L’aide de la Wallonie suite au séisme en Italie
03 octobre 2016 │ Question orale de V. SALVI au Ministre-Président MAGNETTE - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Le 24 août dernier, un séisme dévastateur ravageait plusieurs villages au centre de l’Italie, faisant plus de 300 victimes.
Suite à cela, la Croix Rouge de Belgique a décidé de soutenir son homologue italienne en réalisant son appel aux dons.
Monsieur le Ministre-Président, suite à ce séisme, la Région wallonne va-t-elle ou est-elle intervenue pour apporter une aide à l’Italie ? Si oui, de quelle manière ? Une procédure particulière est-elle appliquée dans ce genre d’intervention ? Etes-vous en relation avec les autres entités et le Fédéral pour apporter une réponse commune à l’Italie ? Le gouvernement italien a-t-il ciblé des besoins spécifiques en matériaux ou en services particuliers pour faire face concrètement à cet état d’urgence ?
Je vous remercie, Monsieur le Ministre
Réponse du Ministre-Président le 27/10/2016
L’aide d’urgence est une compétence qui relève principalement du niveau fédéral.
Cela étant, la Wallonie entend néanmoins manifester sa solidarité envers les pays ou régions victimes de catastrophes naturelles. Elle a, pour ce faire, instauré, au niveau de WBI, un article budgétaire « aide humanitaire » qui permet de répondre aux demandes des acteurs wallons en matière de solidarité internationale.
L’intervention de WBI dans ce cadre se concentre cependant exclusivement dans les pays du «Sud», et principalement ceux relevant de la catégorie PMA, c’est-à-dire les « pays les moins avancés ». Elle n’a donc pas pour destination les pays « du Nord ».
C’est d’ailleurs cette réalité que devrait consacrer le futur décret sur la coopération au développement.
Concrètement, concernant le séisme survenu en Italie et qui a – l'honorable membre s'en doute – profondément marqué notre population qui a tant de liens avec ce pays, les premières demandes formulées concernaient l’aide d’urgence et émanaient, effectivement, de la Croix-Rouge italienne, relayées notamment par la Croix-Rouge belge.
Nous n’avons, à notre connaissance, pas reçu de demande officielle qui nous soit adressée de la part des autorités italiennes.
