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Le tableau de bord socio-économique de la Province du Luxembourg

29 mai 2007 | Question orale de M. André BOUCHAT à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

M. André BOUCHAT (cdH)


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

Le RIEAL (Réseau Interdisciplinaire d'Etudes et d'Analyses de la province de Luxembourg) vient de publier l'étude « Chiffres et réalités » pour l'année 2007.

Ce Réseau rassemble plusieurs partenaires pour mettre à disposition des pouvoirs publics, des entreprises et des régions frontalières, des données et des outils permettant une meilleure compréhension de la réalité socio économique de la province du Luxembourg. Il traduit la capacité de fédération des acteurs de la Province du Luxembourg.

Cette étude dresse un portrait chiffré de la province de Luxembourg. Elle souligne la vitalité de la province : un territoire actif, une forte augmentation de la population, une pyramide des âges favorable, un chômage très inférieur à la moyenne wallonne, une croissance importante du nombre de postes salariés, quelque 6.000 emplois dans l'économie sociale.

Quelques statistiques portant sur les activités économiques :

1. En 2005, la province de Luxembourg accueille 9 % des entreprises wallonnes.
La province de Luxembourg se caractérise par un pourcentage très élevé de petites entreprises. De fait, plus de 90 % des entreprises privées occupent moins de 5 personnes. Seules 34 entreprises occupent plus de 100 personnes.
A ce propos, je pense que le manque de grandes entreprises fragilise le tissu économique de la province. Il nous faut réfléchir aux moyens de densifier davantage les entreprises situées sur notre territoire. Un soutien structuré aux entreprises présentant un potentiel de croissance devrait être envisagé ! Il nous faut nous battre pour préserver l'emploi dans les entreprises du sud Luxembourg. A ce jour, le sud peut éviter le chômage grâce à sa proximité avec le grand duché. Mais il reste des préoccupations quant aux menaces de délocalisation.
Une des raisons expliquant le manque de grandes entreprises réside dans le fait que les entreprises investissent trop peu dans l'innovation, la recherche, le développement. Les entreprises devraient davantage collaborer avec les centres de recherche situés en province de Luxembourg mais aussi avec les centres de recherches nationaux et internationaux. A mon sens, il manque une étude sérieuse pour évaluer les points forts et faibles en matière de recherche. Nous avons une série de laboratoires intéressants.
Ne serait-il pas bon de confier à Idelux le soin de créer une interface entre le terrain et les universités ?

2. Des secteurs se distinguent par des indices de spécialisation élevés en comparaison à la situation wallonne : le travail du bois, l'industrie du caoutchouc et des plastiques, l'horeca, l'agriculture, chasse et sylviculture, l'industrie du papier et du carton, l'administration publique, la construction, l'éducation.
Parmi les atouts de la province, la filière bois. La province accueille les deux entreprises bois les plus importantes en termes d'emploi: Burgo Ardennes à Virton et Spanolux sur le site de Vielsalm. En réponse à mon interpellation du 15 mai dernier, vous avez manifesté votre volonté de soutenir les activités existantes et la création d'entreprises dans le secteur du bois. De fait, la Financière du bois s.a. et la Financière Spin Off luxembourgeoise ont pour vocation d'apporter des moyens nouveaux aux entreprises de la Filière Bois, aux projets Spin Off/Spin Out en Province de Luxembourg. Ces filiales ont vu le jour il y a un an.
Quelle évaluation de leurs actions peut-elle être déjà réalisée à ce jour ? Dans les TPE et PME de ces secteurs, il existe un besoin de professionnalisation important du management. Faute d'être rencontré, cela risque de bloquer le développement de l'entreprise. L'efficacité du management dans ce secteur doit être renforcée !

3. La province de Luxembourg représente respectivement 10 % et 2 % des investissements wallons et nationaux. J'estime que les investissements en province de Luxembourg sont trop faibles. Si la Wallonie constitue de façon quasi stable 20 % des investissements nationaux, la province de Luxembourg en absorbe à peine deux ! Je pense que la recherche de financements est indispensable au développement de la province. Il devrait y avoir davantage de programmes européens portés par des acteurs luxembourgeois.

4. La province de Luxembourg constitue 1.7 % de la valeur ajoutée nationale soit une proportion extrêmement stable. Dans les provinces voisines, seul le Brabant wallon affiche une évolution croissante depuis les 10 dernières années.

Ces statistiques nous confirment la vitalité de la province de Luxembourg mais aussi ses faiblesses. Je suis persuadé que cette étude sera un outil qui éclairera encore plus vos décisions et celles du Gouvernement wallon et vous permettra de mieux appréhender les aspects socio économiques propres au territoire de la province du Luxembourg !

Je vous remercie,

Réponse

M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Votre intérêt pour le développement de votre province vous honore. Dans le cadre du Plan Marshall, nous nous sommes engagés à mener à bien un plan de développement économique wallon porteur de richesse et d'emploi sur l'ensemble du territoire en écartant tout réflexe sous-régionaliste.
En ce qui concerne mes compétences, j'ai lancé une vaste réflexion sur la mise en oeuvre d'une véritable politique économique du secteur bois. Une première étape a été franchie en juin 2006 en créant la Financière du Bois. Le Conseil d'administration s'est déjà réuni à quatre reprises depuis juin 2006. Cinq décisions d'investissement ont été prises pour un total de 1.350.000 euros, soit plus d'un tiers des moyens alloués. Ces dossiers concernent les domaines suivants : scierie, menuiserie et plaquettes de bois.
Deux dossiers seront à l'examen du prochain Conseil d'administration pour un montant total d'environ 200.000 euros.
Les interventions de la Financière du Bois ont été réalisées dans le cadre de projets de développement d'entreprises préexistantes, de création d'entreprises et de reprises sur faillite conduisant au maintien de plus de 70 emplois et à la création d'environ 30 emplois supplémentaires d'ici 2009.
Pour promouvoir le développement de Spin offs en province de Luxembourg, le Gouvernement a également créé la Financière Spin offs luxembourgeoise. Il s'agit d'un fonds de capital à risque né d'une association entre la Région wallonne et Investsud et doté d'un montant de 5 millions d'euros. Jusqu'à présent, deux interventions
ont été réalisées pour un total de 700.000 euros. De nouveaux dossiers sont à l'étude et seront prochainement présentés au conseil d'administration.
Vous avez raison, nous avons beaucoup d'instruments à notre disposition mais ils sont trop peu connus.
C'est le but de l'Agence de stimulation économique. Il faut en effet un endroit centralisé où l'entrepreneur peut savoir à quelles aides il a droit.
Sur le soutien à la Province du Luxembourg, les éléments positifs sont là. Vous avez abordé la question de l'Université. Je suis favorable à davantage de collaboration entre les universités et les sous-régions. Des contacts ont d'ailleurs été pris avec la Province du Luxembourg dans ce cadre. Je suis par contre plus réticent sur une implantation physique, dès lors qu'il convient d'éviter l'émiettement. Il faut donc de meilleures articulations.
C'est le but du Plan Marshall qui veut tendre à une plus grande proximité entre le monde universitaire et les entreprises.

M. André Bouchat (cdH)

Je suis d'accord avec vous. Je ne demande pas une académie à Marche en
Famenne, mais de pouvoir mettre à disposition de l'Université de Liège, une salle équipée et faire des permanences. Il ne faudrait pas laisser s'émietter les possibilités de la région.
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