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Les nouvelles technologies dans le développement du tourisme

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13 février 2007 | Question orale de M. Benoît LANGENDRIES à M. le Ministre Benoît LUTGEN

M. Benoît LANGENDRIES (cdH)


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

Le développement du tourisme passe également par le recours à de nouvelles technologies : sites Internet, audioguides, bornes interactives, écrans multimédias, scénographies, ou tout simplement la gestion de la billetterie qui permet d'encoder les coordonnées des visiteurs. Cela facilite les actions de promotion qui permettent de contacter les visiteurs ultérieurement.
Pour répondre à un consommateur qui utilise désormais Internet pour préparer, organiser et acheter des prestations touristiques, une multitude d'acteurs du tourisme ont désormais pris position sur le web. Une présence forte sur ce média est plus que jamais incontournable pour les entreprises du secteur.
Les opérateurs touristiques sont unanimes pour dire que les sites Internet doivent être interactifs et qu'il faut donner aux clients les informations nécessaires afin qu'ils préparent leur visite, fassent des réservations. Par ailleurs, sur place, ils doivent pouvoir disposer des meilleurs outils pour avoir une visite agréable, notamment par la mise à disposition de bornes interactives.

Pour être reconnu comme attraction touristique par la Région wallonne, les opérateurs touristiques, doivent respecter certains critères. Ils doivent notamment transmettre des statistiques précises sur leur clientèle, préciser leur objectif. L'amélioration des services et l'augmentation de la clientèle passe aussi par la technologie.

Monsieur le Ministre, pourriez-vous nous dresser un état des lieux quant à l'utilisation des nouvelles technologies dans les attractions touristiques, et nous dire quelles mesures sont actuellement prises pour encourager les opérateurs touristiques à recourir aux nouvelles technologies pour leur permettre d'attirer une clientèle plus importante ?

Je vous remercie.

Réponse

M. le Ministre Benoît LUTGEN

Le décret du 1er avril 2004 relatif aux attractions touristiques met en place une labellisation et un classement des attractions touristiques via l'attribution de 1 à 5 « soleils », en fonction de critères qui sont fixés par le Gouvernement.
Afin d'encourager les attractions touristiques dans leurs efforts de modernisation, le décret prévoit l'octroi de primes pour l'équipement, l'aménagement ou l'amélioration des infrastructures d'une attraction touristique.
J'ai reçu le 25 novembre dernier l'avis du Conseil d'Etat sur l'avant-projet d'arrêté d'exécution. Sur base des remarques formulées, j'ai sollicité à nouveau l'avis du secteur et de mon administration. Un rapport final m'a été adressé ce 31 janvier 2007 et me permettra de présenter au Gouvernement, dans les prochaines semaines et en
dernière lecture, le projet d'arrêté définitif.
Je puis toutefois vous préciser que les nouvelles technologies prendront une place importante dans cet arrêté d'exécution :
• au travers des différents critères qui permettront à une attraction d'être labellisée et classée en
« soleils » (comme par exemple les équipements multimédia, l'e-ticketing ou encore le site internet de l'attraction qui sera examiné à l'aune de 15 sous-critères précis) ;
• au travers du mécanisme incitatif des primes (qui ciblera certains investissements comme par exemple la billetterie informatisée permettant le traitement statistique, des audioguides).
Deux projets pilotes sont en cours : l'un avec la Maison du tourisme du Tournaisis qui a initié un projet de billetterie commun à une vingtaine d'attractions de son ressort, notamment à des fins d'analyse statistique ;
l'autre avec l'association Attractions & Tourisme sur base d'un schéma similaire. Dans les deux cas, une convention de partenariat est prévue avec l'Observatoire du Tourisme wallon.

M. Benoît Langendries (cdH)


En effet le développement des nouvelles technologies est de plus en plus
présent et je porterai une attention toute particulière sur les projets pilotes que vous avez mentionnés.
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