Les sources externes de financement pour l'entretien du réseau routier
17 mars 2008 | Question orale de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre Michel DAERDEN, Ministre de l'Equipement
M. Herbert GROMMES (cdH)
M. le Ministre,
Le nouveau baromètre de la sécurité routière n'est guère rassurant. En effet, alors que les chiffres précédant démontraient une diminution des accidents, les chiffres publiés cette année sont en augmentation. Ces chiffres sont pour le moins alarmants et nécessitent la prise de mesures urgentes si l'on veut atteindre l'objectif fixé pour 2010 quant à la diminution du nombre d'accidents sur nos routes. Plusieurs facteurs sont responsables de cette situation.
Le comportement du conducteur constitue un facteur important, tel l'alcoolémie au volant ou encore une vitesse inadaptée. Pour lutter contre ceux-ci, la conférence interministérielle qui s'est tenue récemment suggère le renforcement des contrôles d'alcoolémie et de vitesse. A côté du comportement individuel des conducteurs, les infrastructures sont également pointées du doigt.
Des aménagements doivent être poursuivis. L'état des routes déplorable en certains endroits constitue également un facteur accidentogène important. Je vous sais sensible aux problèmes de sécurité routière et de la nécessité d'améliorer notre réseau routier. Vous avez d'ailleurs augmenté substantiellement les montants alloués à l'entretien du réseau.
Comme vous l'avez précisé, la Région manque de moyens. Nous en avons d'ailleurs débattu largement au mois de janvier lors de l'examen du rapport de la Cour des comptes. Vous avez, pour ce faire, plaidé en faveur d'une source externe de financement telle la vignette. Quelle réflexion menez-vous quant aux sources de financement alternatif ?
Envisagez-vous d'autres sources que la future vignette ? D'avance, je vous remercie pour vos réponses.
REPONSE
M. le Ministre Michel DAERDEN
C'est vrai que suite au dernier baromètre, nous constatons que nous n'arrivons plus à faire baisser le nombre d'accidents. Il y a donc un phénomène de stagnation qui pose problème dans les trois régions de notre pays. Par conséquent, sur tout le réseau routier et autoroutier, des améliorations doivent être réalisées. Une première estimation a chiffré ces améliorations à 300 millions d'euros.L'opposition, a mentionné à juste titre, que la vignette seule, pour autant qu'elle soit d'application, ne suffirait pas à financer ce montant. D'où la nécessité de recourir au financement alternatif.
Cependant, au préalable, j'ai demandé à l'administration d'évaluer les besoins, j'espère avoir un rapport pour la fin de ce mois de mars.
M. Herbert GROMMES (cdH)
Je vous remercie pour la réponse. On peut constater qu'il y a une réflexion tant en ce qui concerne la vignette qu'en ce qui concerne les financements alternatifs.