Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales Les difficultés d'approvisionnement rencontrées par les petites scieries

Les difficultés d'approvisionnement rencontrées par les petites scieries

15 janvier 2008 | Question orale de M. Dimitri FOURNY à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT, Ministre de l'Economie

M. Dimitri FOURNY (cdH)


Comme je l'ai déjà évoqué lors d'une précédente interpellation à votre collègue, le Ministre LUTGEN, je voudrais aborder à nouveau le problème de l'approvisionnement des petites scieries qui est de plus en plus difficile.

Comme le relève Valbois dans son dernier numéro, que vous patronnez, Monsieur le Ministre, les capacités forestières ne semblent plus en mesure de répondre aux besoins industriels et énergétiques des transformateurs de bois. Cela peut entraîner à moyen et long terme une disparition de certains sous-secteurs d'activité du bois. Il faut donc y être particulièrement attentif.

Le projet Proholz - Probois pose de bonnes questions, mais pour certains, il semble voler au-dessus des préoccupations de nombreuses petites entreprises.

Parmi les prochaines actions du Réseau Proholz-probois, il est prévu d'améliorer l'approvisionnement et la mobilisation de la ressource forestière en adéquation avec les besoins de la filière bois et des contraintes économiques et environnementales liées à la gestion durable des forêts. Comment ? Par une caractérisation technique et réaliste des potentialités forestières à moyen terme, par une consolidation de la gestion durable des massifs forestiers, par la mise en place d'une plate-forme de concertation entre les producteures et les entreprises qui mobilisent la ressource et l'ensemble des utilisateurs de la forêt.

La question que de nombreuses petites entreprises se posent est de savoir pour qui obtiendra-t-on une amélioration de l'approvisionnement ?

Car l'approche macro-économique relègue au second plan les problèmes micro-économiques.

Pourtant il semble de plus en plus évident que des mégas acteurs noyautent le marché du bois en Région wallonne et asphyxient les petites exploitations. Ainsi, à titre d'exemple, pour une entreprise qui n'a besoin que de 100 stères par jour, dans des petits diamètres, en billons de 2,40 m environ, il est devenu impossible de s'approvisionner. Partout la réponse est unanime. Même en mettant de bons prix, elle ne parvient plus à acheter. Dans le même temps, certains gros opérateurs raflent tout. On assiste sur ce marché au même problème de déséquilibre que celui du bois-énergie avec les gigas installations de cogénération.

Comment entendez-vous, Monsieur le Ministre, faire en sorte que ces petites entreprises puissent continuer à travailler et à vivre?

Ne faudrait-il pas, Monsieur le Ministre, mener une réflexion sur les dispositions simples à prendre en terme de régulation ?

Réponse

M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Le développement de l'utilisation du bois et de ses sous-produits comme source énergétique conduit inéluctablement à une augmentation de la demande. Une démarche simpliste objectiverait qu'il suffit
d'augmenter nos productions.
Or, cette démarche a déjà été initiée, augmentant ainsi la superficie forestière wallonne mais il semble que ces efforts soient nettement insuffisants face à l'engouement envers ce matériau noble et face aux exigences européennes tant en matière d'environnement que d'énergie renouvelable.
Il reste donc à faire davantage d'efforts pour adapter la forêt aux objectifs de développement durable qui lui sont demandés, et ce notamment, à travers une augmentation de l'efficience du rapport qualité/utilisation et par
le développement de la valeur ajoutée.
Un des grands objectifs de l'Office économique du bois sera d'aider le secteur bois, et particulièrement les TPE — PME, à développer leurs activités. Cela se traduira concrètement par des mesures proposées au
gouvernement visant à mettre en oeuvre des actions et des outils adaptés aux besoins de nos entreprises.

M. Dimitri Fourny

J'entends que nous nous plaçons là dans la continuité de ce qui avait été
évoqué et j'agrée sur les objectifs de l'Office économique du bois. Qu'en est-il des échéances ? J'invoque l'urgence et le secteur demande à obtenir des éch éances rapides et fixes.
Actions sur le document