Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions écrites La sécurisation des voiries en province du Luxembourg

La sécurisation des voiries en province du Luxembourg

15 janvier 2018 | Question écrite D. FOURNY au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

 
Monsieur le Ministre,


La Direction de Coordination et d’Appui de la Province du Luxembourg a publié, courant du mois de décembre dernier, une étude des tronçons à cibler par les services de police tant locale que fédérale lors d’opérations policières visant la sécurité routière. L’étude réalisée liste un total de 43 tronçons à risque en province du Luxembourg selon plusieurs critères précis. La méthode utilisée est quelque peu différente de la liste des points noirs dressée régulièrement par le SPW mais pourrait s’avérer complémentaire afin d’optimaliser les choix en matière d’investissements de sécurité routière.

Monsieur le Ministre:


- Vos services ont-ils pu prendre connaissance de cette étude ?
- Dans l’affirmative, quels sont les enseignements qu’ils en tirent ?
- A-t-elle fait l’objet d’une présentation lors d’une Commission provinciale de sécurité routière ?
- L’étude établit différents types de tronçons du plus à moins accidentogènes :
o « Rouges foncés » : N809 à Virton, N872 à Athus sur un tronçon de 1,2 kilomètre, N40 (Arlon-Habay) à la sortie du chef-lieu vers Habay, N830 à Aubange, la N86 entre bourdon et Marche-en-Famenne ;
o « Rouges » : N86 entre Bomal et Barvaux, N4 aux environs de Losange, N854 à la sortie de l’autoroute E25 vers Bastogne et Foy, tronçon de la E411 aui passe à proximité du village d’Ochamps, la traversée de Martelange sur la N4, la E411 dans la descente de Wellin ;
o « Oranges » : N826 entre Libramon et le village de Moircy, la N87 à Etalle, la N88 à Rouvroy, la N4 à Arlon ;
o « Jaunes » : N879 aux alentours de Fratin, la N89 à Bouillon, la N85 à Longlier, la N89 à Vielsalm et la N25 à Manhay

Dans les prochains mois, les efforts du Plan Infrastructures vont se déplacer des autoroutes vers les routes nationales. Monsieur le Ministre, peut-il m’indiquer si dans ce cadre les voiries classées dans les catégories les plus accidentogènes, en particulier le « Rouge Foncé » seront concernées par des aménagements visant à améliorer la sécurité routière ?

Je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 08/02/2018
 

La Direction de Coordination et d’Appui de la Province de Luxembourg a effectivement réalisé un audit de sécurité routière. Leur objectif était notamment de permettre aux polices locales et fédérales de mieux orienter leurs patrouilles mobiles pour mieux mettre en place leurs opérations de sécurisation.

La Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments n’a pas été concertée. Toutefois, les services de l’administration connaissent bien les tronçons recensés par cette étude. Certains ont déjà fait l’objet d’aménagements de sécurité tandis que d’autres le seront encore prochainement. Enfin, d’autres ne pourront être réglés que par des actions policières (en particulier sur les tronçons autoroutiers).

Par ailleurs, d’autres portions de voirie bien connues (tels que la N88 dans la traversée de Musson) ne sont pas reprises.

Concernant la méthodologie employée, celle-ci diffère quelque peu de celle employée par l’administration. Il n’est dès lors pas facile de comparer les résultats de ces deux approches.

Les principales différences sont les suivantes :
- Contrairement à l’administration, l’approche utilisée par la Police tient compte des dégâts matériels,
- Leur méthodologie employée surestime la dangerosité d’une route ; par exemple, si 5 accidents sont constatés à un carrefour, c’est toute la section (et donc plusieurs kilomètres) qui sera considérée comme dangereuse, alors qu’en réalité seul un point devrait être référencé. Au sein de la DGO1, la combinaison des Zones à risques et des tronçons dangereux permet de mettre en évidence de manière plus fine des situations dangereuses;
- Les objectifs (de la police et de la DGO1) en analyse de l’accidentologie ne sont pas forcément les mêmes. En effet, la DGO1 doit avoir une information précise pour agir au bon endroit tandis que la police a plus une logique de contrôle d’itinéraire ;
- Le fait d’analyser une zone géographique et non l’ensemble de la Wallonie ne permet pas d’obtenir une comparaison avec le reste du territoire. De là, une plus grande impression d’insécurité routière est constatée.

Quoi qu’il en soit, la Direction des routes du Luxembourg a pris bonne note de cet audit et ne manquera pas d’en tenir compte dans la priorisation de ses besoins d’aménagements de sécurité.

Actions sur le document