La consommation de benzodiazépines en maison de repos
17 Décembre 2015 | Question écrite de J. ARENS au Ministre M. PREVOT
Monsieur le Ministre,
Une étude récemment publiée par des chercheurs français de l’Université de Bordeaux révèle qu’un mauvais usage de benzodiazépines prescrites pour lutter contre l’anxiété, la dépression ou les insomnies pourraient entraîner des démences et notamment la maladie d’Alzheimer.
D’après cette étude, le risque de développer une démence serait accru de 60% chez les personnes consommant des benzodiazépines en particulier celles dites « à demi-vie longue » (la concentration de benzodiazépine dans le sang diminue moins vite).
Ce n’est pas la première fois que cette association entre benzodiazépines et démence est pointée du doigt. La répétition des résultats de ces études renforcent cependant le doute et l’importance d’agir par précaution.
Monsieur le Ministre,
- Ne serait-il pas pertinent de sensibiliser aux conséquences de la surconsommation de ce type de médicament ?
- Avez-vous donné des consignes particulières en la matière aux maisons de repos ?
- En 2011, la Conférence interministérielle Santé publique avait autorisé une trentaine d’expériences pilotes pour améliorer le processus de gestion des médicaments dans les maisons de repos. Les résultats de celles-ci étaient attendus pour début 2016. Quels sont-ils ?
Je vous remercie