L’état des chaussées régionales dans la commune de Pecq

 
Monsieur le Ministre,

Le jeudi 7 décembre, une réunion a été organisée sur le thème de la sécurité routière entre les autorités de la commune de Pecq, les citoyens et le SPW. L’objectif était d’échanger sur l’état des voiries et la sécurité routière sur les routes régionales traversant la commune de Pecq.

Monsieur le Ministre :
- Lors des échanges, suite aux réactions des citoyens soulignant l’état déplorable de la N50 et de la N58, la représente du SPW indiquait avoir adressée des demandes de crédits afin de pouvoir refaire la N50. Pouvez-vous nous indiquer si les crédits nécessaires à la réfection de la N50 seront libérés prochainement ? Quelle est la somme demandée par le district ?
- Pour la partie en béton armé de la N58, une réfection en profondeur est-elle prévue prochainement ? Dans l’affirmative, pour quel montant et selon quel calendrier ?
- Enfin pour le tronçon en asphalte de cette même N58, entre Ramegnies-Chin et Pecq, qui se dégrade rapidement, une réfection est-elle prévue ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 20/12/2017
 

Mes services sont bien conscients des enjeux des N50 et N58.

Le tronçon de 3 km de la N50 incriminé est en béton armé continu, est effectivement fortement dégradé et nécessiterait une réhabilitation en profondeur. Le profil de la route, d’une largeur de 16 m, est constitué de 4 bandes munies de pistes cyclables dans les deux sens. Le budget estimé pour une intervention en profondeur sur ces 3 km, dont 1 km entre le centre de Pecq et le giratoire avec la N353 et 2 km depuis le giratoire jusqu’au pont au-dessus du canal, s’élève à 7.850.000 euros, non disponible au Plan infrastructures 2016-2019. Néanmoins, il a été demandé à l’Administration de proposer au Conseil d’administration de la SOFICO différentes alternatives de réhabilitation, dont celle qui consisterait à réduire la largeur de passage à 2 bandes et à maintenir des pistes cyclables, également réhabilitées. Cette alternative nécessiterait un budget de 4.000.000 euros.
Dans l’attente, mes services continueront à procéder à des interventions ponctuelles de sécurisation.

Le tronçon entre Ramegnies-Chin et Pecq, situé sur la N50 et non sur la N58 comme mentionné, fait l’objet d’interventions ponctuelles et d’entretien. Aucune enveloppe spécifique ne lui est dévolue.

En ce qui concerne la N58 en béton armé continu sur le territoire de l’entité de Mouscron, des interventions seront programmées sur le marché d’entretien après l’hiver. Le montant et la programmation précise des travaux ne sont pas connus à ce stade.