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Le Carpooling en Région wallonne

21 septembre 2010 | Question orale de Mme Anne-Catherine GOFFINET à M. le Ministre Philippe HENRY

Monsieur le Ministre,

Selon l’asbl Taxispot, le covoiturage, à mi chemin entre le transport individuel et le transport collectif, est un mode de déplacement de plus en plus utilisé en Wallonie entre le domicile et le lieu de travail. On reste tout de même encore très loin derrière l’usage en solo de la voiture…

Une situation qui serait liée en partie au manque d’infrastructures, et surtout de parking de carpooling. A ce jour, la Wallonie n’en recense toujours aucun, cependant, deux projets sont en cours dans la région du Brabant Wallon et de Liège. Il existe pourtant des parkings de ce genre, mais ils sont soit confidentiels, soit peu connus ! Alors que de son côté, la Région flamande compte déjà 71 parkings de carpooling et 21 sont en cours d'installation.

Afin de développer ce type de conduite chez les citoyens, il est important de mettre en avant les effets bénéfiques du covoiturage. Ils sont nombreux : économique, écologique, plus de convivialité, gain de temps grâce à la réduction des embouteillages et des problèmes de stationnement.

Dans une interview, vous avez mis en avant qu’afin de développer ces parkings, il est important d’avoir un lieu accessible et une localisation bien choisie. En parlant de localisation « bien choisie », avez-vous pensé à aménager ces lieux de carpooling à proximité des gares et des dépôts Tec ?
Avez-vous d’autres projets en cours, notamment pour le Hainaut, Namur ou Luxembourg ?

Monsieur le Ministre, merci pour vos réponses.

Réponse de M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité.


Il n'est pas tout à fait exact d'affirmer que la Wallonie ne dispose pas de parking de covoiturage. Un recensement réalisé en 2008 par la Direction générale des Routes et Bâtiments, dont une actualisation va démarrer prochainement, montre qu'il existait alors 25 parkings dédiés au covoiturage en Wallonie, répartis à proximités des accès autoroutiers. Ils offrent plus de 750 places.

Ce chiffre est sous estimé car depuis cette enquête de 2008, certains sites décrits comme non équipés ont entretemps fait l'objet d'aménagements.

Sans doute la Région flamande fait-elle une meilleure publicité de ses aires de covoiturage que ne le fait la Wallonie, et que ces aires sont, du point de vue de leur signalisation et de leur équipement, plus faciles à identifier.

Il faut remarquer que ces places disponibles en Wallonie ne suffisent pas à rencontrer une demande croissante. En effet, le recensement de 2008 montre également qu'un grand nombre de véhicules stationnent le long d'accotements qui ne sont pas prévus pour cela. Ce qui, dans certains cas, peut produire des problèmes de circulation ou de sécurité routière.

La mise à jour de l'étude de la DG01 nous fournira une vue plus précise de la réalité, ainsi que du potentiel d'amélioration.

Notez également que plusieurs Plans communaux de mobilité contiennent des propositions en la matière. Autre exemple : le Plan provincial de mobilité du Brabant-wallon a fait l'objet d'un complément, en partenariat notamment avec la Direction des Routes, sur ce volet, des parcs de covoiturage.

Je précise d'emblée que ce complément d'étude n'a rien à voir avec l'opération que vous évoquez à Comines, qui a bénéficié d'un subside one-shot accordé par mon prédécesseur.

Cette étude complémentaire doit permettre :
• d'évaluer la demande à travers une large enquête qui a recueilli près de 800 réponses ;
• d'identifier les meilleurs sites pour implanter des parkings dédiés au covoiturage ;
• de définir les aménagements et équipements à prévoir ;
• de concevoir des avant-projets d'aménagement, d'estimer leur coût avec des propositions de montages financiers pour leur réalisation et leur maintenance.

L'analyse des résultats de l'enquête est en cours et sera présentée avec l'ensemble de l'étude qui devrait être finalisée en décembre 2010. Sur base des résultats obtenus, j'envisagerai la possibilité d'étendre ce type d'étude aux autres provinces.

Je vous informe également que dans le cadre du programme de réfection du réseau structurant mis en œuvre par la SOFICO, divers projets pour étoffer encore l'offre de parkings disponible sont à l'étude.

Pour ce qui est de votre suggestion de localiser ces infrastructures à proximité des gares et des dépôts TEC, il est indéniable que ce type d'infrastructure est en plein développement. Il ne s'agit plus ici de parkings spécialement dédiés au covoiturage, même si l'un n'exclut pas l'autre, mais de parkings dits « Park & Ride » spécialement développés pour leur proximité avec les gares ou des lignes de bus à forte fréquentation, afin de favoriser l'intermodalité voiture-train et/ou voiture-bus.

D'une certaine manière, on peut dire que la spécificité des parkings dédiés au covoiturage, est qu'ils sont situés à proximité des nœuds routiers, tels que les accès autoroutiers, là où des espaces résiduels sont disponibles et à moindre coût.

En ville, où l'espace public est plus rare et précieux, notamment pour favoriser la convivialité des espaces publics, les modes doux et les transports en commun, l'ensemble des emplacements de parkings dont la durée n'est pas limitée sont, de facto, des places de parking disponibles pour le covoiturage.

Voilà Monsieur le Président, Madame et Monsieur le Député quelques éléments sur ce dossier qui continuera d'évoluer parce qu'il y a effectivement une demande croissante, ce qui est une bonne chose. Je pense que l'on va continuer d'améliorer la qualité des espaces puisque qu'il ne s'agit pas juste d'identifier tel ou tel emplacement et de le désigner comme parking de covoiturage, il faut qu'il soit suffisamment sécurisant pour les personnes pour y accéder, pour être seul en voiture, qu'il soit, bien entendu, très accessible et surtout qu'il soit un lieu de rencontres et de changement de mode de transport et donc de prise en compte des différents modes de transports possibles aux différents endroits concernés.

Mme Goffinet (cdH)


Juste pour une petite précision. L'étude que vous évoquez qui prendra fin 2010, concerne-t-elle le Brabant wallon ?

M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité


Effectivement.

Mme Goffinet (cdH)


Vous me confirmez qu’après cela il y aura d'autres études qui seront développées dans d'autres régions ? Tant Namur, que le sud de la province de Luxembourg, où justement il y a énormément de problèmes d'embouteillage, où il y a du covoiturage sauvage. Cela pourrait venir si je comprends bien par après ?

M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité


Pourquoi le Brabant wallon a-t-il été chois ? Parce qu’il y a eu une demande particulière sur le Brabant wallon au départ de la province. On travaille au cas par cas, en fonction de l'état d'avancement des différents acteurs. Au niveau de la province du Luxembourg, par exemple, il y a un travail important qui a été fait sur le Livre blanc de la mobilité que je suis allé présenter la semaine dernière avec l'ensemble des enjeux mobilités. Là aussi, il y a une réflexion qui est en cours au sein de la Province. Cela se décline de façon différente en fonction des provinces. Ici, c'est une étude en tant que tel sur le brabant wallon et qui pourrait très bien alors être, en tant que telle, réitérée dans d'autres provinces par la suite.
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