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Les conclusions du printemps du tourisme

28 février 2012| Question orale d’A-C GOFFINET au Ministre FURLAN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Les 15 et 16 février derniers, en marge du Salon des vacances, vous avez organisé, à Charleroi, la deuxième édition des « printemps du tourisme ».


En mars 2010, vous aviez convié les professionnels du tourisme à définir la mise en œuvre de la partie tourisme de la déclaration de politique régionale. Cette année, à mi-législature, vous avez décidé de jauger l’application des mesures prévues, de planifier ce qui reste à accomplir, et, le cas échéant, de revoir certains choix et/ou options.


Il s'agit là de l'unique opportunité pour l'ensemble des professionnels du tourisme de se retrouver et d'échanger afin de donner des éclairages différents sur des problématiques communes.
Il est vrai que la Wallonie ne se fait pas aisément une place au niveau touristique. Plus l'on s'éloigne de nos frontières plus le touriste entre en Belgique par Bruxelles et sa grand place ou par Bruges. Par ailleurs, il semble que les Wallons comptent parmi les européens qui dépensent le plus en tourisme mais le moins chez eux.


Monsieur le Ministre peut-il tirer un premier bilan de ce colloque ? Combien de professionnels du tourisme ont participé aux tables rondes ? Tous les domaines du secteur touristique étaient-ils représentés ?

Avez-vous pu déterminer de nouvelles pistes permettant d’améliorer le développement du tourisme wallon ?

Quels sont les grands principes qui sont ressortis de ces deux journées de travail ?


Monsieur le Ministre en fait le constat avec raison, les Wallons eux-mêmes ne connaissent pas assez leur Région. Comment comptez-vous remédier à cette lacune ? Des brochures ou publications seront-elles suffisantes ? Quels sont les outils qui pourraient être mis en place ?


La presse relayait le manque de coordination entre les différentes attractions touristiques. Comment comptez-vous remédier à cette lacune ? Les nouvelles technologies ne pourraient-elles pas vous y aider ?


Par ailleurs, certains pointent du doigt la perte de vitesse du tourisme social. L’évolution sociologique, la politique des opérateurs traditionnels et le déclin du camping sont pointés comme cause des difficultés rencontrées par le tourisme social.


Or, nous connaissons la nécessité d’un tel tourisme non seulement pour nos jeunes ou nos ados mais surtout pour nos retraités qui seront de plus en plus nombreux.


Monsieur le Ministre, qu’êtes-vous en mesure de faire pour préserver ce secteur touristique mais surtout pour le raviver ?
 

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre P. FURLAN

 

Je vous remercie pour votre question.
Évidemment, on ne peut pas à la fois vous demander de prendre l'avis du secteur et puis de conclure à cet avis avant d'avoir lu les actes du colloque. Vous me permettez un certain nombre de réflexions personnelles — je remercie d'ailleurs les députés qui ont participé. Plus de 1 100 participants représentant l'ensemble du secteur ont participé aux différentes assemblées plénières ou ateliers consacrés au développement du tourisme au travers des différents secteurs et à travers des sujets parfois interpellants au titre volontairement provocateur.
 

Aussi, je ne suis pas en mesure aujourd'hui, ni le Commissariat général au tourisme de répondre à l'ensemble des questions que vous soulevez.
 

Je tiens à vous rassurer, tout a été mis en oeuvre pour regrouper l'ensemble de interventions des différents
orateurs et différents participants pour que, dans le courant du mois de mars-avril, nous puissions avoir les actes de ce colloque qui pourraient se traduire en forme de propositions. Une partie des informations est bien entendu recueillie, mais il reste un travail sérieux, le travail de mise en forme et surtout le travail de synthèse qui doit être réaliste.
 

Je ne manquerai pas de revenir vers vous dès que ce travail aura été effectué. Je peux déjà vous indiquer
comme je l'ai dit à l'issue de ces deux journées, qu'aujourd'hui l'ensemble du secteur semble dire qu'il faut
miser énormément sur le développement des nouvelles technologies, vous l'avez souligné, de l'information et de la communication d'une part et sur l'événementiel d'autre part afin de parfaire la connaissance touristique que les touristes et notamment les Wallons et les Wallonnes ont de notre région. Mon département doit maintenant traduire cela en termes de propositions chiffrées et planifiées dans le temps.
 

Pour ce qui est du secteur des attractions en particulier que vous avez cité, il me semble essentiel au-delà de la labellisation qui a été mise en oeuvre sous forme de soleils, d'améliorer la formation, notamment en tourisme, surtout en matière d'accueil et notamment de l'emploi des langues.
 

Au-delà, l'ASBL fédératrice des attractions m'a indiqué qu'elle me ferait des propositions en vue de
coordonner une vraie action de sensibilisation du tourisme wallon aux Wallons et aux Wallonnes. Cela pourrait prendre la forme, et j'y réfléchis actuellement, d'un toutes-boîtes financé par mon département. Pourquoi pas, nous sommes là pour soutenir le secteur privé. En réfléchissant, prenons peut-être six ou sept mois de réflexion et allons peut-être vers une journée des attractions comme on fait la journée du patrimoine ou la journée d'ouverture des entreprises, et cætera. Pourquoi pas ? Je suis en train d'y réfléchir.
 

La démarche qualité a été également souhaitée et notre proposition vers une démarche qualité suisse, un
modèle que nous avons copié en Suisse et pour lequel un éminent professeur est venu entretenir l'atelier. Mais j'attends évidemment les conclusions de cet atelier.
 

Autre problème, me semble-t-il, fondamental, et c'est le dernier que j'évoque aujourd'hui, c'est le déficit
d'image sur lequel il faut encore travailler. Je pense qu'il faut travailler cette image, pas uniquement au niveau du secteur du tourisme et que chacun des sous-secteurs wallons ne peut pas développer sa propre image et son propre slogan. Ce qui nuirait à l'image globale de la Wallonie. Là, il y a réellement un travail à fournir qui est plus transversal dans lequel le secteur du tourisme doit prendre une part importante. Il n'est pas le seul secteur qui nécessite une image coordonnée, dynamique, simplifiée, avec un slogan plus mobilisateur. Et ce slogan doit correspondre. Chaque département ne peut pas avoir son propre slogan et son propre visuel. Donc, à un moment, la Wallonie doit, me semble-t-il, se pencher, mais c'est un travail que le gouvernement a d'ailleurs enclenché et pour lequel nous avons déjà eu une réunion transversale.
 

Voilà, ce que je peux vous dire à ce stade, étant entendu que je vous tiendrai au courant des différents
développements.
 


Réplique de la Député A-C GOFFINET

 

Je vous remercie pour les quelques éléments de réponse, mais je ne manquerai pas d'attendre la synthèse de tous les actes du colloque pour revenir vers vous avec certaines questions. Je suis d'accord avec vous, nous avons un déficit en termes d'image et au-delà des opérateurs touristiques, c'est le Wallon lui-même qu'il faut aussi convaincre en prouvant que la Wallonie n'est pas petite et qu'elle a beaucoup de richesses. Et cela, c'est un travail qui ne va pas se faire en quelques mois, c'est un travail de longue haleine, c'est un peu une culture d'entreprise. C'est dans le même esprit que cela doit jouer. Si on croit tous au potentiel que l'on a, cela rejaillira nécessairement sur les acteurs et sur nos citoyens.

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