Le suivi de la maladie de Schmallenberg

Monsieur le Ministre,

Suite à nos précédents échanges, j’ai été interpellé par des représentants des milieux agricoles concernant le comptage du nombre de cas de Schmallenberg. Selon ces derniers, les chiffres publiés se contentent de relever le nombre d’exploitations touchées sans indiquer le nombre de cas, qui parfois peut atteindre 25% du cheptel. De plus, une fois une exploitation touchée, celle-ci n’est plus comptabilisée.
 

Enfin, mes interlocuteurs s’inquiètent du discours tenu par certains scientifiques selon lequel les ovins et les bovins auront fait leur immunité pour la prochaine saison de saillie et que le problème pourra se régler de la sorte. Alors que rien n’est moins sûr.

Monsieur le Ministre :

- Pouvez-vous nous communiquer le nombre de cas ?
- Pouvez-vous nous indiquer si des exploitations ont été touchées plusieurs fois ?
- Envisagez-vous à l’avenir d’adapter la méthode de comptage afin d’indiquer le nombre d’exploitations touchées et le nombre de cas ?
- Des mesures sont-elles, dès à présent, envisagées afin de lutter, lors de la prochaine saison de saillie, contre cette maladie et sa propagation ? Pouvez-vous nous exposer l’état de la réflexion sur celles-ci ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

Madame la Présidente, Monsieur le Député, le sujet de votre question ne relève pas des compétences des régions mais est une compétence relevant de l'autorité fédérale.
 

Néanmoins, sur base des chiffres que j'ai pu consulter comme vous, en date du 22 juin dernier, nous avions 575 exploitations touchées en Belgique, dont 185 en Wallonie - ce sont les chiffres de l'AFSCA.
 

Nous avions précisément 167 exploitations ovines touchées, dont 68 cas en Wallonie, deux caprines, dont
une en Wallonie et 406 bovines, dont 116 en Wallonie.
On constate que le nombre d'exploitations bovines contaminées augmente légèrement au fil des jours. Il
faut évidemment rester vigilant à l'évolution du nombre de cas.
 

Les chiffres donnés sur le site de l'AFSCA, que je vous invite fortement à consulter, correspondent au nombre d'exploitations où le virus a été mis en évidence et pas le nombre de cas, ce que l'on peut effectivement regretter - je pense que cela vaudrait la peine que l'AFSCA compte les cas.
 

À partir du moment où ils relèvent le nombre d'exploitations, ce serait assez évident de savoir combien d'animaux sont touchés.
 

Pour d'autres précisions, je vous invite à interroger Mme la Ministre Laruelle, compétente en la matière.

Réplique du Député M. PREVOT

Je transmettrai l'information à un ami député fédéral qui ne se privera certainement pas de ce plaisir.