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Le projet ceinture aliment-terre

13 novembre 2013 | Question orale de J-P BASTIN au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


J’ai récemment eu vent d’un projet très intéressant et d’envergure dénommé « ceinture aliment-terre liégeoise ». Six partenaires en sont à l’origine : le groupe d’action locale (GAL) du Pays des Condruses, PointFerme, Barricade, l’AREBS-ALPI, Exposant D et AGES.


En quelques mots, ce projet a les avantages suivants : un savoir-faire agricole et des produits de qualités qui ne sont plus à démontrer, une densité de population propice à la consommation directe des produits locaux, des frais de transports et une pollution épargnés grâce au circuit court dont vous êtes l’ardent défenseur. Autres pistes évoquées, le développement d’un système foncier agricole qui faciliterait l’accès à la terre aux jeunes agriculteurs ou encore l’emploi qui serait généré par la nécessité de transformer les aliments en vue d’une consommation différée. Sans parler des possibilités de formation, ni du potentiel de rationalisation des dépenses grâce à la mutualisation de la main d’œuvre, du matériel et des lieux de stockage.


Monsieur le Ministre, avez-vous pu prendre connaissance de ce projet et dans l’affirmative avez-vous pu prendre un contact avec ce collectif ? Bien que ce projet relève de la compétence de plusieurs membres du Gouvernement et, par certains aspects, d’autres niveaux de pouvoir (et notamment celui de la Province de Liège), quels sont les moyens dont vous disposez pour les aider à mener ce projet à bien ? Si cette expérience devait s’avérer fructueuse, ce que nous espérons, pourriez-vous envisager de la promouvoir ailleurs en Wallonie ? Avez-vous connaissance d’autres projets wallons similaires?


Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Monsieur le Député, j'ai rencontré les initiateurs de ce projet lors de la concertation sur le Code agricole
organisée à Juprelle. Ils sont ensuite venus à mon cabinet présenter le contenu des actions qu'ils vont
mettre en place.
 

Dans les grandes lignes, ce projet a pour ambition de lever les freins observés dans le cadre du développement des circuits courts alimentaires et faciliter l'émergence de ce type d'initiative en région
liégeoise.
 

Ce travail, nous l'exécutons sur l'ensemble du territoire de la Région wallonne depuis plus de 10 ans et
nous ne cessons de le renforcer. L'expertise existe, les problèmes sont connus et des moyens importants sont octroyés à différentes structures en vue d'accompagner les indépendants agricoles et artisans dans leur parcours.
 

Parmi ces structures, la principale est DiversiFerm, guichet unique pour la diversification, qui assure un
encadrement des agriculteurs souhaitant transformer et vendre ses produits.
 

Que ce soit un nouvel agriculteur ou un agriculteur en activité, ce dernier y trouvera toutes les informations
nécessaires à la bonne exécution de son activité ou au démarrage d'une nouvelle activité, avec un accompagnement sur le plan hygiénique, dont le respect des normes sanitaires de l'AFSCA, technologique et économique.
 

Récemment, j'ai inclus, dans le public cible, les artisans ainsi que les groupements d'achats alimentaires.
 

DiversiFerm dispose d'un budget annuel de 650 000 euros en vue de mener à bien sa mission et les
demandes ne cessent d'affluer.
 

Le soutien que j'apporte au projet Ceinture alimentterre liégeois et aux diverses initiatives similaires se
situe donc à différents niveaux. Tout d'abord le soutien des structures d'encadrement du monde agricole,
DiversiFerm, Centre pilote, BioWallonie, la mise en action de recherches et de promotions spécifiques par le
CRA-W et l'APAQ-W, le soutien financier à la création de halls relais agricoles dans le cadre du Plan Marshall
2.vert, donc là cela peut être quelque chose d'intéressant pour eux, l'aide à la création de coopératives, le soutien des structures de formation professionnelle telles que l'ASBL CRABE, le soutien des structures de
développement rural telles que les GAL, la mise en place de nouvelles modalités de gestion des terres
publiques à vocation agricole et plus qu'un soutien ponctuel à l'un ou l'autre projet, mon action vise à
mettre en place un cadre favorable à l'émergence de telles initiatives.
 

De nombreux projets voient le jour, et il faut s'en réjouir, tout en veillant à mettre en réseau les structures
d'encadrement existantes plutôt que de vouloir en créer de nouvelles.
 

Un autre élément primordial à relever dans le cadre du développement de circuits alimentaires plus courts
est le rôle-clé du consommateur.
 

Chacun d'entre nous a la possibilité de voter trois fois par jour, matin, midi et soir, pour une alimentation
locale de qualité, assurant un revenu aux agriculteurs et un développement économique et social de notre région.
 

Ce pouvoir, il est nécessaire de le rappeler à chacun d'entre nous, car l'avenir de notre agriculture passe aussi par les consommateurs. J'informe aussi qu'une importante campagne de promotion menée par l'APAQW débutera dans les semaines à venir en vue de promotionner les productions locales et surtout de
différencier celles-ci grâce à une pastille spécifiant leur origine.
 

Donc, je pense que ce projet liégeois est fort intéressant et peut s'accrocher sur toutes les structures que j'ai évoquées et il y a des possibilités d'aide, que ce soit en promotion, en diversification, en intervention sur des halls relais, les possibilités sont multiples et je les invite vraiment à pouvoir s'inscrire dans cette
dynamique.
 

Réplique du Député JP BASTIN

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse et d'avoir aussi rappelé l'importance que les premiers acteurs de soutien à l'agriculture locale, ce sont nous, les citoyens, et je ne manquerai pas de relayer votre réponse non seulement à ces partenaires, mais aussi à d'autres personnes dans la Province de Liège. Je ne doute pas que plus on peut faire connaître ces différents systèmes et ces différents services et sensibiliser, mieux on arrivera à aider l'agriculture que l'on veut conserver familiale.
 

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