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L’impact de la crise sanitaire sur les louageurs de costumes des Marches Folkloriques de l’Entre Sambre et Meuse

05 juin 2020 – Question écrite de Julien MATAGNE au Ministre W. BORSUS - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

La crise sanitaire que nous traversons frappe l’ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement les « saisonniers » liés à l’activité touristique, culturelle et événementielle.


C’est le cas très particulier des Marches Folkloriques de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Seules deux institutions au monde habillent les compagnies de soldats qui défilent dans ladite région à partir du mois d’avril jusqu’à septembre (5 mois et demi). Vu l'importance des mesures prises par le gouvernement concernant l'interdiction des rassemblements de masse jusqu'au 31 août prochain, les Marches de l'Entre-Sambre-Meuse, reconnues Chef d'Oeuvre du Patrimoine Culturel Immatériel de l'humanité par l'UNESCO, ont été purement et simplement annulées en 2020. Les deux maisons de location de costumes ont vu leurs activités totalement s’arrêter pour cette année.


Certes, ils ont pu bénéficier du droit passerelle pour le mois de mars et avril, mais pas de la prime de 5000,00 € n’étant pas repris dans les catégories y donnant droit.
S’ils perçoivent le droit passerelle pour le mois de mai, ils devront se contenter d’une rentrée financière correspondant à… 325 €/mois entre avril 2020 et 2021.


Inutile de préciser que ni les frais fixes, ni les prêts bancaires seront mis entre parenthèses. C’est compter sans les emplois directs que ces deux PME mettent à cœur de maintenir 12 mois sur 12 et ce de façon pérenne.
C’est aussi l’avenir d’un folklore reconnu qui en dépend. Si ces deux institutions succombent à la crise, les Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse pourraient disparaître, purement et simplement.


C’est pourquoi j’en appelle à votre responsabilité et vous demande de bien vouloir considérer l’appel à l’aide que lancent ces acteurs indispensables à la survie de notre folklore. Outre les mesures déjà mises en œuvre par les différents niveaux de pouvoir de notre pays, quels sont les leviers que vous pourriez mettre en œuvre en vue d’apporter une aide ponctuelle mais essentielle à la survie de ces PME sans qui notre région n’aurait plus la même saveur ?


D’avance, je vous remercie pour votre réponse,

 

Réponse du Ministre W. BORSUS le 25/06/2020

Je peux assurer à l’honorable membre que je mesure véritablement le choc et les difficultés profondes générées par les mesures de gestion de la crise de la Covid-19, auxquelles font face les entreprises et indépendants.

Si le Conseil national de Sécurité du 3 juin dernier a permis, pour certains secteurs, de lever les incertitudes dans lesquelles ils étaient plongés depuis plusieurs mois, il apparaît néanmoins que d’autres secteurs sont toujours plongés dans l’incertitude, dont les secteur de l’évènementiel et de la culture, pour lesquels les interdictions de rassemblement telles que déterminées actuellement par le CNS ne leur permettent pas d’envisager la reprise des activités, car ils dépendent de la définition qui en est apportée ou en sera apportée.

En ce qui concerne le soutien à la liquidité de ces PME, différentes mesures de régionales de soutien ont déjà été mises en place afin de les aider à faire face à leurs problèmes de liquidité et à renforcer leur trésorerie à travers des solutions de financement adaptées et surtout rapides afin de leur permettre de maintenir leur activité pendant la crise.

Le Gouvernement a approuvé le 22 avril dernier une seconde mesure d’indemnité de 2 500 euros, pour une enveloppe complémentaire de 285 millions d’euros portant ainsi l’enveloppe totale pour soutenir les indépendants et les PME à 518 millions d’euros, cette indemnité a été mise en place à destination des indépendants et PME qui n’étaient pas éligibles à l’indemnité de 5 000 euros.

Pour rappel, pour bénéficier de cette indemnité, les indépendants et entreprises doivent répondre aux conditions suivantes :
- pour les indépendants : ceux-ci doivent prouver l’octroi du droit passerelle complet pendant la période de mars et avril 2020 ;
- pour les entreprises : celles-ci doivent prouver l’octroi du droit passerelle complet du gérant pendant la période de mars et avril 2020 ou prouver qu’une majorité des employés est en chômage temporaire pour force majeure en mars et avril lorsque le gérant est employé.

L’honorable membre indique que les deux maisons de location de costumes des marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse ont pu bénéficier du droit passerelle pour le mois de mars et avril, il semble alors qu’elles peuvent introduire leur demande pour l’indemnité compensatoire de 2 500 euros, jusqu’au 30 juin via le site Internet.

Pour rappel, les indemnités sont cumulables avec une troisième mesure prise afin de soutenir la liquidité de nos indépendants et PME, à savoir le prêt « Ricochet ».

Ceux-ci peuvent faire appel via leurs banques au prêt « Ricochet » de la SOWALFIN (jusqu’à 45 000 euros via un crédit court terme de la banque de max 30 000 euros garanti par la SOCAMUT à 75 %, un prêt subordonné de la SOCAMUT de max 15 000 euros conjointement au prêt bancaire, remboursable après une franchise en capital de 6 mois maximum.

Pour les TPE en difficulté, le dispositif « Ré-Action » de la SOGEPA, programme d’accompagnement économique et financier aux entrepreneurs de moins de 10 personnes qui traversent une période de difficultés passagères a également été mis sur pied.

Enfin, la réflexion est en cours concernant la volonté de compléter l’ensemble des dispositifs mis en place pour permettre de soutenir les secteurs qui subissent toujours la fermeture suite aux dernières décisions du CNS via une aide plus spécifique pour les situations et les secteurs les plus gravement détériorés par la crise.

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