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Les défis à relever en matière de formation

18 septembre 2007 | Question orale de M. René THISSEN à M. le Ministre Marc TARABELLA

M. René THISSEN (cdH)


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

Nous sommes tous bien conscients que la formation, la croissance du nombre des qualifiés et l'exhaussement du niveau de qualification sont des enjeux majeurs pour le développement de notre Région.

Permettez-moi, Monsieur le Ministre, de vous interroger sur vos priorités et sur certains aspects plus particuliers de cet immense dossier !

1. Tout d'abord, quelles actions et initiatives concernant la formation sont prévues à l'agenda du Gouvernement pour 2007-2008 ?

2. D'aucuns - et notamment Madame Bouchat et Monsieur Defeyt dans le Rapport qu'ils ont établi fin 2006 à l'attention de votre prédécesseur - s'interrogent sur les priorités que doit se donner la Région wallonne. N'y a-t-il pas à organiser la formation dans une meilleure répartition des responsabilités entre Pouvoirs publics et Entreprises ?

Ainsi, on pourrait postuler que les Pouvoirs publics ciblent davantage leurs interventions sur certains publics, sur certaines catégories d'entreprise.

Quels publics ? Les demandeurs d'emploi, les moins qualifiés, les personnes des catégories sous-représentées dans l'emploi (jeunes, femmes, personnes issues de l'immigration, séniors….) , les personnes qui s'inscrivent dans une perspective de mobilité vers la Région flamande ou la Communauté germanophone.

Quelles entreprises ? Celles qui ont plus de difficulté à prendre en charge la formation de leur personnel : les PME, par exemple.

Mais il serait indispensable, dans ces conditions, que les entreprises d'une certaine taille ou de secteurs forts puissent " booster ", notamment par des conventions prises en Commission paritaire, la formation de leur propre personnel et y investir au moins à la hauteur de ce qui était convenu et qui paraît loin d'être atteint : 1,9 % de la masse salariale.

Quelle est votre position dans ce débat ?

3. Le même rapport Bouchat-Defeyt, constatant qu'inévitablement, certaines mesures prises par le Gouvernement produisent les traditionnels effets d'aubaine, propose de recentrer le dispositif des chèques-formation au bénéfice des peu qualifiés, des PME et des formations d'une certaine durée.
N'est-ce pas une idée à creuser ?

4. Ne faudrait-il pas évaluer la pertinence des crédits-adaptation : sont-ils toujours justifiés alors que bien des marchés de fourniture d'équipements pourraient/devraient inclure la formation du personnel ? Quels critères sont utilisés actuellement ? Ne faut-il pas les revoir ?

5. Dans une interview que vous avez donnée à Vers l'Avenir (04/09/07), vous évoquiez un double phénomène contradictoire :
a. Les listes d'attente pour les formations du FOREM
b. L'impossibilité, dans certains métiers en pénurie, non seulement de trouver le personnel nécessaire à pourvoir les emplois offerts par les entreprises mais même la difficulté de trouver des stagiaires motivés à former.

Comment comptez-vous vous attaquer à ce double problème ? Pourra-t-on vaincre ces difficultés en se contentant de faire des offres de formation à des demandeurs d'emploi qui n'ont guère d'incitant (positif ou négatif) pour les accepter ?

6. Ne serait-il pas utile que notre Commission organise une audition de Mme BOUCHAT et de M. DEFEYT, auxquels, pour nourrir le débat, on pourrait associer une intervention de Monsieur SCHERER, directeur général de Forem-Formation ?

Je vous remercie déjà de votre attention et de votre réponse.

Réponse

M. le Ministre Marc Tarabella


Je remercie M. Thissen pour ses propos de bienvenue. La formation est effectivement un enjeu important pour la Région wallonne. Les priorités sont nombreuses, mais je vise principalement à faire aboutir les chantiers entamés durant cette législature, notamment dans le cadre du PST 2 et bien évidemment l'ensemble des dossiers relatifs aux plans d'actions prioritaires pour les Wallonnes et les Wallons pour lesquels des moyens importants ont été dégagés.

Je veillerai également à la bonne exécution du plan de lutte contre les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée et à atteindre les objectifs prévus dans le plan Langues. J'accorde une importance considérable à la préqualification et à l'alphabétisation. Je serai tout particulièrement attentif à la mise en oeuvre du décret EFT-OISP et à l'augmentation du nombre de places en alphabétisation.

Je souhaite également travailler à la valorisation des métiers techniques et manuels, mais également à l'information de tous, et tout particulièrement à une meilleure orientation des jeunes, car ils sont les travailleurs de demain.Je soutiendrai donc le plan JobTonic mis en place par le FOREM.

Priorété sera également accordée à la formation des travailleurs actifs, à la mise en place du tutorat et au partenariat avec les secteurs professionnels. Je terminerai par l'important dossier Cyberclasse qui vise à équiper toutes les écoles wallonnes d'un matériel de pointe.

Par ailleurs, j'ai pris connaissance du rapport réalisé par Mme Bouchat et M. Defeyt qui a d'ailleurs été commandé par la Ministre Arena et qui a été présenté au Gouvernement conjoint Région wallonne-Communauté française le 26 avril 2007.

Une série de recommandations sont déjà soit mises en oeuvre, soit en chantier. La lutte contre les abandons de formation, les discriminations ou encore la formation des travailleurs font l'objet de développements constants de nos politiques. En ce qui concerne le discours sur les effets d'aubaine, il faut reconnaître les vertus de dispositifs qui fonctionnent et qui ont prouvé toute leur utilité, comme le crédit-adaptation. Concernant les métiers en pénurie, le premier objectif fut d'augmenter les formations qualifiantes là où il y avait des files d'attente.

Sur ma proposition, le Gouvernement a décidé d'une série de mesures complémentaires tant en termes d'analyse des métiers en pénurie, que d'adéquation entre les besoins et les offres de formation en vue de la mise à l'emploi. L'adressage des offres d'emploi aux personnes en formation sera sensiblement renforcé. Je crois sincèrement que nous avançons, mais qu'il y a encore beaucoup de choses à faire. Quant à l'invitation de Mme Bouchat et M. Defeyt, il appartient au Président de définir l'agenda de cette Commission.

Je terminerai en soulignant que je n'ai, pour ma part, pas le moindre souci à vous faire part des dossiers et des projets en cours.

M. René Thissen (cdH)


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je ne vais pas vous demander une évaluation avant même d'avoir commencé. Je pense que vous allez pouvoir réaliser un travail de fond important et je reviendrai pour voir comment les dossiers évoluent. J'aurais aimé vous entendre sur les partenariats, mais j'y reviendrai ultérieurement.
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