L’incendie d’une ancienne cuve d’ammoniaque à Tertre et la procédure Seveso

Monsieur le Ministre,

Le 7 juillet dernier, jour de test des sirènes « Seveso », un violent incendie éclatait dans une ancienne cuve d’ammoniaque à Tertre dans une zone industrielle « Seveso » de la Ville de Saint-Ghislain.
Le sinistre fut maîtrisé par les pompiers internes ainsi que ceux des casernes de Saint-Ghislain et de Mons. Une importante fumée jaune s’est dégagée durant l’incendie et le trafic routier a été interdit sur plusieurs voiries de l’entité.

Bien qu’il s’avère que cette fumée n’était finalement pas dangereuse pour la population, il faut signaler que la commune de Saint Ghislain n’a seulement communiqué, via sms, à ses habitants que plus de trois heures après l’incident.

Le sms signalait que la situation ne comportait pas de risque « Seveso » et était sous contrôle, mais recommandait néanmoins que les habitants se trouvant dans un périmètre de 250 mètres de l’usine restent confinés.

Monsieur le Ministre, ces circonstances appellent la question suivante : n’existe-t-il pas une réglementation spécifique pour obliger les autorités communales à communiquer plus rapidement ? Si cette fumée jaune avait en effet été toxique, les conséquences d’une communication trois heures après les faits auraient pu être bien plus dramatiques.

D’avance, je vous remercie.