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Un état des lieux des pistes cyclables en Région wallonne

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12 février 2007 | Question orale de M. Jean-Paul PROCUREUR à M. le Ministre Michel DAERDEN

M. Jean-Paul PROCUREUR (cdH)


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

La Région wallonne est actuellement dotée de 1.700 km de pistes cyclables, dont environ 300, rien qu'en Province de Namur.

En décembre dernier, vous déclariez qu'en Wallonie on rénove ou on construit environ 50 km de pistes cyclables chaque années sur le réseau géré par le MET.

Pour rappel, ces chiffres n'incluent pas le réseau RAVEL.

Malheureusement, on ne peut que constater le mauvais entretien, voire le caractère inutilisable, d'une grande partie de ces pistes.

Depuis 2004, un montant est il est vrai réservé à leur entretien.

Comme vous nous l'avez annoncé, une somme de 1,750 millions d'euros fait l'objet de la création d'une nouvelle allocation budgétaire spécialement dévolue à cet effet dans le cadre de votre budget 2007.

Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, me donner des précisions quant à l'utilisation que vous allez faire de cette nouvelle allocation? Quelle sera votre priorité en 2007 : rénovation des pistes existantes ou augmentation de leur nombre ?

Les décisions en matière d'implantation de nouvelles pistes cyclables sont prises sur base des schémas directeurs d'aménagement cyclables, établis par Province, sur base de concertation entre le MET, les communes et le monde associatif.

Il est selon moi urgent, d'un point de vue sécuritaire, de mobiliser des moyens suffisants pour les pistes cyclables.

De plus, sur l'aspect environnemental, entretenir, améliorer et agrandir le réseau des pistes cyclables wallonnes, c'est aussi offrir aux citoyens une alternative à la voiture pour leurs déplacements et promouvoir ainsi le recours à la mobilité douce, et donc propre !

Je souhaiterais également vous interroger sur l'annonce par le Ministre Landuyt d'une mesure autorisant les cyclomoteurs de classe B à circuler sur les pistes cyclables. Un arrêté royal prévoit ainsi qu'à partir du 1er mars, les cyclomoteurs de classe B auront la latitude d'emprunter les pistes cyclables en agglomération (où la vitesse est limitée à 50 km/h) tandis qu'ils devront utiliser ces pistes cyclables, quand elles existent, dans les zones où la limitation de vitesse est supérieure à 50 km/h.

Cette décision a suscité l'ire des associations cyclistes (francophone et flamande). "C'est une mesure dangereuse qui ne vise qu'à répondre à certaines situations très locales dans certaines agglomérations flamandes, à Bruges notamment" explique un représentant des cyclistes. Pour équilibrer la balance, nous dit-on encore, le Ministre Landuyt aurait d'ailleurs l'intention d'envoyer un courrier aux gestionnaires de voiries communales les enjoignant de n'autoriser cette solution que dans les cas de force majeure.

Effectivement, si les cyclistes ont déjà des difficultés à pouvoir utiliser de manière confortable les pistes cyclables existantes, que dire alors des cyclomotoristes?

Une photographie de l'état des pistes cyclables en service actuellement existe-t-elle au niveau de la Région wallonne ? Ne serait-ce pas intéressant de pouvoir disposer d'un tel outil ? Qu'en pensez-vous Monsieur le Ministre?

Je vous remercie pour vos réponses.

Réponse

M. le Ministre Michel DAERDEN

Je commencerai tout d'abord par la mesure de mon collègue fédéral, Monsieur Landuyt, visant à autoriser l'accès aux pistes cyclables pour les cyclomoteurs dont la vitesse maximale n'excède pas 45 km/h.
Je ne commenterai pas cette décision qui, je présume, a pour but de protéger les catégories les plus faibles des deux roues motorisés. Il est vrai que l'avis du Gouvernement wallon fût sollicité à l'époque sur ce projet d'arrêté royal. L'avis fut positif dans cette même logique de défendre la sécurité des cyclomotoristes.
Je prends bonne note de la position, compréhensible, des associations de défense des cyclistes. Position que je leur invite à défendre essentiellement auprès du Gouvernement fédéral, seul compétent en la matière.
Je poursuis par mes choix budgétaires pour 2007. Je tiens à insister sur le fait que le montant de 1.750.000 euros cité dans votre intervention est spécifiquement dévolu à l'entretien des pistes cyclables existantes. La création de nouvelles pistes cyclables est imputée sur l'article budgétaire de mon département, en l'occurrence l'A.B. 73.01. de la Division organique 51.
La répartition de ce montant s'effectue entre les provinces wallonnes au prorata des longueurs de réseau cyclable. Ces montants permettent d'entretenir ou de réhabiliter des dizaines de kilomètres de pistes cyclables par an et remettre ainsi progressivement le réseau wallon en état.
Concernant la photographie de l'état du réseau des pistes cyclables, je vous informe que mon département a publié voici près de deux ans des cartes intitulées « Au tour du RAVeL ... ». Ces cartes, au nombre de 5, une par province, reprennent l'ensemble des cheminements « modes doux » praticables. Je pense ici au RAVeL, aux pistes cyclables, aux circuits « grande randonnée », etc. les pistes cyclables impropres à l'utilisation en raison de
leur dégradation sont volontairement oubliées sur ces cartes.
J'ai pour objectif de rééditer ces cartes tous les deux ou trois ans de manière à prendre en compte les nouveaux chaînons réalisés ou réhabilités. J'ai apporté à votre attention un exemplaire de la carte relative à la
province de Hainaut. J'ai également chargé mon administration de dresser une base de données complète des itinéraires cyclables et piétons régionaux, incluant l'état des différentes sections. Ce travail est en cours et est attendu dans le courant du second semestre de cette année.

M. Jean-Paul Procureur (cdH)

Lorsque j'ai entendu à la radio l'information selon laquelle le Cabinet du
Ministre Landuyt envisageait d'autoriser la circulation des cyclomoteurs de classe B sur les pistes cyclables, j'ai été assez surpris. Par ailleurs, les utilisateurs de ce type de cyclomoteurs ne se disent pas intéressés par la
fréquentation de ces pistes car ils les estiment en trop mauvais état. C'est également l'avis de nombre de cyclistes qui se plaignent des trop nombreux nids de poules parsemés sur les pistes cyclables wallonnes.

M. le Ministre Michel Daerden

Le problème est avant tout budgétaire. Le montant de 1,750 million d'euros est spécifiquement dévolu à l'entretien des pistes existantes. La création de nouvelles pistes est, elle, imputée à l'article budgétaire 73.01 de la Division organique 51.
Dans mon esprit, la notion de piste cyclable ne peut être dissociée de la notion de RAVeL. Je pense qu'il faut rechercher en permanence la complémentarité entre le RAVeL et les pistes cyclables.

M. Jean-Paul Procureur (cdH)


Je vous remercie pour votre réponse. Je pense pour ma part qu'il serait
effectivement insuffisant de se contenter des RAVeL. La complémentarité avec les pistes cyclables est effectivement primordiale.
Les chiffres de notre pays sont assez parlants : en Flandre, 14 % des déplacements se font en vélo, alors qu'en Wallonie seulement 3 % des déplacements se font de cette manière. On pourrait certes rétorquer que la Wallonie est plus vallonnée, mais on remarque tout de même qu'en Suisse — pays qui est loin d'être plat — les
déplacements en vélo augmentent de manière bien plus significative que dans notre Région.
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