent à se loger, ceci alors même qu'il n'y a pas d'accord avec Fedasil pour mettre des places à disposition.

Pour certains, par ces agissements, le service fédéral se décharge de sa mission sur des services d'aide régionaux qui n'ont pourtant déjà pas beaucoup de moyens pour effectuer au jour le jour leur travail social avec les sans-abri.

On a beaucoup parlé d'associations bruxelloises victimes du problème. Est-ce que les associations actives sur le territoire wallon vivent et ressentent également cette réalité ? Il existe en Région wallonne environ 1.970 places d'accueil disponibles, réparties selon les structures maisons d'accueil, maisons de vie communautaire, maisons d'hébergement de type familiale, et enfin, abris de nuit Monsieur le Ministre peut-il me dire si ce manque de places dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile va avoir des répercussions sur la qualité de l'accueil aux sans-abri dans les strudures wallonnes ?

Depuis octobre 2005, les plans hivers sont activés par chaque relais social de Wallonie à l'approche de l'hiver et jusqu'au 30 mars. Ces plans hivers engendrent déjà une mobilisation de lits supplémentaires, mais aussi une circulation plus importante de l'information entre les opérateurs pour définir les besoins et y répondre de la manière la plue adaptée. La nouvelle donne, à savoir le fait que des demandeurs d'asile viennent aussi demander de l'aide, va-t-elle avoir un impact sur la gestion des plans hivers pour cette année ?

Réponse


M. le Ministre Didier Donfut

La problématique des demandeurs d'asile est un constat préoccupant et force est de constater que le réseau des structures d'accueil sur Bruxelles est fortement sollicité.

Dans ce sens, l'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile a pris des mesures d'urgence afin d'offrir un lit à un maximum de personnes. Ainsi, certains centres d'accueil ont diminué leur seuil d'accessibilité et ont augmenté leur capacité d'accueil.

De facto, il est impossible aujourd'hui de constater des répercussions quant à la qualité de l'accueil aux sans-abris dans les structures wallonnes.

Je suis conscient que les abris de nuit jouent un rôle important face aux situations dites « d'urgence sociale » dans nos communes, indépendamment de leurs objectifs de nouer les liens utiles à la réinsertion dans le logement. C'est ainsi que j'ai dégagé plusieurs moyens d'actions.

Par l'intermédiaire de six agents APE, une étude exploratoire liée aux freins à l'hébergement a été confiée à chaque Relais social de Wallonie. Cette étude a pour but :
• d'identifier et quantifier les ressources en termes d'hébergement possible ;
• d'identifier et quantifier les demandes d'accueil d'urgence et autres demandes d'hébergement en maisons d'accueil et en abris de nuit ;
• d'identifier les raisons pour lesquelles les sans-abri et les grands précarisés ne sont pas accueillis ou ne peuvent l'être ;
• d'identifier les alternatives mises en place par les relais sociaux ou les propositions de solutions

D'autre part, j'ai parrainé une journée de réflexions portant sur l'accueil et l'inconditionnalité de l'accueil dans les abris de nuit. Cette première approche a permis d'échanger et recueillir les témoignages des travailleurs pour tendre vers une politique cohérente en matière d'accueil.
Enfin, professionnaliser le secteur de l'hébergement, qui favorise l'accompagnement des personnes en difficultés sociales, est une des priorités du Gouvernement wallon. À cette fin, toutes les maisons d'accueil subventionnées ont pu bénéficier d'un refinancement en termes de frais de fonctionnement à partir du 1er janvier 2007.

Quant aux « Plans hiver », l'impact qui semble se confirmer pour les abris de nuit de Charleroi et Liège varie de jour en jour, étant donné la population mouvante. Dès lors, il pourrait s'estomper aussi rapidement qu'il est né. Il est donc trop tôt pour estimer l'impact supplémentaire et évaluer l'incidence que cela pourrait avoir sur
l'accueil des sans abris, d'autant que la fréquentation des « dispositifs hiver » par cette population n'est pas une nouveauté.

En conclusion, je pense qu'en Région wallonne, la politique relative aux personnes sans-abri n'est pas détournée de ses objectifs. Différents contacts avec les représentants du secteur des maisons d'accueil et des abris de nuit sont d'ailleurs toujours en cours pour suivre l'évolution de la situation.

Mme Monique Willocq (cdH)

Des associations wallonnes se sont-elles manifestées à votre Cabinet quant à cette problématique ? À mon avis, le problème est différent entre Bruxelles et la Région wallonne.

M. le Ministre Didier Donfut

Je vais voir cela avec mon Cabinet. En cas de contacts, nous ferons passer le message pour une information précise. Toutefois, je n'ai pas eu de message dans ce sens-là.
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