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Un centre de protonthérapie en Wallonie

12 novembre 2013 - Question de A. TANZILLI au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

En mai dernier, vous confirmez que Charleroi avait été désignée pour accueillir le premier centre de protonthérapie de Belgique. Il s’agit d’une formidable nouvelle porteuse d’espoir pour les personnes atteintes du cancer mais également pour l’ensemble du monde médical qui se bat contre cette maladie. Les centres de protonthérapie les plus proches étaient jusqu’ici situés à l’étranger, notamment en France et en Italie, et n’étaient donc pas facilement accessibles aux patients résidant en Belgique.
A la pointe de la technologie en matière de lutte contre certaines formes de tumeurs cancéreuses, cet équipement doit être installé sur le site du Vivier à Gilly où sera érigé le futur Campus Santé, initiative du Grand hôpital de Charleroi. Ce projet est porté par IBA et par l’UCL dans le cadre de deux pôles de compétitivité conjoints : BioWin et MecaTech.
Pouvez-vous, monsieur le ministre, faire le point sur l’installation de ce futur centre de protonthérapie et nous indiquer dans quels délais nous pouvons espérer sa mise en service?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse et vos précisions. 
 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Madame la Présidente, Monsieur le Député, le dossier de protonthérapie est un dossier difficile dans la mesure où, à côté de la capacité d'exploiter le centre pour IBA et pour y effectuer des recherches et d'autre part de servir de centre de référence à IBA, la question de l'équilibre financier par la présence des patients et du remboursement y afférent par l'INAMI, est une condition essentielle.
 

Il y a des approches très différentes entre l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, même l'Asie, et l'Europe
en termes d'utilisation des centres de protonthérapie.
 

Et l'Université catholique de Louvain, qui est le porteur du dossier avec les cliniques St Luc à Woluwé,
cliniques universitaires, a d'abord fait un certain nombre de propositions, puis a choisi le site de Charleroi pour venir me revoir au moment de septembre en indiquant qu'il fallait complètement réexaminer la question du mode de financement.
 

Il semblait qu'au départ, on pouvait faire l'exploitation du centre de protonthérapie avec une seule équipe médicale. Il semble qu'aujourd'hui le seul moyen d'avoir suffisamment de patients permettant d'atteindre
l'équilibre financier nécessite deux équipes médicales et le resserrement du nombre de pathologies qui pourraient être acceptées par l'INAMI comme étant remboursées.
Je ne suis pas médecin, je ne suis que juriste, mais on m'explique qu'aux États-Unis on utilise la protonthérapie pour le cancer de la prostate et qu'en Europe, pas du tout, considérant qu'il s'agit là d'un coût beaucoup trop élevé par rapport à l'impact positif pour *Application de l’art. 152 du règlement
Le compte rendu avancé ne peut être cité que s'il est précisé qu'il s'agit d'une version qui n'engage ni le Parlement wallon ni les orateurs le patient. Quand j'ai dit cela, j'ai dit tout ce que je savais, ne me posez pas une question supplémentaire, je serais bien incapable d'y répondre.
 

Je prends acte de ce que la nomenclature nécessite une plus large ouverture. Pourquoi une ouverture plus
large ? Parce qu’étant donné que les pathologies deviennent des pathologies plus lourdes et plus spécialisées, le temps d'utilisation est plus long et donc vous devez déborder.
 

Mais qui dit que vous avez besoin de deux équipes médicales plutôt que d'une ? Chacun comprendra que
les coûts d'exploitation sont donc plus lourds, que le nombre de patients étant ciblé, étant moins important, il faut un volume de population plus important et donc c'est aujourd'hui face à cette question extrêmement
importante que nous avons – et nous avons encore eu une réunion il y a quelques jours à laquelle ne n'étais pas présents, mais mes collaborateurs y étaient – une réunion entre la société IBA, l'Université catholique de Louvain, la Wallonie et le cabinet de Mme Onkelinx, pour examiner comment nous pouvions faire évoluer positivement ce dossier. On en est là aujourd'hui.
 

Chacun voit bien l'intérêt de créer ce centre, mais nous n'avons pas encore aujourd'hui, les éléments nous
permettant de concrétiser le projet tel qu'il a été énoncé par l'UCL et ses partenaires, dont la société IBA.

 

Réplique du Député A. TANZILLI

 

Je vous remercie Monsieur le Ministre de m'avoir fait partager vos connaissances sur l'état du dossier, notamment en matière d'urologie, j'ai bien compris que je ne dois pas aller plus loin de ce point de vue là.
 

J'entends toutes les questions, tout le monde pense que c'est un dossier essentiel, tout le monde pense que c'est un dossier qui n'est pas évident. Je regrette dès lors la communication, la médiatisation qui a pu être faite – pas nécessairement à votre initiative, loin s'en faut – sur ce sujet parce que d'abord pour une communauté médicale c'est un challenge particulièrement passionnant, on l'imagine, en plus la communauté
médicale de Charleroi a la particularité de travailler très bien en inter-réseaux sur des équipements de pointe, ce qui fait qu'en fait c'étaient non seulement les médecins du grand hôpital de Charleroi, mais aussi les médecins du futur hôpital Marie Curie et donc de l'hôpital civil qui se réjouissaient de voir arriver sur une terre qui n'est pas universitaire, vous le savez comme moi, un équipement qui est à la pointe de la pointe.
 

Je regrette que six mois plus tard les annonces qui ont été faites ne soient pas encore concrètes et bien
réelles. J'espère, et je ne doute pas que vous aurez à coeur de porter ce dossier d'ici la fin de la législature,
parce que je pense qu'il y a un momentum, notamment sur la capacité qu'ont les universités flamandes à
éventuellement accepter de collaborer avec nous. On parle aussi de l'université de Lille et il faut donc battre
le fer tant qu'il est chaud et montrer que la Wallonie est bien à la pointe dans ce sujet.
 

Je vous remercie pour vos réponses.
 

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