La cohérence des actions de l’ONEm et du FOREm dans le suivi des chômeurs développant un plan de reconversion
23 janvier 2019 | Question écrite d’A. GREOLI à la Ministre MORREALE
Madame la Ministre,
La présente question s’inspire d’un cas individuel mais j’entends lui conférer une portée plus générale, relative à la cohérence des actions de l’ONEm et du FOREm dans le suivi des chômeurs qui ont entrepris de développer une activité en vue de créer leur propre emploi.
Il s’agit en l’espèce d’un diplômé en Histoire de l’Art. Après quelques années dans l’enseignement secondaire, il s’est retrouvé sans emploi. Chômeur complet indemnisé de longue durée, il est aussi responsable d’une association de promotion de la culture, qui organise des visites de musées et de sites historiques, des expositions… Cette activité est jusqu’à présent bénévole, mais la personne espère la professionnaliser, y trouver prochainement une source de revenus et quitter sa condition actuelle d’allocataire.
L’ONEM a admis jusqu’ici le maintien des allocations de chômage et la poursuite de cette activité.
Le FOREm ne l’entend pas de la même oreille. Il presse l’intéressé à abandonner ce plan d’’activités, à se présenter à des offres d’emploi plus ou moins éloignées de son profil de formation, sous peine de perdre son droit aux allocations.
- Une telle divergence de vues entre l’ONEm et le FOREm est-elle normale, voire fréquente ? Un dialogue existe-t-il entre les deux offices pour traiter de manière cohérente et concertée des dossiers de cette nature ?
- Le FOREm tient-il compte avec compréhension des aspirations individuelles, pour ne pas dire de la vocation, des personnes qui ont le choix d’études orientées vers les arts et la culture, quitte à être confrontées à des possibilités d’insertion assez réduites sur le marché de l’emploi ?
Je vous remercie pour vos réponses.
