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L’accès à la profession des gestionnaires de salles de fitness

06 octobre 2015│Question écrite de S. MOUCHERON à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

 

Madame la Ministre,

Nous assistons à une multiplication des salles de fitness privées. De véritables chaînes se constituent et proposent leurs installations un peu partout en Wallonie, à des tarifs d’abonnement plus ou moins accessibles à un large public.
En soi, on peut s’en réjouir. Pratiqué dans des conditions adéquates, l’exercice physique est salutaire. Néanmoins, la vigilance est de mise à de nombreux égards, notamment en termes de santé publique et de protection des consommateurs…


Beaucoup de témoignages me parviennent et m’interpellent. Souvent, il est bien difficile pour les usagers de ces salles d’avoir leurs apaisements quant au professionalisme et aux compétences de leurs exploitants. A-t-on affaire à des kinés, des diplômés en éducation physique ? Ont-ils une formation de secourisme ?
Bien sûr, il est demandé à l’inscription de souscrire à une assurance et d’avoir obtenu le feu vert du médecin. A part cela, il n’est pas rare que les clients soient livrés à eux-mêmes, après une explication sommaire du maniement des engins. Ils peuvent se faire mal, se blesser plus ou moins gravement et renoncer à ce loisir bien avant le terme de leur abonnement – souvent annuel !


On peut établir un parallèle avec cette autre mode des salons de bronzage, un domaine qu’il convenait assurément de réglementer.

Bref, il serait souhaitable que ces établissements fassent l’objet d’une sorte de labelisation, d’un accès à la profession qui garantirait notamment la formation adéquate de leur personnel.

Je crois savoir qu’un texte a été mis en chantier sous la précédente législature, lorsque les compétences de l’emploi et des sports étaient exercées par un même ministre.
Ce projet est-il au programme de ce gouvernement ? Si oui, où en est-il, quelles sont les prochaines étapes pour sa finalisation ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX le 23/11/2015

 

Le 10 mai 2013, le Parlement de la Communauté française a voté un Décret instaurant une procédure de reconnaissance des salles de fitness de qualité.

Celui-ci prévoit effectivement une labellisation et, dans son article 9, précise les conditions d’octroi du label dont notamment certaines relatives à la formation des moniteurs :

« Article 9. - Pour bénéficier du Label pour une ou plusieurs salles de fitness, l'exploitant respecte les conditions cumulatives suivantes :
1° disposer du nombre de moniteurs, d'entraîneurs personnels et de moniteurs de cours collectifs fixé par le Gouvernement, nécessaires à l'exploitation d'une salle de fitness de qualité et à la pratique du fitness dans le respect des impératifs de santé;
2° affecter à la gestion quotidienne de la salle un gérant qui est, même s'il n'est pas l'exploitant de la salle, titulaire des titres requis par la loi-programme du 10 février 1998 pour la promotion de l'entreprise indépendante;
7° obliger contractuellement les moniteurs qui travaillent dans la salle de fitness à suivre un processus de formation continuée, agréé par le Gouvernement;
9° offrir à tout sportif, pour la première fois lors de son inscription et ensuite au moins une fois par an, une évaluation individuelle de ses capacités sportives et de son état de forme, réalisée par un moniteur, et lui proposer sur cette base un programme de fitness adapté;
11° Ne pas autoriser l'accès de la salle de fitness aux sportifs de moins de 12 ans, à moins :
- qu'ils participent à des cours collectifs ou individuels, encadrés, selon le cas, par un moniteur de cours collectifs ou un entraîneur personnel et adaptés à leur âge;
- ou, à défaut, qu'ils soient accompagnés et sous la surveillance permanente d'un adulte responsable. »

Le chapitre 5 est quant à lui exclusivement dédicacé à la formation des formateurs et plus particulièrement les articles 24 et 25 :

« Article 24. - Le Gouvernement fixe les normes minimales quantitatives et qualitatives de formations des moniteurs de salles de fitness labellisées, des entraîneurs personnels et des moniteurs de cours collectifs.

Le Gouvernement peut déléguer l'organisation, de tout ou partie des formations à :
1° des institutions publiques ou privées d'enseignement;
2° des organismes publics ou privés spécialisés en matière de formation.

Le Gouvernement peut reconnaître, tout ou partie, des formations organisées par des institutions publiques ou privées d'enseignement ou par des organismes publics ou privés. Le Gouvernement peut fixer des exigences de formation continuée différentes pour les moniteurs, les entraîneurs personnels et les moniteurs de cours collectifs.

Article 25. - Le Gouvernement peut octroyer des subventions destinées à soutenir la formation des moniteurs de salle de fitness. Le Gouvernement arrête les modalités d'introduction des demandes de subvention en matière de formation des moniteurs de salles de fitness. Il en détermine les conditions d'octroi et les montants. »

Ces deux articles doivent aujourd’hui donner lieu à un arrêté d’exécution du Gouvernement qui précisera les modalités de la formation initiale et continue exigée pour les moniteurs des salles de fitness qui souhaitent obtenir un label.

C’est dans cette optique qu’une réunion s’est effectivement tenue, en date du 6 mai 2015, au Cabinet du Ministre Collin, en présence de la Cellule Sports du Ministre, d’une représentante de mon Cabinet, ainsi que des représentants du Service francophone des Métiers et Qualification (SFMQ).

Pour mémoire, la mission du SFMQ est de produire, en concertation avec les secteurs professionnels concernés, les partenaires sociaux, les opérateurs de formation et d’enseignement, des profils métier et de formation qui répondent aux réalités et aux exigences de chaque profession.

Les profils de formation afférents à 2 métiers associés à la thématique du fitness ont été développés par le SFMQ. Le Gouvernement wallon a approuvé, le 18 décembre 2014, ces 2 profils, à savoir celui lié au métier d’instructeur Fitness et celui d’instructeur de cours collectifs de Fitness.

Une réunion de travail est programmée prochainement avec les représentants du Cabinet du Ministre Collin afin d’affiner le projet d’arrêté d’exécution de la Fédération Wallonie-Bruxelles relatif au décret instaurant une procédure de reconnaissance des salles de fitness de qualité. En effet, ce dernier devra être retravaillé de manière à ce qu’il y soit fait référence aux accords de coopération relatifs au Service francophone des Métiers et des Qualifications et au Consortium de validation des compétences.

Il s’agira, à la suite de cela, pour les opérateurs de formation et d’enseignement de se saisir de ces référentiels et de les décliner en offre de formation.

L’IFAPME a, quant à lui, d’ores et déjà entamé le travail et devrait être prêt à organiser ces formations dès l’entrée en vigueur de l’arrêté de la Communauté française.

Concernant les critères d’octroi du label, ceux-ci seront développés dans le projet d’arrêté de la Fédération Wallonie-Bruxelles en cours de rédaction au sein du Cabinet du Ministre Collin. Nous ne manquons pas d’apporter notre expertise chaque fois qu’elle est sollicitée en lien avec la formation des professionnels du secteur.

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