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L’opération « Les métiers vont à l’école »

04 octobre 2016 │Question écrite de B.DREZE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

Madame la Ministre,

 

Vous avez récemment présenté l’opération « Les métiers vont à l’école » dans un établissement de La Louvière. A première vue, c’est certainement une excellente démarche, et nous serions heureux d’en savoir davantage.

D’après les informations publiées, il s’agit d’aider les jeunes à choisir leur future orientation professionnelle en connaissance de cause, en dépassant les représentations erronées d’une série de métiers. Des animations interactives seraient menées depuis le début de l’année en Hainaut à destination des trois dernières secondaires, tant dans le général que le technique et le professionnel. Des telles actions bénéficient du soutien du Fond social européen et du fonds d’urgence de l’Union « Initiative Emploi Jeune ».

- Cette opération concerne-t-elle certains types de métiers en particulier ? Se focalise-t-elle sur les métiers dits manuels ou techniques, qui souffrent encore hélas d’une mauvaise image ? Est-elle réservés aux métiers dits « en pénurie » ? Des métiers à haute qualification sont-ils concernés ?
- Comment cette démarche s’articule-t-elle avec les activités des Cités des Métiers ?
- Est-ce l’occasion de promouvoir les possibilités offertes par la formation en alternance auprès de ce public en âge d’obligation scolaire ?
- Quels sont les moyens financiers, européens et wallons, voire de la Fédération Wallonie-Bruxelles consacrés à cette démarche ?

Je vous remercie

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX le 31/10/2016

 

La question de la sensibilisation des jeunes et de l’orientation vers des niches identifiées ou anticipées en matière d’emploi est fondamentale. C’est la raison qui a amené le Gouvernement wallon à se fixer comme priorité, dans le cadre du Plan Marshall 4.0, la sensibilisation des jeunes aux métiers d’avenir et émergents ainsi qu’aux formations et filières porteuses d’emplois qui y conduisent.

Le projet « les métiers vont à l’école » vise à mener des actions d’information et de sensibilisation aux métiers techniques, technologiques et scientifiques, ainsi qu’aux métiers d’avenir, en s’adressant à tout établissement d’enseignement secondaire - général, technique, professionnel - du Hainaut qui souhaite participer à cette dynamique. Au total, ce sont plus de 19.000 élèves par an qui bénéficieront de ce projet, dans le cadre des séances d’animation programmées. Je me réjouis de ces initiatives en matière de sensibilisation et d’orientation professionnelle et de la dynamique constructive enclenchée, avec les écoles partenaires, au bénéfice de nos jeunes.

Quand on interroge les jeunes, nombreux sont ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’ils ont envie de faire plus tard ou qui hésitent entre plusieurs filières de formation, ou encore ne connaissent pas les opportunités qui s’ouvrent à eux …

Or, nous savons tous qu’un choix par défaut, une mauvaise orientation, peut conduire à des échecs scolaires, des désillusions, des découragements, mais aussi, combien, plus tard, elle « peut nuire gravement » à la qualité de vie au travail et à l’épanouissement personnel et professionnel.

Il est donc essentiel d’intervenir en amont de ces orientations professionnelles et scolaires, pour que le jeune choisisse sa voie en connaissance de cause et qu’il dépasse les préjugés, en particulier ceux qui touchent les métiers techniques, technologiques et scientifiques, qui souffrent d’un déficit d’image. Il faut que chaque jeune prenne conscience de la diversité des filières possibles, de ce qu’elles mobilisent comme compétences, savoir-faire, aptitudes sociales, mais aussi qu’il/elle soit informé(e) des filières les plus porteuses en termes d’opportunités sur le marché du travail.

Mon objectif est que chaque jeune dispose des outils et des informations pour poser un choix positif en termes d’orientation. Je veux lui ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres, pour qu’il puisse choisir et emprunter la voie qui correspond le mieux à ses compétences, mais aussi à sa motivation, ses rêves, son projet de vie.

J’aimerais souligner que la force de ce projet repose sur le multipartenariat. Les CEFO (Carrefours Emploi Formation Orientation), sont des dispositifs ensembliers qui ont impulsé la dynamique dans laquelle s’inscrivent les Cités des métiers, qui se développent aujourd’hui en Wallonie et dans lesquelles travaillent, dans un même objectif, des acteurs de la formation, de l’insertion socioprofessionnelle et de l’enseignement, en particulier de l’enseignement de promotion sociale, mais bientôt également, et je me réjouis de cette avancée du Gouvernement quadripartite du 7 juillet dernier, de l’enseignement obligatoire.

Le projet « les métiers vont à l’école » s’inscrit pleinement dans la dynamique européenne de la « Garantie jeunesse » qui a vu le jour en 2013 et qui vise notamment à faciliter, pour les jeunes, les transitions entre l’école et le monde professionnel. Il est financé dans le cadre de la programmation 2014-2020 du Fonds Social Européen, et dispose, sur les recommandations de la Task Force chargée de la sélection des projets, de fonds européens à hauteur de 813.170 euros. À ce montant, il faut ajouter l’intervention directe du FOREm, à concurrence de 410.000 euros, en guise de part publique.

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