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Une « avancée significative » dans le dossier de l’organisation en alternance du Grand Prix de F1 entre la France et la Belgique ?

27 mars 2012│ Question orale d'A-C GOFFINET au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

Il y a deux semaines, mon collègue Maxime Prévot avait déjà voulu vous interroger sur ce sujet en question d’actualité. Toutefois, vous étiez alors à l’étranger, en mission économique au Vietnam. Certes, votre collègue Paul Furlan a fait de son mieux pour vous remplacer et tenter de répondre à nos questions, mais –et je ne lui en fais pas le reproche !– il n’a pas pu donner toutes les précisions comme vous auriez pu le faire. Vous conviendrez avec moi qu’il est donc logique que vous soyez réinterrogé directement cette semaine…

D’autant plus que lorsque Maxime Prévot a demandé à votre collègue Paul Furlan ce qu’il en était de « l’avancée significative qui pourrait avoir lieu pour le mois de mars » et qui avait été évoquée dans la presse par un collaborateur de votre Cabinet, M. Furlan l’a renvoyé vers vous, lui expliquant qu’il fallait vous laissez faire vous-même cette annonce, d’autant plus que nous n’étions alors encore qu’à la mi-mars… Nous sommes aujourd’hui le 27 mars, j’imagine donc que vous allez pouvoir nous en dire un peu plus sur cette « avancée significative » dans le domaine de l’organisation en alternance du Grand Prix de F1 entre la Belgique et la France ? Quels sont les éléments neufs qui pourraient être liés à une telle avancée ? Concrètement, à quoi cela fait-il référence ?

En effet, ce n’est pas la première fois que cette piste d’un Grand Prix à Francorchamps un an sur deux en alternance avec la France est évoquée (notamment afin de mieux faire face aux pertes financières malheureusement encore constatées chaque année). En votre nom, le Ministre Furlan a ainsi indiqué qu’une « lettre d’intention non engageante » avait été signée entre la société organisatrice du Grand Prix de Francorchamps et la Commission interministérielle chargée, en France, des organisations sportives de grande ampleur.

Que contient exactement cette lettre d’intention ? Que proposent aujourd’hui vos interlocuteurs français dans ce dossier ?

De son côté, le 7 mars, le Ministre français des Sports (David Douillet) avait déclaré –et je le cite– qu’il « était prêt » et qu’il « attendait désormais la position de nos amis belges » mais que « la partie belge tarde à donner son accord » à cause « de contraintes par rapport à un contrat qui les lie encore à Bernie Ecclestone pour l’utilisation du circuit ». Pourtant, en réponse à ces propos de l’ancien judoka et champion olympique, M. Furlan a indiqué que M. Davignon avait signalé à votre Cabinet qu’à ce jour, « les lignes n’avaient pas bougé en ce qui concerne ce dossier ».

Pouvez-vous me démêler un peu plus précisément le vrai du faux dans ces diverses déclarations ? Où en est-on exactement dans ces discussions ? Comment réagissez-vous aux propos de M. Douillet ? Avons-nous réellement reçu une proposition précise de la France, comme celui-ci semble le prétendre ? Et est-il vrai que nous tardons à répondre à ces éventuelles propositions françaises ?

Quoi qu’il en soit, quelle est notre position, la position du Gouvernement wallon, dans ce dossier ? Quelles sont nos intentions par rapport à cette piste de l’organisation du GP en alternance ? Quelles sont exactement les contraintes qui nous concernent et qu’a évoquées David Douillet ? Quels seraient les impacts financiers des diverses options existantes pour s’assurer du maintien à long terme d’un GP en Wallonie ?

En effet, notre objectif doit être avant tout de chercher à pérenniser au mieux l’organisation de ce Grand Prix à des coûts budgétaires acceptables pour la Région. C’est là une vitrine essentielle de la Wallonie au niveau mondial. À nous de trouver le type d’organisation le plus à même d’assurer son avenir.

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour les réponses que vous pourrez me donner.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

Le dossier n'a pas fondamentalement évolué depuis la dernière fois où nous en avons parlé et où il y avait déjà cette déclaration des représentants du Gouvernement français.
 

Comme vous le savez, la question qui se pose n'est pas de revendiquer l'alternance. Je me réjouis que Mme
Goffinet dise, dans sa question orale, que l'organisation du Grand Prix est importante. Je ne vais dire cela de M. Jeholet, il n'a pas changé d'avis, c'est un invariant chez lui. Il a un certain nombre de « maqués » mais celui-là est un que je suis depuis longtemps.
 

La situation est complexe, dans la mesure où nous souhaitons effectivement avoir un accord avec les
organisateurs de la Formule 1. Il est évident, comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, que face à l'émergence de pays notamment asiatiques, le nombre de Grands Prix en Europe va se réduire avec le temps mais, et c'est peut-être encore un élément à mettre à notre actif, c'est que, pour beaucoup d'écuries, de pilotes dans le monde du sport automobile, rouler à Francorchamps est en quelque sorte le juge de paix sportif pour beaucoup de compétiteurs, pas seulement en F1 mais ailleurs.
 

Notre volonté, comme vous le savez, puisque notre contrat court jusque 2012 — nous aurons donc un
Grand Prix en 2012 -, c'est de trouver une solution pérenne par rapport à ce dossier, en intégrant la seule
contrainte que j'ai souhaité mettre en avant à l'égard de M. Davignon, Président de la société qui détient les droits du Grand Prix, c'est de réduire l'impact financier sur les finances de la Wallonie. Nous le savons, et je le répète à nouveau, que, pour les entités de la Belgique, le Grand Prix est une opération positive mais que tous ceux qui paient et qui reçoivent l'argent ne sont pas d'identité identique.
 

Aujourd'hui, l'alternance est une formule. Ce n'est pas la seule. Tant que nous n'aurons pas fait le choix
définitif des éléments, je n'entends pas expliquer les problèmes, là où cela coince. Il y a une volonté politique qui a été affichée par plusieurs hautes personnalités du Gouvernement français et je m'en réjouis, mais nous analysons nos intérêts et nous essayons, l'alternance n'étant qu'une possibilité parmi d'autres.
 

Je pense que beaucoup de personnes seraient heureuses si nous pouvions conserver le Grand Prix chaque
année. Pour cela, il faut trouver un accord avec une partie qui est M. Ecclestone et les intérêts qu'il représente, puisqu'il n'est pas propriétaire de la société mais qu'il en est le gestionnaire.
 

Aujourd'hui, je suis désolé de ne pas pouvoir aller au-delà, les négociations continuent. Il y a des contacts,
tant avec les représentants de la France qu'avec les représentants et M. Ecclestone personnellement. Au jour d'aujourd'hui, ces négociations ne sont pas terminées. Lorsqu'elles le seront, j'en ferai part au gouvernement et je viendrai m'en expliquer devant vous.

 

Réplique de la Députée A-C GOFFINET

 

Je pense qu'on va plutôt vous laisser réfléchir et susciter la discussion pour trouver la meilleure solution possible, de manière à ce qu'on puisse toujours organiser un Grand Prix en Wallonie, que ce soit en alternance ou d'autres solutions qui sont sur la table, vous l'avez souligné dans votre réponse, tout en ayant des coûts budgétaires acceptables pour la région puisque, vous l'avez vous-même évoqué, même si, au niveau de la Belgique, l'opération est positive, ceux qui paient ne sont pas ceux qui reçoivent les bénéfices de cette opération.
 

J'espère que vous reviendrez très prochainement devant le gouvernement et nous faire, à nous aussi, part de l'évolution du dossier et des solutions qui sont envisagées pour pérenniser ce Grand Prix.


 

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